Lapin Moutarde a écrit:https://www.snacbd.fr/ les auteurs en ont raz le bol d'être tondu !
Ne pas inverser les rôles, en montrant du doigt les auteurs. Ces gens là sont des artistes qui passent 12-14h/jour devant leur planche à dessin parfois 7J/7 je pense qu'ils ont droit d'avoir suffisamment d'argent d'avance pour vivre et faire sereinement leur album et non angoisser sur leur table à dessin pour savoir comment ils vont faire pour bouffer pendant la réalisation de l'album avec les miettes que leur laissent les éditeurs.
LeJoker a écrit:On a vu ça pour la musique.
tzynn a écrit:Rapporté à 2000 exemplaires vendus, les lecteurs sont donc priés de payer 102€ l'album, hors autres frais annexes comme l'édition, l'impression, la distribution, les taxes et le libraire.![]()
Nirm a écrit:tzynn a écrit:Rapporté à 2000 exemplaires vendus, les lecteurs sont donc priés de payer 102€ l'album, hors autres frais annexes comme l'édition, l'impression, la distribution, les taxes et le libraire.![]()
Tant qu'à faire dans l'absurde, autant aller au bout.
Le tirage à l'italienne est de 8000 exemplaires je crois et se revend déjà à 80€ sur la bay.
Celui de canal BD se revend à 70€ et doit dépasser les 5000.
L'édition normale doit déjà atteindre les 10 000 ventes, disons 7 000.
Donc 20 000 exemplaires écoulés. On passe à 10,2€ pourtant il est vendu 16 en moyenne...
Pourquoi vouloir fixer un prix en fonction des ventes ?![]()
Nirm a écrit:Parce qu'à part quelques tweets et 3 posts Facebook qu'est-ce qu'il y a comme promo sur des titres sans tête d'affiche ?
LeJoker a écrit:Vers l'Infini et au-delà.
Nirm a écrit:L'éditeur et le distributeur devraient être fondus dans le même poste dans le cas des gros éditeurs et ne pas prendre 55% du gâteau (et pour les petits en volume de vente par exemple).
Nirm a écrit:tzynn a écrit:Rapporté à 2000 exemplaires vendus, les lecteurs sont donc priés de payer 102€ l'album, hors autres frais annexes comme l'édition, l'impression, la distribution, les taxes et le libraire.![]()
Tant qu'à faire dans l'absurde, autant aller au bout.
Le tirage à l'italienne est de 8000 exemplaires je crois et se revend déjà à 80€ sur la bay.
Celui de canal BD se revend à 70€ et doit dépasser les 5000.
L'édition normale doit déjà atteindre les 10 000 ventes, disons 7 000.
Donc 20 000 exemplaires écoulés. On passe à 10,2€ pourtant il est vendu 16 en moyenne...
Pourquoi vouloir fixer un prix en fonction des ventes ?![]()
L'auteur crée un livre.
L'éditeur achète ce livre, auquel il croit et qu'il va défendre.
Le libraire est chargé de le mettre à la disposition du public.
Donc la balle est dans le camp du seul qui ne travaille pas en volume ?
Pour moi, l'éditeur devrait acheter le bouquin, quitte à négocier une partie en droit d'auteurs.
Alors oui, ça ferait peut-être moins de bouquins édités mais aussi plus de visibilité pour chacun, les libraires pourraient les travailler, les faire vivre pour qu'ils rencontrent leur public etc. Et donc pas besoin de faire 2 bouquins dans l'année si un seul est bien rémunéré.
De la même manière, proposer des retours payant sur des périodes courtes c'est encore une fois réduire la vie d'un livre pour ne pas assumer les risques, côté éditeur. Ces retours devraient être possible sur de plus grosses périodes.
L'éditeur et le distributeur devraient être fondus dans le même poste dans le cas des gros éditeurs et ne pas prendre 55% du gâteau (et pour les petits en volume de vente par exemple).
Les éditeurs parlent de pub et du budget inhérent mais ce serait bien qu'ils le chiffrent réellement et le justifient.
Parce qu'à part quelques tweets et 3 posts Facebook qu'est-ce qu'il y a comme promo sur des titres sans tête d'affiche ?
tzynn a écrit:
Pour ton exemple, tu prends un des plus gros best sellers de l’année, mais combien de bd tirent à 250k exemplaires en premier tirage?Le but est de trouver le point de rentabilité minimum qui convienne à toute la chaine. Et il est démontré qu’à 2k exemplaires, il n’est pas possible de faire vivre tous les acteurs actuels, même avec des droits à 40 ou 50% pour les auteurs.
Brian Addav a écrit:alors pourquoi s'obstiner à éditer des bouquins qui ne se vendent pas ?
pardon, pourquoi continuer à éditer des bouquins qui se vendront à très peu d'exemplaires, et donc ne permettront pas une rémunération correcte pour leurs auteurs ?
et pourquoi en éditer autant ? puisque sur les 5000 titres qui sortent par an, la majorité est dans ce cas ?
c'est bien que qq part, pour certains, ces bouquins qui se vendent à très peu d'exemplaires au cas par cas, mis bout à bout, ça doit rapporter suffisamment pour qu'on continue à les éditer...
LeJoker a écrit:
Typique de l'idéologie de Gauche.
Les professionnels de la culture par leur métier sont supérieurs aux autres, donc, contrairement aux autres travailleurs, ils ont le droit d'avoir suffisamment d'argent d'avance pour faire tranquillement leur album comme ils veulent quand ils veulent. Avec salaires garantis, ventes garanties, charge donnée au reste de la société de travailler pour permettre d'alimenter en fric leur régime dérogatoire "magique".
tzynn a écrit:La balle est dans le camp du seul pour qui ça doit changer. Pourquoi les autres iraient spontanément vouloir gagner moins? Ils n’ont aucun intérêt à bouger le petit doigt. Donc seuls les auteurs peuvent faire bouger les lignes. Mais ce n’est pas avec des déclarations comme celles lues plus haut que qlq chose va bouger. Les éditeurs / distributeurs doivent probablement même se bidonner autour d’un bon verre en se repassant le script de la dernière conférence
Pour ton exemple, tu prends un des plus gros best sellers de l’année, mais combien de bd tirent à 250k exemplaires en premier tirage?Le but est de trouver le point de rentabilité minimum qui convienne à toute la chaine. Et il est démontré qu’à 2k exemplaires, il n’est pas possible de faire vivre tous les acteurs actuels, même avec des droits à 40 ou 50% pour les auteurs.
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