xof 24 a écrit:Petite remarque sur l'effet de crise dans le monde de la BD
Ce matin je suis passé dans un supermarché (voir un super supermarché) où avant il y avait deux trés grand rayons de BD.Un côté tout les Grand forlat du style Lanfeust et autre Blacksad, de l'autre le côté Jeunesse avec du Boulet Bill, Gaston Lucky Luke et Titeuf
Là le rayon grand format est diminué de moitié l'autre partie étant consacré au Manga. La partie jeunesse reste présente mais envahi par Simpson et cie.
Preuve en est que le secteur BD perds de son impact.C'est peut être compensé par le manga mais celà n'augure rien de bon...
Thierry_2 a écrit:dans l'étal de nouveautés du Cora près de mon bureau, les intégrales occupent entre 30 et 50 % de l'espace
et les vraies nouveautés ?
botachris a écrit:Chez un vrai libraire
nexus4 a écrit:Je vois pas trop le rapport. Grouper la distrib sur un jour de la semaine ou du mois, c'est juste de l'optimisation logisitique.
Enigmatik a écrit:nexus4 a écrit:Je vois pas trop le rapport. Grouper la distrib sur un jour de la semaine ou du mois, c'est juste de l'optimisation logisitique.
oui ça fait des camions en moins sur les routes
Giuliano a écrit:Non. Ca cela semble logique. Le budget editeur est très différent de celui d'une librairie. Et ils doivent avoir une trésorerie plus conséquente que nous. Notamment pour absorber les echecs commerciaux...
Le système qui permet les retours d'ouvrages invendus en contrepartie d'un avoir est d'une grande perversité. Quand les ventes diminuent, les retours en provenance des librairies augmentent. Pour couvrir et compenser les avoirs, les éditeurs produisent plus de livres. La machine s'emballe. C'est le système de cavalerie.
luc Brunschwig a écrit:Bon, on va arrêter un instant de se taper dans le dos, pour regarder la réalité du succès d'Urban... car si on regarde les chiffres, le succès tarde à apparaître et risque même de nous échapper (au profit de qui... de quoi ? peut-être de rien du tout en ces temps incertains)...
Je viens d'avoir les chiffres de la mise en place de l'album. C'est mauvais... pas catastrophique, beaucoup d'auteurs seraient heureux de bénéficier aujourd'hui encore d'une mise en place de... 5.000 ex., mais ce n'est pas bon au regard de l'investissement total de Roberto qui y a mis non seulement du temps, mais surtout énormément de talent.
On essaie de vous donner le meilleur de nous, en espérant que ce sacrifice (prendre son temps c'est autant d'argent qui ne rentre pas pour assurer la qualité plutôt que la quantité, mais il y a un moment où il faut que la qualité rencontre le succès, sinon, c'est l'accumulation de difficultés financières, la frustration et au final, la démotivation...
Je ne dis pas que c'est ce qui va arriver, je ne nous le souhaite pas, mais honnêtement, c'est désespérant de tant donner pour se fracasser contre des murs d'indifférence. Pas ceux de la critique, mais celles des lecteurs et de ceux qui sont sensés faire le lien entre nous, les auteurs et vous, qui nous lisez...
Alors que vous dire, parlez des BD que vous aimez autour de vous, faites les lire, acheter... mais c'est clair qu'on ne pourra pas continuer d'offrir des albums de qualité, sans votre soutien...
luc Brunschwig a écrit:Bon, on va arrêter un instant de se taper dans le dos, pour regarder la réalité du succès d'Urban... car si on regarde les chiffres, le succès tarde à apparaître et risque même de nous échapper (au profit de qui... de quoi ? peut-être de rien du tout en ces temps incertains)...
Je viens d'avoir les chiffres de la mise en place de l'album. C'est mauvais... pas catastrophique, beaucoup d'auteurs seraient heureux de bénéficier aujourd'hui encore d'une mise en place de... 5.000 ex., mais ce n'est pas bon au regard de l'investissement total de Roberto qui y a mis non seulement du temps, mais surtout énormément de talent.
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