Dans un premier temps, ce documentaire avait pour objectif de suivre la lutte sociale des auteurs de BD tout le long de l’année 2020. Le film a évolué avec l’actualité : il s’agit aujourd’hui de voir comment les auteurs de BD, toujours au coeur du film, mais aussi tous les autres acteurs de la chaîne du livre, tous affectés par la crise induite par la pandémie et le confinement, se remettront de cette période.
Il faudra d’abord dépasser des dégâts structurels à court et moyen terme, avant d’envisager la suite. Si la remise en question est profonde pour chacun, 2020 sera-t’elle l’année qui, envers et contre tout, permettra finalement de refonder un nouvel équilibre, équitable pour tous les maillons, y compris les auteurs?
Les enjeux sont énormes : du futur des auteurs dépend une partie de cette industrie de la culture, qui contribue tant au rayonnement de notre pays dans le monde..
LeJoker a écrit:Tu es auteur de livre, tu apprends que le fonds alloué à ton secteur est le 20eme du fond créé pour réparer les bicyclettes des français...Tu passe ta journée en crise à péter les vases à la Cléopâtre.
Bolt a écrit:
Extraits:
Depuis des années, la vitalité de l’édition française a pris le visage d’une surabondance heureuse et insouciante, matérialisée par une offre pléthorique prétendument désirée et sans cesse renouvelée. Hélas, la situation cache une tout autre réalité : une surproduction, néfaste pour l’environnement et qui inonde les librairies, noie une production éditoriale de qualité, plus audacieuse mais moins visible, écourte toujours plus la vie des livres, intensifie les retours et le pilonnage des ouvrages non vendus, et accentue finalement la précarité des artistes.
Cette surproduction profite aux grands groupes d’édition et de distribution quand son coût pèse injustement sur les maisons d’édition indépendantes que la crise actuelle écrase un peu plus encore, faute pour elles de disposer de réserves en trésorerie. À titre d’exemple, rappelons ici que le premier groupe éditorial français a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2019, et qu’il publie en quelques jours l’équivalent d’une année de création d’une maison d’édition indépendante de petite ou moyenne taille.
À l’heure du déconfinement, rien n’aura changé. Les innombrables « nouveaux » titres des grands groupes entreront en librairie à cadence forcée. Une fois de plus, les livres des maisons d’édition indépendantes, moins nombreux parce que résultant d’une production raisonnée, seront moins visibles, donc moins vendus et bientôt retournés en masse à des maisons financièrement très ébranlées.
Dans les mois qui viennent, malgré les mesures d’urgence proposées par la puissance publique, l’édition indépendante payera un lourd tribut à la crise si rien d’autre n’est fait. Le paysage de l’édition française s’en trouvera arasé, appauvri. La création perdra un bastion, la diversité un éminent représentant, la librairie indépendante un supplément d’âme, les bibliothèques et événements littéraires un terreau fertile, les lecteur·rices mille occasions de découverte, de réflexion et de bonheur.
LeJoker a écrit:Bolt a écrit:
Extraits:
Depuis des années, la vitalité de l’édition française a pris le visage d’une surabondance heureuse et insouciante, matérialisée par une offre pléthorique prétendument désirée et sans cesse renouvelée. Hélas, la situation cache une tout autre réalité : une surproduction, néfaste pour l’environnement et qui inonde les librairies, noie une production éditoriale de qualité, plus audacieuse mais moins visible, écourte toujours plus la vie des livres, intensifie les retours et le pilonnage des ouvrages non vendus, et accentue finalement la précarité des artistes.
Cette surproduction profite aux grands groupes d’édition et de distribution quand son coût pèse injustement sur les maisons d’édition indépendantes que la crise actuelle écrase un peu plus encore, faute pour elles de disposer de réserves en trésorerie. À titre d’exemple, rappelons ici que le premier groupe éditorial français a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2019, et qu’il publie en quelques jours l’équivalent d’une année de création d’une maison d’édition indépendante de petite ou moyenne taille.
À l’heure du déconfinement, rien n’aura changé. Les innombrables « nouveaux » titres des grands groupes entreront en librairie à cadence forcée. Une fois de plus, les livres des maisons d’édition indépendantes, moins nombreux parce que résultant d’une production raisonnée, seront moins visibles, donc moins vendus et bientôt retournés en masse à des maisons financièrement très ébranlées.
Dans les mois qui viennent, malgré les mesures d’urgence proposées par la puissance publique, l’édition indépendante payera un lourd tribut à la crise si rien d’autre n’est fait. Le paysage de l’édition française s’en trouvera arasé, appauvri. La création perdra un bastion, la diversité un éminent représentant, la librairie indépendante un supplément d’âme, les bibliothèques et événements littéraires un terreau fertile, les lecteur·rices mille occasions de découverte, de réflexion et de bonheur.
Du grand Mediapart lyrique creux ultra gauche anti capitaliste et communiste comme on l'aime.
ghib a écrit:Mediapart quelle honte d'afficher un de ses articles. Quelle merde ce média. Communiste tendance stalinienne, gauchiasse, pro gilet jaune, indigéniste et le pire islamo-gauchiste.
Sans oublier 90% de leurs articles sont bidonnés. Ils ont déjà la conclusion avant d'avoir fait leur enquête. Un peu comme Elise Lucet avec l'affaire Bachelot.
LeJoker a écrit:
Du grand Mediapart lyrique creux ultra gauche anti capitaliste et communiste comme on l'aime.
ghib a écrit:Mediapart quelle honte d'afficher un de ses articles.
Vincent BARBARE (Président d'EDI8) et Moïse KISSOUS (Président de JUNGLE) s'associent pour créer une nouvelle maison d'édition spécialisée en Bande Dessinée ! Le nom de la nouvelle maison d'édition sera dévoilée lors d'une conférence de presse vidéo le 11/06 à 18h.
Lors de cette conférence de presse (organisée en visio afin que chacun y assiste/participe en toute sécurité), les deux présidents vous présenteront cette nouvelle maison (dont le nom sera dévoilé à cette occasion), ses axes éditoriaux et le programme des publications à paraître dès le mois d'octobre 2020.
En présence de Michèle Benbunan, DG du groupe Editis et des auteurs des premiers albums.
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