Marapelisse a écrit:cronos59 a écrit:Je n'ai pas accès à l'intégralité de l'article mais si on regarde un peu le parcours de Bruno Lochard il fait une école de bd dans sa jeunesse et de la a aujourd'hui il a 3 albums à son actif a 53 ans passés. On peut se demander si c'est vraiment un professionnel...
Les gens qui se prennent une année sabbatique voire + pour réaliser leur rêve c'est un peu des chômeurs, a partir de la si leur situation dure on va pas s'étonner qu'ils soient aux allocs.
On ne va pas prendre un cas particulier pour résumer le sujet. Ce qui est important ici, à mon avis, est de montrer que quel que soit son talent (mis à part quelques dizaines d'auteurs qui vivent bien voire très bien de leur travail), s'en sortir dans le milieu de la bd n'est pas évident.
On connait tous de superbes auteurs qui sont obligés d'avoir un emploi à côté (type professeurs, graphistes...) afin de pouvoir sortir des titres dans le cadre du 9ème art.
Tel était mon propos
Et le mien, c'est de rappeler à tout le monde que le milieu de la BD n'est pas le seul concerné.
Les artistes en général, parce qu'ils refusent souvent d'être salariés (ils veulent être "libre") ont généralement un métier alimentaire. L'autre soir, le chanteur d'un groupe alsacien, dont un sujet était diffusé dans le JT régional, était salarié du Conseil régional.
J'ai aussi fait la connaissance d'un musicien, surveillant dans une école publique, qui a progressivement augmenté son temps partiel, au fur et à mesure que sa musique (il était compositeur) le faisait vivre.
Une grand partie des sportifs de très haut niveau (championnats d'europe ou du monde) ne vivent pas de leur sport, sont salariés d'entreprise ou fonctionnaire (les athlètes et skieurs douaniers, par exemple). Eux aussi vivent leur passion sans en vivre.
Et, encore une fois, n'oublions pas la précarité des créateurs d'entreprise, qui peuvent tout perdre, et ne gagnent souvent pas d'argent pendant des mois/années.