Nirm a écrit:Oui, toutes les grosses sorties bénéficient de cette exposition.
Les Indes Fourbes ont eu droit au même traitement j'ai l'impression.
Pas chez nous .....mais alors pas du tout..... ce bm tu pensais que c'était l'album du siècle...
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Nirm a écrit:Oui, toutes les grosses sorties bénéficient de cette exposition.
Les Indes Fourbes ont eu droit au même traitement j'ai l'impression.
dod a écrit: ce bm tu pensais que c'était l'album du siècle...
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Nirm a écrit:dod a écrit: ce bm tu pensais que c'était l'album du siècle...
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Pas saisi.
Xavier Guilbert a écrit:Erik Arnoux a écrit:On me disait récemment que pour arriver à en vendre 10 000 il faut absolument en avoir imprimé le double et mis en place a minima 16 000... C'est assez fou.
Oui, c'est assez connu -- et logique, en fait. C'est l'une des exigences de la vente physique, qui nécessite d'avoir une couverture suffisante des points de ventes pour rencontrer ses acheteurs potentiels. En cela, le pourcentage du tirage qui est vendu est un bon indicateur de la réussite d'un titre: inférieur à 40%, c'est une catastrophe industrielle, au-dessus de 60%, ça commence à sentir bon.
Sachant que se retrouver en rupture est problématique, puisque cela signifie que l'on va rater des ventes -- certaines étant différées, d'autres perdues définitivement.
Xavier Guilbert a écrit:Erik Arnoux a écrit:On me disait récemment que pour arriver à en vendre 10 000 il faut absolument en avoir imprimé le double et mis en place a minima 16 000... C'est assez fou.
Oui, c'est assez connu -- et logique, en fait. C'est l'une des exigences de la vente physique, qui nécessite d'avoir une couverture suffisante des points de ventes pour rencontrer ses acheteurs potentiels. En cela, le pourcentage du tirage qui est vendu est un bon indicateur de la réussite d'un titre: inférieur à 40%, c'est une catastrophe industrielle, au-dessus de 60%, ça commence à sentir bon.
Sachant que se retrouver en rupture est problématique, puisque cela signifie que l'on va rater des ventes -- certaines étant différées, d'autres perdues définitivement.
marone222 a écrit:J'avais compris que depuis une dizaine d'années, la tendance était d'ajuster au plus près les tirages, quitte à relancer plusieurs tirages (tendance qui devrait être facilitée par la digitalisation du monde de l'édition). Ce n'est pas le cas ?
Erik Arnoux a écrit:c'est surtout sur la gâche des albums et leur destruction ensuite par rapport à un tirage effectif, que mon regard était attiré, en l'occurrence. On considère comme normal qu'un quart du tirage soit réalisé pour terminer direct à la poubelle, du coup...
dod a écrit:Nirm a écrit:dod a écrit: ce bm tu pensais que c'était l'album du siècle...
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Pas saisi.
Ah pardon c'était un peu lapidaire.... en fait le battage médiatique en Belgique était tellement fort que tu avais l'impression que c'était l'album du siècle .....le truc à ne pas rater..... la quintessence de la bd
Bon c'est clair que schuiten , gunzig et le palais de justice ça ouvre beaucoup de portes
Nirm a écrit:dod a écrit:Pour ces histoires de pilon, on est sûr de ces chiffres de 1/4 des impressions ?
Ça a dû être possible à une époque mais aujourdhui, ça me semble vraiment difficile de penser que les gros éditeurs (les petits je n'y crois pas) se permettent de telles pertes sèches.
Erik Arnoux a écrit:ils sont pilonnés parce qu'invendables quand ils reviennent de chez les libraires après avoir été transbahutés dans un sens puis dans l'autre dans des conditions parfois déplorables, réemballés souvent n'importe comment dans des cartons après avoir été manipulés sans soin dans les rayons. c'est à pleurer...
Je crois que vous n'avez pas idée de l'état dans lesquels ça revient. Pour ça il faut l'avoir vu de ses yeux. Détruits, dos esquintés, pages cornées, couv frottée etc, Les retours se font dans des conditions parfois invraisemblable et sans soin, et sont en plus facturés à l'éditeur au prix fort. Il faut trier chaque album pour voir s'il est possible de le remettre dans le reseau ou pas, une simple etiquette collée impossible a retirer sans traces, un prix marqué peut conduire à faire des piles première qualité, seconde qualité etc, pour finir par ceux irrémédiablement foutus. et c'est beaucoup de manutention.
Quand au pourcentage, oui, c'est énorme, mais c'est bien pour ca que selon la mise en place, on calcule le nombre à imprimer en le majorant.
jc_denton a écrit:yannzeman a écrit:Que ce soit à la librairie "m'enfin" de Rennes...
Justement pour aller dans cette librairie depuis de nombreuses années, ça n'est pas du tout organisé comme tu le décris, et sur le présentoir des nouveautés proche de l'entrée, toutes sortes de BDs, plus ou moins grand public se côtoient. Le reste du magasin est classé par thème (étagères le long des murs) : fantasy/SF, polars, maritime, western etc, et les bacs au milieu par auteur. Pour les comics, mangas et jeunesse plus au fond du magasin.
dod a écrit:Nirm a écrit:Personne n'a parlé d'achalandage.
Tu as juste affirmé que le journaliste mettait en avant, par snobisme, le Schuiten alors que dans toutes les librairies indépendantes il était moins vendu que T26 de la série.
Quand il écrit qu'il porte les ventes il met juste en avant le fait que pour un titre à part dans la série, dans le style et dans le programme de parution, ses ventes, 184 000, permettent de gonfler les chiffres de la BD.
Et ce n'est pas être orienté que de le dire.
Un B&M (sur les derniers tomes) c'est environ 250 000, donc effectivement c'est un bon score alors que le T26 de la série confirme sa baisse (197 000), que Largo Winch tombe sous les 100 000 et que les Indes Fourbes, succès critique et commercial, c'est 125 000.
Alors certes tu l'as écrit à loisir sur le sujet de l'album, ce n'est pas ta came, mais ça reste une super vente.
D'autant plus qu'il est franchement loin des canons de la série.
Ben tu sais...je ne sais pas en France mais en Belgique vu te marteau pilon médiatique mis en place pour le schuiten...... c'est presqu'etonnant qu'il soit derrière le 26...... et c'est rassurant....
Je n'avais plus vu ça depuis "l'affaire du siècle " c'est dire......
Xavier Guilbert a écrit:yannzeman a écrit:Je me doute que certains libraires vont dire que, chez eux, c'est différent.
Qu'ils ont mis en avant "ce que j'aime, c'est les monstres" et des trucs comme ça.
Mais qu'ils n'aillent pas raconter qu'ils ont tout un présentoir, à l'entrée du magasin, sur des bouquins comme celui-là.
A la mi-décembre, les éditions Monsieur Toussaint-Louverture annonçaient que la mise en place de Moi ce que j'aime, c'est les monstres avait dépassé les 100 000 exemplaires, pour des ventes approchant des 60 000 exemplaires. Fauve d'or du meilleur album à Angoulême 2019, il a de plus bénéficié d'une couverture médiatique importante et très positive.
Donc oui, il avait (et continue d'avoir) tout ce qu'il faut pour se retrouver mis en avant dans les librairies spécialisées.
Erik Arnoux a écrit:ils sont pilonnés parce qu'invendables quand ils reviennent de chez les libraires après avoir été transbahutés dans un sens puis dans l'autre dans des conditions parfois déplorables, réemballés souvent n'importe comment dans des cartons après avoir été manipulés sans soin dans les rayons. c'est à pleurer...
Je crois que vous n'avez pas idée de l'état dans lesquels ça revient. Pour ça il faut l'avoir vu de ses yeux. Détruits, dos esquintés, pages cornées, couv frottée etc, Les retours se font dans des conditions parfois invraisemblable et sans soin, et sont en plus facturés à l'éditeur au prix fort. Il faut trier chaque album pour voir s'il est possible de le remettre dans le reseau ou pas, une simple etiquette collée impossible a retirer sans traces, un prix marqué peut conduire à faire des piles première qualité, seconde qualité etc, pour finir par ceux irrémédiablement foutus. et c'est beaucoup de manutention.
Quand au pourcentage, oui, c'est énorme, mais c'est bien pour ca que selon la mise en place, on calcule le nombre à imprimer en le majorant.
gusto a écrit:Erik Arnoux a écrit:ils sont pilonnés parce qu'invendables quand ils reviennent de chez les libraires après avoir été transbahutés dans un sens puis dans l'autre dans des conditions parfois déplorables, réemballés souvent n'importe comment dans des cartons après avoir été manipulés sans soin dans les rayons. c'est à pleurer...
Je crois que vous n'avez pas idée de l'état dans lesquels ça revient. Pour ça il faut l'avoir vu de ses yeux. Détruits, dos esquintés, pages cornées, couv frottée etc, Les retours se font dans des conditions parfois invraisemblable et sans soin, et sont en plus facturés à l'éditeur au prix fort. Il faut trier chaque album pour voir s'il est possible de le remettre dans le reseau ou pas, une simple etiquette collée impossible a retirer sans traces, un prix marqué peut conduire à faire des piles première qualité, seconde qualité etc, pour finir par ceux irrémédiablement foutus. et c'est beaucoup de manutention.
Quand au pourcentage, oui, c'est énorme, mais c'est bien pour ca que selon la mise en place, on calcule le nombre à imprimer en le majorant.
Intéressant ce que tu dis là Eric. Je ne connaissais que le son de cloche de quelques libraires concernant les retours et la politique de retour des éditeurs. Les libraires en question parlent de frais de port à leur charge, et expliquent que ça leur coûtent très cher de renvoyer des invendus aux éditeurs. Limite le discours inverse. Ils ne m'ont en revanche jamais parlé de la façon et de l'état dans lequel ils renvoient les albums, mais ce que tu dis concernant le soin apporté à certains retours ne m'étonne qu'à moitié.
Comme quoi, il est important d'avoir le point de vue de toutes les parties.
gusto a écrit:Comme quoi, il est important d'avoir le point de vue de toutes les parties.
yannzeman a écrit:gusto a écrit:Erik Arnoux a écrit:ils sont pilonnés parce qu'invendables quand ils reviennent de chez les libraires après avoir été transbahutés dans un sens puis dans l'autre dans des conditions parfois déplorables, réemballés souvent n'importe comment dans des cartons après avoir été manipulés sans soin dans les rayons. c'est à pleurer...
Je crois que vous n'avez pas idée de l'état dans lesquels ça revient.
on dirait que la BD se comporte un peu comme l'industrie du luxe.
Aucun soin apporté aux retours, des refus de vente un peu abusifs, et la destruction systématique des invendus, de peur qu'ils ne se retrouvent soldés.
D'ailleurs, est-ce que la loi interdit vraiment la vente soldée des BD ? Ou est-ce la volonté des éditeurs ?
Ca permettrait aux libraires d'écouler leurs stocks, aux auteurs de percevoir des droits sur ces ventes.
Nirm a écrit:Personne n'a parlé d'achalandage.
Tu as juste affirmé que le journaliste mettait en avant, par snobisme, le Schuiten alors que dans toutes les librairies indépendantes il était moins vendu que T26 de la série.
Quand il écrit qu'il porte les ventes il met juste en avant le fait que pour un titre à part dans la série, dans le style et dans le programme de parution, ses ventes, 184 000, permettent de gonfler les chiffres de la BD.
Et ce n'est pas être orienté que de le dire.
Un B&M (sur les derniers tomes) c'est environ 250 000, donc effectivement c'est un bon score alors que le T26 de la série confirme sa baisse (197 000), que Largo Winch tombe sous les 100 000 et que les Indes Fourbes, succès critique et commercial, c'est 125 000.
Alors certes tu l'as écrit à loisir sur le sujet de l'album, ce n'est pas ta came, mais ça reste une super vente.
D'autant plus qu'il est franchement loin des canons de la série.
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