Pouffy a écrit:Taxer voire interdire le pilon.
Karzak a écrit:Du coup c'est quoi la solution concrètement ?
cronos59 a écrit:Karzak a écrit:Du coup c'est quoi la solution concrètement ?
-Engager des Marc Levy, Frank Thilliez, Maxime Chattam et autres vendeurs de best-sellers a faire de la bd. Créer l'évènement.
-Developper des partenariats avec Netflix.
-Payer les auteurs pour qu'ils communiquent efficacement sur les réseaux et instaurer des tunnels de conversion.
-Inciter les auteurs à se faire remarquer dans d'autres industries créatives plus reconnues et dynamiques comme le cinema, le jeu vidéo etc
En gros développer la transversalité inter médias comme le font depuis toujours le Japon et les US.
A partir du 11 mai, les médiathèques, les bibliothèques et les petits musées pourront rouvrir leurs portes dans le strict respect des règles sanitaires.
cronos59 a écrit:Karzak a écrit:Du coup c'est quoi la solution concrètement ?
-Engager des Marc Levy, Frank Thilliez, Maxime Chattam et autres vendeurs de best-sellers a faire de la bd. Créer l'évènement.
-Developper des partenariats avec Netflix.
-Payer les auteurs pour qu'ils communiquent efficacement sur les réseaux et instaurer des tunnels de conversion.
-Inciter les auteurs à se faire remarquer dans d'autres industries créatives plus reconnues et dynamiques comme le cinema, le jeu vidéo etc
En gros développer la transversalité inter médias comme le font depuis toujours le Japon et les US.
yannzeman a écrit:Je suis entièrement d'accord avec vous, mais certaines expériences malheureuses viennent apporter un bémol à tout ça.
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Et ce ne sont pas les mauvaises adaptations au cinéma de BD FB classiques de l'age d'or ("Tanguy et Laverdure", "Michel Vaillant", "Blueberry", "Spirou et Fantasio", "Marsupilami", "gaston Lagaffe", "Lucky Luke"...) qui ont permis de faire venir, en masse, des lecteurs.
Ce sont plutôt les BD FB plus confidentielles et plus récentes qui ont été transposées avec plus de bonheur au cinéma, parce que plus ancrées dans la réalité sociale et moins connues des lecteurs, donc plus faciles à adapter .
La crise sanitaire en cours a pour conséquence l'annulation de toutes les manifestations littéraires et rencontres publiques dans lesquelles de nombreux auteurs devaient intervenir, ainsi que la fermeture des librairies et points de vente de livres depuis le 16 mars dernier, l'annulation ou le report de nombreuses parutions, ainsi que l'annulation ou le report de la signature de nombreux contrats d'édition pour des projets en cours.
Cette situation engendre, depuis la mi-mars, et va engendrer pour les mois à venir, des pertes de revenus importantes pour un grand nombre d'auteurs :
absence de rémunération au titre des interventions prévues dans des manifestations ou des rencontres scolaires annulées ;
absence de versement des à-valoir prévus au moment de la signature du contrat d'édition pour des projets annulés ou reportés, ou au moment de la parution pour des ouvrages dont la sortie commerciale a été reportée ou annulée ;
baisse du montant des droits versés en 2021 au titre des ventes (ou méventes) de livres en 2020 durant la période de fermeture des librairies ;
absence de versement des droits dus aux auteurs en cas de liquidation judiciaire de certaines maisons d'édition fragilisées par la crise....
Afin de soutenir les auteurs du livre durant cette période difficile, la SGDL, avec le soutien du Centre national du Livre, a mis en place, dès le 3 avril, une aide d'urgence exceptionnelle.
Un fonds dédié, doté à parité par le Centre national du Livre à hauteur (1M€) et par cinq organismes de gestion collective (1M€) du secteur de l'écrit (SOFIA, CFC, SCAM, ADAGP, SAIF) permet aux auteurs qui ont connu des pertes de revenus de recevoir une aide d'urgence exceptionnelle pouvant aller jusqu'à 1 500€/mois.
LeJoker a écrit:Tu es auteur de livre, tu apprends que le fonds alloué à ton secteur est le 20eme du fond créé pour réparer les bicyclettes des français...Tu passe ta journée en crise à péter les vases à la Cléopâtre.
LeJoker a écrit:Je comprends bien, mais symboliquement, la différence de "grandeur" dans la réponse apportée n'est pas anodine. Cela donne une idée de la perception hierarchisee des enjeux par le créancier, donc l'Etat.
LeJoker a écrit:Je comprends bien, mais symboliquement, la différence de "grandeur" dans la réponse apportée n'est pas anodine. Cela donne une idée de la perception hierarchisee des enjeux par le créancier, donc l'Etat.
Dans un premier temps, ce documentaire avait pour objectif de suivre la lutte sociale des auteurs de BD tout le long de l’année 2020. Le film a évolué avec l’actualité : il s’agit aujourd’hui de voir comment les auteurs de BD, toujours au coeur du film, mais aussi tous les autres acteurs de la chaîne du livre, tous affectés par la crise induite par la pandémie et le confinement, se remettront de cette période.
Il faudra d’abord dépasser des dégâts structurels à court et moyen terme, avant d’envisager la suite. Si la remise en question est profonde pour chacun, 2020 sera-t’elle l’année qui, envers et contre tout, permettra finalement de refonder un nouvel équilibre, équitable pour tous les maillons, y compris les auteurs?
Les enjeux sont énormes : du futur des auteurs dépend une partie de cette industrie de la culture, qui contribue tant au rayonnement de notre pays dans le monde..
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