luc Brunschwig a écrit:Bon, on va arrêter un instant de se taper dans le dos, pour regarder la réalité du succès d'Urban... car si on regarde les chiffres, le succès tarde à apparaître et risque même de nous échapper (au profit de qui... de quoi ? peut-être de rien du tout en ces temps incertains)...
Je viens d'avoir les chiffres de la mise en place de l'album. C'est mauvais... pas catastrophique, beaucoup d'auteurs seraient heureux de bénéficier aujourd'hui encore d'une mise en place de... 5.000 ex., mais ce n'est pas bon au regard de l'investissement total de Roberto qui y a mis non seulement du temps, mais surtout énormément de talent.
Je ne travaille pas dans une maison d'édition (quoique j'ai commencé des démarches pour essayer d'y rentrer !) mais est-ce mi septembre était un bon moment pour sortir un tome 1 d'une nouvelle série ?!
Je m'explique, comme les libraires, j'ai jeté un oeil au planning octobre / novembre : la quantité de gros tirage (+ de 100 000 ex. de base) qui sort en cette période est ahurissant ! (sans compter la préparation des cadeaux de fin d'année avec toutes les intégrales et tirages spéciaux !)
Ils ne peuvent pas faire sans ces albums là qui doivent représenter un chiffe d'affaire très important, les temps sont durs aussi pour eux et donc, ils ont besoin de place dans leur librairie pour mettre tous ces albums ! Et en prévision, ils commandent peu en septembre pour éviter de faire trop de retours pour libérer de l'espace et préfère recommander si un "inattendu" se vend bien !
Evidemment, ils ne sont pas tous comme çà, il y a les amoureux du métier et des petites pépites (comme Urban) qui ont une place de choix et sont vivement conseillées par ces meme libraires, mais et les grosses enseignes ?
rendement - rendement - rendement !!!