Karzak a écrit:...
Bref, tout ça pour dire : comment on fait ? Comment on limite ? Sur quelle base ? Ne prend-on pas le risque de passer à côté de talents qui pourraient émerger ? Le limitation ne va-t-elle pas profiter aux auteurs déjà en place au risque de sacrifier une génération de talents potentiels ?
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Bravo, tu viens de décrire le dilemne permanent dans lequel vie un éditeur .
Si tu te lances dans un projet, c'est que tu tu as choisi un thème qui te botte et que tu y crois. Dans le cas de Rouquemoute, c'est l'humour adulte plus ou moins underground (Psikopat, Fluide, etc.). A partir de ce choix éditorial, tu montes ton catalogue et comme tu n'as pas de sous, tu bricoles (rééditions de vieux machins pas chers, tentatives de faire des coups (le Facaro est une grosse blaque, il n'a fait qu'un seul dessin qui est dérivé dans tout le bouquin) ou le Bouzard dont il est question) et, de temps en temps, tu proposes quelque chose d'un peu différent auquel tu crois encore plus (Le journal d'un puceau doit entrer dans cette catégorie, mais je ne suis pas dans la tête Mäel). Au final, tu espère que tout s'équilibre et que tu n'es pas tout seul à apprécier ces auteurs. Tu joues à la roulette dans un cadre (financier, thématique) que tu t'es imposé. Après c'est Inch'Allah et la queue du mickey.