nexus4 a écrit:"La bande dessinée, ce n’est pas un métier en soi. Cela devient un métier quand on vend."
Ce que je me demande c'est si il le pense vraiment et le défend mordicus,
ou si il pense avoir dit une connerie mais que l'orgueil l'empêche de le reconnaître.
Pouffy a écrit:nexus4 a écrit:"La bande dessinée, ce n’est pas un métier en soi. Cela devient un métier quand on vend."
Ce que je me demande c'est si il le pense vraiment et le défend mordicus,
ou si il pense avoir dit une connerie mais que l'orgueil l'empêche de le reconnaître.
Vu sa position à mon avis il le pense.
Tu es éditeur et tous les jours tu reçois quantité de projet (voire parfois des BD finalisées) alors que tu n'as rien demandé. Tu n'as plus qu'à piocher.
tzynn a écrit:Avec ça on n'est pas très avancé. Est-ce qu'il y a des propositions plus concrètes quelque part? J'ai été voir la charte, ça aide pas. Ils ont pas une proposition claire, simple et nette ? Un truc avec des chiffres dans un tableau qui permet de discuter de manière globale avec les éditeurs et toute la chaine?
tzynn a écrit:Comme on ne sait toujours pas ce que veulent réellement les auteurs en pratique, difficile de juger ou de parler en leur nom.
Les États généraux du livre Tome 2 ont fait salle comble à la Maison de la poésie à Paris. Devant les représentants des éditeurs et des pouvoirs publics, les auteurs ont fait entendre leur revendication sur un taux de droits minimum, et leur condamnation de la surproduction.
Brian Addav a écrit:Moi qui croyait que les auteurs voulaient toucher sur le prix de vente des bds une part beaucoup plus en relation avec le travail réellement effectué sur l'objet vendu, et non être ceux qui touchent le moins alors que c'est eux qui sont la base du produit...
suis-je bête...
Lapin Moutarde a écrit:tzynn a écrit:Comme on ne sait toujours pas ce que veulent réellement les auteurs en pratique, difficile de juger ou de parler en leur nom.
bah si on sait ce qu'ils veulent, déjà ils ne veulent plus travailler pour des tarifs de misère ( avance de 4000€ pour faire un album , sachant qu'un album prend entre 9 mois et 1 an à faire, j'aimerais bien comprendre comment on fait pour vivre 1an avec 4000€)
Pour très bien vivre de la bande dessinée, il faut qu'un éditeur vienne te chercher pour reprendre une série à succès et du coup tu en vivras bien puisque la série a une notoriété et donc pas de problème, ça se vendra, même si tu dois suivre le style d'un autre et pas le tien et aussi même si t'es enfermé dans une espèce de charte que tu dois suivre à la lettre pour plaire à la fanbase. Bref, ton travail se vendra, tu en vivras mais ce que tu feras restera sans âme.
Marini travaille vite et bien
yannzeman a écrit:Lapin Moutarde a écrit:bah si on sait ce qu'ils veulent, déjà ils ne veulent plus travailler pour des tarifs de misère ( avance de 4000€ pour faire un album , sachant qu'un album prend entre 9 mois et 1 an à faire, j'aimerais bien comprendre comment on fait pour vivre 1an avec 4000€)
A cette avance s'ajoute, pour un auteur qui a déjà réalisé d'autres albums avant, les ventes de ces précédents albums, qui rapportent chaque année quelque chose. Mais bien sur, là encore, c'est en fonction de la qualité du travail (et de la rapidité de l'auteur, on y revient toujours). Et c'est encore mieux si l'auteur travaille sur une série.
Lapin Moutarde a écrit:bah si on sait ce qu'ils veulent, déjà ils ne veulent plus travailler pour des tarifs de misère ( avance de 4000€ pour faire un album , sachant qu'un album prend entre 9 mois et 1 an à faire, j'aimerais bien comprendre comment on fait pour vivre 1an avec 4000€)
Pour très bien vivre de la bande dessinée, il faut qu'un éditeur vienne te chercher pour reprendre une série à succès et du coup tu en vivras bien puisque la série a une notoriété et donc pas de problème, ça se vendra, même si tu dois suivre le style d'un autre et pas le tien et aussi même si t'es enfermé dans une espèce de charte que tu dois suivre à la lettre pour plaire à la fanbase. Bref, ton travail se vendra, tu en vivras mais ce que tu feras restera sans âme.
Bolt a écrit:(pour abonnés à livreshebdo.fr)Les États généraux du livre Tome 2 ont fait salle comble à la Maison de la poésie à Paris. Devant les représentants des éditeurs et des pouvoirs publics, les auteurs ont fait entendre leur revendication sur un taux de droits minimum, et leur condamnation de la surproduction.
10% minimum de droits d’auteur, ce n’est pas gagné
Samantha Bailly - autrice jeunesse, présidente de la Ligue des auteurs professionnels, Vice-Présidente de la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse - a insisté sur la nécessité de reconnaître l’auteur comme un « corps » et non plus comme seulement un « esprit » : « Dans le secteur, nous sommes uniquement vus par le prisme de nos oeuvres », a-t-elle insisté.
Olivia Guillon a expliqué cette précarisation des auteurs par une tendance générale, qui est d’envisager la valeur économique de l’oeuvre, et non sa valeur sociale et culturelle : « L’oeuvre a une valeur indépendante de sa valeur de marché », a-t-elle expiqué.
Léonor de Recondo, romancière, a ainsi demandé aux auteurs de « reconnaître leur propre valeur lors de la signature des contrats, et de parler de l’aspect pécuniaire de leur activité :
Bien que la majorité des auteurs réclame d'être reconnus comme acteurs économiques, certains ont fustigé Vincent Montagne (Président de Média-Participations & Président du Syndicat National de l'Edition) lorsqu'il a parlé des auteurs comme part d'un marché et d'une industrie. Une autrice dans l’assistance l’a ainsi violemment pris à partie pour rappeler que les auteurs sont avant tout des passionnés.
kilfou a écrit:Mais vous croyez que combien d'auteurs remboursent l'avance sur droits ? C'est devenu l'exception, pas la norme malheureusement...
Mr Degryse a écrit:Marini travaille vite et bien
Cela se discute. Son boulot est moins peaufiné qu'avant et cela se voit. Et rapide cela se discute. Cela fait cobien de temps depuis le dernier les aigles de Rome. Il vit surtout de tous les dessins , illustrations, planches qu'il vend beaucoup et qu'il produit à la chaine.
tzynn a écrit:Et pendant ce temps-là, Marini trolle ses petits collègues
Thierry_2 a écrit:tzynn a écrit:Et pendant ce temps-là, Marini trolle ses petits collègues
Marini va reprendre B&M ?
nexus4 a écrit:Schuiten fait le SAV au Figaro de son interview à ActuaBD :
http://www.lefigaro.fr/bd/francois-schu ... s-20190606
Faire de la bande dessinée devient une équation de plus en plus complexe. On ne peut plus se permettre de ne faire que cela. Alors que selon moi, pour bien faire de la BD, on devrait être dans la concentration. Il faut du temps. Je sais que pour certains, l’affaire peut sembler bien légère. Mais j’estime que la bande dessinée est quelque chose de sérieux.
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