nexus4 a écrit:Xavier Guilbert a écrit:Je me permets de rappeler
ce texte, écrit à l'occasion de l'élection de Rumiko Takahashi [...]
Comme je sais que c'est pour ma pomme.
Ah non, pas du tout, c'était plus par rapport à la teneur des échanges qui avaient immédiatement précédés. Et je ne t'ai pas particulièrement identifié comme un farouche opposant à la chose.
nexus4 a écrit:Tu as lu les lumières de Lamalou avant 2016 ? Tu vas me dire que "Ah oui il se trouve que c'est le seul 48CC que j'ai lu entre 90 et 95"... Autre excuse en vue "Non mais moi je ne suis pas auteur". Ce serait vraiment botter en touche. Ca ne t'a jamais empêché d'avoir un avis.
Même Delcourt pour ses 20 ans ne l'a pas cité la même année dans son film d'auto-célébration. Il y a surtout eu un émoi soutenu par Morvan, qui a scénarisé la moitié des votants, et qui a fait une promo d'enfer.
Depuis que tout le monde vote, c'est devenu des campagnes promotionnelles sur les réseaux sociaux. On y va de son billet, de son appel, de sa lettre ouverte. C'est devenu une lutte d'influence.
Pour être honnête, je n'ai aucun avis sur le sujet Wendling. Je ne connais pas son boulot, mais il se trouve que beaucoup d'auteurs la respectent, de ce que j'ai cru comprendre. Ce que je voulais pointer dans mon texte, ce n'est pas tant de légitimer tel ou tel auteur, c'est que l'argument de campagnes politisées sur les réseaux sociaux ne tient pas quand on considère les votes successifs, qui montrent une réelle constance. Non, les auteurs ne sont pas de frêles fétus de paille influençables que le moindre post sur Facebook va faire pencher pour untel ou unetelle. C'est même d'ailleurs un peu ennuyeux, je trouve, de retrouver d'une année sur l'autre les mêmes noms dans le dernier trio. Stéphane Beaujean avait d'ailleurs plus ou moins confirmé, il me semble, que Takahashi n'était pas loin du trio de tête de l'année précédant son Prix.
Par contre, ce que cela montre bien, c'est combien on connaît mal ce que pensent au global les auteurs sur leur propre médium, de quels sont les noms qu'ils retiennent comme étant importants et ceux qui sont à leurs yeux plus dispensables. Et de devoir reconnaître, au vu des votes successifs, que l'on n'est pas vraiment du côté des best-sellers qui squattent les têtes de gondoles, mais au contraire qu'il y règne une forme d'éclectisme que je trouve, personnellement, plutôt réjouissant.