HubIguane a écrit:yannzeman a écrit:Mais reconnaissez qu'un "B&M 26" ou qu'un "dernier pharaon - B&M vu par Schuiten" sont mis en avant dans absolument toutes les librairies indé du réseau (et même hors réseau) canalbd.
Et que ce sera le cas pour absolument tous les (potentiels) best seller.
D'ailleurs, il y a des présentoirs spécialement réalisés pour ces albums ; ils sont bien fournis par quelqu'un, qui tient bien à ce que ces présentoirs soient en bonne place et pas au fond du magasin.
Bin oui on met les best sellers en vitrine !!! Il faut bien faire entrer les clients dans la librairie
La librairie reste un commerce... je ne vois pas vraiment où est le problème ?!
yannzeman a écrit:Je me doute que certains libraires vont dire que, chez eux, c'est différent.
Qu'ils ont mis en avant "ce que j'aime, c'est les monstres" et des trucs comme ça.
Mais qu'ils n'aillent pas raconter qu'ils ont tout un présentoir, à l'entrée du magasin, sur des bouquins comme celui-là.
yannzeman a écrit:Je me doute que certains libraires vont dire que, chez eux, c'est différent.
Qu'ils ont mis en avant "ce que j'aime, c'est les monstres" et des trucs comme ça.
Mais qu'ils n'aillent pas raconter qu'ils ont tout un présentoir, à l'entrée du magasin, sur des bouquins comme celui-là.
Xavier Guilbert a écrit:la mise en place de Moi ce que j'aime, c'est les monstres avait dépassé les 100 000 exemplaires, pour des ventes approchant des 60 000 exemplaires
yannzeman a écrit:Que ce soit à la librairie "m'enfin" de Rennes...
Le Rapport Racine : un « Essai » à transformer
Le Syndicat national des auteurs et des compositeurs (Snac) a pris connaissance avec attention du rapport L’auteur et l’acte de création remis par M. Bruno Racine, au ministre de la Culture, M. Franck Riester.
Dans une première approche, les 23 recommandations exposées dans ce rapport, articulées autour de 3 axes, nous semblent démontrer que la mission Racine a écouté, entendu, réfléchi et arbitré sur certaines des questions les plus essentielles pour les auteurs et les compositeurs en France.
La mission a compris la fragilisation des conditions de vie des artistes-auteurs ; la mission a entendu la difficulté pour les artistes-auteurs de conduire des négociations équilibrées dans leurs relations avec les exploitants des œuvres ; la mission a réfléchi à certains moyens à mettre en œuvre pour responsabiliser les auteurs, les exploitants des œuvres et les pouvoirs publics.
Si la volonté politique est au rendez-vous, le rapport de la mission Racine pourra apporter des solutions -nous l’espérons- à certains des maux qui frappent aujourd’hui lourdement les créateurs en France.
Le Snac assumera toute sa part dans les discussions qui doivent maintenant s’ouvrir. Il le fera avec vigilance et au bénéfice de l’intérêt collectif de toutes les populations d’auteurs et de compositeurs qu’il peut avoir à représenter, dans les secteurs du livre, de la musique, de l’audiovisuel et du spectacle vivant.
A ce stade et pour le moment, le Snac n’entrera pas dans le détail des 23 recommandations du rapport qui doivent faire l’objet de l’analyse nécessaire. Un document aussi essentiel ayant suscité autant d’attente exige un examen sérieux et approfondi de tous ses termes et développements.
C’est maintenant la responsabilité du ministère de la Culture d’évaluer, avec les concertations nécessaires, les recommandations formulées, de faire les arbitrages utiles et d’indiquer clairement son programme quant aux recommandations qu’il compte mettre en œuvre, en en précisant le calendrier et les modalités.
Rappelons que ce qui constitue l’œuvre, ce n’est pas l’idée mais la mise en forme de l’idée…
Une bonne idée, voire une très bonne idée, peut vite devenir une mauvaise idée ou un cauchemar si elle est mal mise en forme.
Erik Arnoux a écrit:On me disait récemment que pour arriver à en vendre 10 000 il faut absolument en avoir imprimé le double et mis en place a minima 16 000... C'est assez fou.
Nirm a écrit:Personne n'a parlé d'achalandage.
Tu as juste affirmé que le journaliste mettait en avant, par snobisme, le Schuiten alors que dans toutes les librairies indépendantes il était moins vendu que T26 de la série.
Quand il écrit qu'il porte les ventes il met juste en avant le fait que pour un titre à part dans la série, dans le style et dans le programme de parution, ses ventes, 184 000, permettent de gonfler les chiffres de la BD.
Et ce n'est pas être orienté que de le dire.
Un B&M (sur les derniers tomes) c'est environ 250 000, donc effectivement c'est un bon score alors que le T26 de la série confirme sa baisse (197 000), que Largo Winch tombe sous les 100 000 et que les Indes Fourbes, succès critique et commercial, c'est 125 000.
Alors certes tu l'as écrit à loisir sur le sujet de l'album, ce n'est pas ta came, mais ça reste une super vente.
D'autant plus qu'il est franchement loin des canons de la série.
Nirm a écrit:Oui, toutes les grosses sorties bénéficient de cette exposition.
Les Indes Fourbes ont eu droit au même traitement j'ai l'impression.
dod a écrit: ce bm tu pensais que c'était l'album du siècle...
.
Nirm a écrit:dod a écrit: ce bm tu pensais que c'était l'album du siècle...
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Pas saisi.
Xavier Guilbert a écrit:Erik Arnoux a écrit:On me disait récemment que pour arriver à en vendre 10 000 il faut absolument en avoir imprimé le double et mis en place a minima 16 000... C'est assez fou.
Oui, c'est assez connu -- et logique, en fait. C'est l'une des exigences de la vente physique, qui nécessite d'avoir une couverture suffisante des points de ventes pour rencontrer ses acheteurs potentiels. En cela, le pourcentage du tirage qui est vendu est un bon indicateur de la réussite d'un titre: inférieur à 40%, c'est une catastrophe industrielle, au-dessus de 60%, ça commence à sentir bon.
Sachant que se retrouver en rupture est problématique, puisque cela signifie que l'on va rater des ventes -- certaines étant différées, d'autres perdues définitivement.
Xavier Guilbert a écrit:Erik Arnoux a écrit:On me disait récemment que pour arriver à en vendre 10 000 il faut absolument en avoir imprimé le double et mis en place a minima 16 000... C'est assez fou.
Oui, c'est assez connu -- et logique, en fait. C'est l'une des exigences de la vente physique, qui nécessite d'avoir une couverture suffisante des points de ventes pour rencontrer ses acheteurs potentiels. En cela, le pourcentage du tirage qui est vendu est un bon indicateur de la réussite d'un titre: inférieur à 40%, c'est une catastrophe industrielle, au-dessus de 60%, ça commence à sentir bon.
Sachant que se retrouver en rupture est problématique, puisque cela signifie que l'on va rater des ventes -- certaines étant différées, d'autres perdues définitivement.
marone222 a écrit:J'avais compris que depuis une dizaine d'années, la tendance était d'ajuster au plus près les tirages, quitte à relancer plusieurs tirages (tendance qui devrait être facilitée par la digitalisation du monde de l'édition). Ce n'est pas le cas ?
Erik Arnoux a écrit:c'est surtout sur la gâche des albums et leur destruction ensuite par rapport à un tirage effectif, que mon regard était attiré, en l'occurrence. On considère comme normal qu'un quart du tirage soit réalisé pour terminer direct à la poubelle, du coup...
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