toine74 a écrit:yannzeman a écrit:...
Le problème, c'est que ces petits éditeurs, qui sortent 10-12 livres par an, combien sont-ils ?
Beaucoup trop nombreux.
Et ils ne vendent pas assez pour rémunérer les auteurs (on en a déjà parlé), auteurs qui comptent sur ces petits éditeurs pour leur servir de tremplin vers les gros.
...
M'ouais, je pense que tu te trompes de cible avec les petits éditeurs. De un, sont-ils si nombreux que ça ? Et, de deux, leur ventes cumulées doivent être ridicules devant n'importe quel blockbuster établi. De plus, ces structures chancelantes menées par des passionnés jouent un rôle indispensable dans le paysage BD maintenant que les magazines ont quasiment tous disparus. Elles permettent à des jeunes d'être publiés et, la chance et le talent aidant, à être repérés par des éditeurs plus importants et frileux. C'est exactement ce qui c'est passé avec l'Association dont les auteurs sont devenus des "stars" quelques années après. Une bonne partie des forces vives de la BD de demain est là et ça serait complètement suicidaire (culturellement) de les ignorer.
La suproduction vient plus de la volonté désespérée des gros éditeurs d'être présents sur tous les créneaux quitte à publier des bouses ou des trucs inaboutis pour être certains de ne pas louper la prochaine tendance qui cartonnera.
pabelbaba a écrit:On s'en fout un peu de la faute à qui la surproduction. Tout le monde à son avis et personne n'a la réponse.
Mais l'idée cette année d'étaler les sorties sur juillet et août est bien moins con qu'elle en a l'air.
marone222 a écrit:
Les petits éditeurs contribuent à la richesse et à la diversité culturelle, c'est certain, mais ce ne sont pas eux qui donnent à bouffer aux libraires à la fin du mois...
euh... si vous le dites a écrit:Moi, mon libraire, qu'il soit ouvert ou pas, ça ne change rien.
Il est près de mon bureau et je suis en télétravail à 40 kilomètres de là...
kobaia a écrit:C'est sûr qu'entre 6 PIeds sous Terre (3 albums sortis en 2019) et Delcourt (12 albums des Terres d'Aran sortis en 2019) c'est 6 Pieds sous Terre qui contribue à la surproduction...
euh... si vous le dites a écrit:Tu te trompes de cible, yanzzeman.
Tu te laisses une nouvelle fois aveugler par tes préférences personnelles.
La surproduction n'est pas due à des éditeurs qui proposent chaque année quelques albums singuliers, quel que soient leurs niveaux de vente. La surproduction, ce n'est pas Cornélius, Atrabile, Cà et là, ...
La surproduction est due à des éditeurs qui multiplient les sorties d'albums en exploitant ad nauseam les mêmes filons.
Thierry_2 a écrit:Puis, quand je vais chez un libraire, la majorité des titres exposés sont ceux issus des gros éditeurs. Les petits éditeurs, alternatifs, indépendants... quel que soit le nom qu'on leur donne ont leur zone dédiée qui ne représente qu'une part réduite de l'offre mise en avant, en général sur le côté. La concurrence a lieu entre les titres de ses structures, mais un Cornélius ne fera jamais d'ombre à un mainstream parce qu'ils sont rarement en compétition pour le même espace.
La précarité d'un auteur dargaud ne sera pas causée par la concurrence déloyale d'une production Ca & Là mais par la concurrence directe des titres similaires publiés par d'autres structures, plus ou moins grande .
yannzeman a écrit:La surproduction, c'est quand ces albums ne se vendent pas.
euh... si vous le dites a écrit:yannzeman a écrit:La surproduction, c'est quand ces albums ne se vendent pas.
Et un éditeur, il fait comment pour savoir à l'avance ce qui va marcher et ce qui va se planter ?
Il ne le sait pas.
Et c'est pour cela qu'il lance 10 trucs en espérant que dans le lot il y en a 1 qui fera un carton.
C'est ça la mécanique de la surproduction.
Et ce ne sont pas les petits éditeurs qui fonctionnent comme cela. Ils ne peuvent de toute façon pas se permettre de telles stratégies.
yannzeman a écrit:Au risque de me répéter, la surproduction est, selon moi, partagée par l'ensemble des éditeurs (pas seulement les gros) et je trouve un peu facile le petit éditeur qui s'exonère du reproche de surproduction du seul fait qu'il est petit.
yannzeman a écrit:Au risque de me répéter, la surproduction est, selon moi, partagée par l'ensemble des éditeurs (pas seulement les gros) et je trouve un peu facile le petit éditeur qui s'exonère du reproche de surproduction du seul fait qu'il est petit.
yannzeman a écrit:...
il faut surtout regarder le taux de retour de ces publications.
Si un petit éditeur sort 700 exemplaires d'un album qui se vendra au final à 350, et si dans le même temps, le gros éditeur sort 15000 exemplaires et en vend 12000, à mon sens, la surproduction est à attribuer au petit éditeur qui n'a pas attiré un public assez important, mais occupé une place dans la vitrine/rayon.
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