moi-même a écrit:: ?: en quoi, au juste, était-il incroyable ?Pat1065 a écrit:[…] Et il y a aussi eu ce Lightning-là chez les Britanniques, un avion assez incroyable pour son époque ; )
Cabarezalonzo a écrit:De mémoire, je crois qu'il s'agissait du premier intercepteur bisonique opérationnel de supériorité aérienne […] chez nos voisins britanniques. Biréacteur, […] les réacteurs étaient superposés […]. Une autre de ses caractéristiques […] est son type d'aile en flèche. […]
[…] cette aile ne devait pas être étrangère aux remarquables performances de ce jet.
Son équipement électronique (radar, etc...) et sa capacité d'emport de missiles et de munitions diverses ont certainement concouru à son succès et à ses capacités opérationnelles. Mais à la base, il fallait une cellule bien pensée.[…]
pour ces réponses éclairantes !… qu'une prétendue fondue d'aviation n'aurait pas dû ignorer… Du coup, ça m'a poussé à me (re)plonger dans ma "doc"… et à y (re)trouver ce qui a été doctement exprimé ci-avant !Pat1065 a écrit:[…] pour faire simple : ses performances (et c'est la seule chose qui compte vraiment pour un avion de combat).
Conçu dans les années 50 en tant qu'intercepteur pur contre les bombardiers soviétiques à haute altitude. Des performances d'accélération, de vitesse max et des taux de montée hallucinants pour cette génération […]. Seul appareil européen de l'époque capable d'intercepter un U2 voire le Concorde […].
[…] Et une excellente manœuvrabilité malgré sa taille, au moins comparable au Mirage III globalement.
Mais un (TRÈS) gros défaut : une autonomie ridicule […] un peu améliorée par la capacité à ravitailler en vol sur certains exemplaires ou des réservoirs additionnels plaqués au fuselage.
Et donc bien moins polyvalent que le Mirage III.
Voilà, déjà trop long, fin du HS : -D
JYB a écrit:[…] Dans le dossier du volume 18, un article parle de la revue Pistolin […] Je découvre dans cet article le visuel de la "titraille" de Pistolin n°39 (du 1er novembre 1956 […] ce titre, directement d'après le visuel publié dans le dossier Hachette : […] On constate que le visuel n'est pas propre. […] C'est le visuel sur la page du site Malabar qui a les défauts cités plus haut, et donc on comprend que Hachette a copié le fichier de la page du site de Malabar, sans le nettoyer.
Pourtant, il était facile pour Hachette de présenter un visuel propre, car des numéros propres et intacts de Pistolin existent. A preuve, voici le même visuel, mais sans taches ni salissures ni déchirure, et avec des couleurs bien calées :
Ce visuel, je viens de le faire d'après le numéro 39 de Pistolin que je détiens dans ma collection personnelle, et je l'ai à peine retouché ; mais je sais que pas mal de collectionneurs ont des Pistolin en bon état chez eux...
Erik Arnoux a écrit:[…] j'imagine que pour eux, mettre une Une crade et tachée en exergue "fait" vieux et donc authentique...
J'étais sur le point d'approuver la thèse de "Erik Arnoux". Mais finalement, l'explication de la facilité est encore plus convaincante.JYB a écrit:[…] Dans ce cas, Hachette aurait montré des visuels crades et tachés à chaque fois qu'il y a un document ancien dans les dossiers des albums...
Mais non, c'est simple : par facilité, Hachette a pris le premier visuel trouvé d'un clic sur le Net...
Bien vu, encore une fois !JYB a écrit:[…] un visuel d'une double page du même numéro 39 de Pistolin […] présente la rédaction du journal, avec ses journalistes, responsables et dessinateurs. Or, ce visuel est lui aussi repiqué, sans modification ni nettoyage, d'une page du site de Malabar que je citais plus haut, page dont voici le lien :
http://www.mr-malabar.fr/dessinateurs_l ... rance.html
Il y a exactement les mêmes petits défauts (taches, mini-déchirures...) que dans la double page publiée dans l'album Hachette.
C'est cette facilité à trouver rapidement, en un clic (non, en deux clics, puisqu'il y a deux visuels...), des documents iconographiques rares, qui aurait pu inciter Hachette à passer un peu de temps à nettoyer les visuels.
À présent que je me sens plus instruite en matière de P-1 Lightning, j'ose avancer l'idée que celui qui est illustré ici (par A. Weinberg) doit en être la version biplace T Mk 5, en raison de son aspect macrocéphale.JYB a écrit:[…] Pour faire la liaison avec ce qui était dit précédemment sur les avions BAC Lightning, il a aussi écrit anonymement pour une 6e série avec des pilotes, Dan Cooper, dont un épisode […], L'escadrille des Jaguars, met en scène un Lightning, que voici par exemple dans la planche 26 : […].[…] Je m'aperçois en écrivant ces lignes que Charlier a donné naissance à une série sur un cowboy, à une série sur un pirate, ..., mais à rien moins que deux séries sur des pilotes ! : bravo:
Splendide !JYB a écrit:[…]Un internaute intéressé par nos discussions […] m'a envoyé un mail pour me dire ceci […] : "Le Lightning dessiné est un appareil d’entraînement biplace (premier du type avec une dérive arrondie) qui n’est entré en production qu’en 1962 :À présent que je me sens plus instruite en matière de P-1 Lightning, j'ose avancer l'idée que celui qui est illustré ici (par A. Weinberg) doit en être la version biplace T Mk 5 […]JYB a écrit:[…] un Lightning, que voici […] : […].
http://airvectors.net/aveeltg.html"
L'histoire a été écrite et dessinée courant 1961, donc, si le Lightning n'est entré en production qu'en 1962, Charlier et Weinberg avaient un temps d'avance […]
Fonduedaviation a écrit:(...) J'étais sur le point d'approuver la thèse de "Erik Arnoux"
Oui,, c'est vrai.Erik Arnoux a écrit:Fonduedaviation a écrit:(...) J'étais sur le point d'approuver la thèse de "Erik Arnoux"
Pourquoi les guillemets ? C'est mon vrai nom, hein... : -D
JYB a écrit:Toujours pareil (voir mon discours d'il y a trois semaines ou un mois, ici-même) : on brandit, un peu trop facilement à mon goût, le mot "fiction" pour justifier ou pardonner les incohérences - approximations - erreurs documentaires - ignorances - étourderies (rayer les mentions inutiles) dans les scénarios de Charlier. Et (voir mon discours encore), ça dépend où l'on met le curseur, entre la position "fiction extrême" qui permet toutes les extravagances, et la position "réalisme" qui oblige à une bonne dose de sérieux, dans les séries BD Buck Danny, Tanguy & Laverdure et Dan Cooper (dans les épisodes écrits par Charlier, pour ce qui est de cette série ; je ne parle pas des épisodes écrits par Weinberg dont certains confinent à la science fiction pure, voire au genre fantastique).Fonduedaviation a écrit:A propos de ce T4, comme du Breguet Taon, que Charlier, Weinberg ou Hubinon aient mis en scène opérationnelle des appareils pas encore en production (ou bien encore prototype) dans la vraie vie relève sans doute de leur licence d'auteur de fiction.
On ne peut pas nier que les avions Breguet Taon et BAC Lightning biplace aient existé. Donc, tout va bien ? Mais le Lightning repéré plus haut n'était pas encore en service quand la BD L'escadrille des Jaguars a été réalisé. Alors...? Quant au Breguet Taon, il n'a jamais été en service. Donc, tout s'écroule ?
Au sujet du Breguet Taon, il faut savoir qu'à l'époque où la BD L'escadrille des Jaguars été imaginée, écrite puis dessinée, on voyait régulièrement de la pub pour lui dans Aviation Magazine, la revue française à laquelle Charlier était abonné. La revue faisant tout pour soutenir les activités du monde aéronautique français et des constructeurs français, son contenu laissait croire que le Taon serait l'avion du futur dans l'Armée de l'air. Charlier a dû y croire aussi, et il a mis en scène le Taon en étant persuadé que cet avion serait bientôt en service. En fait, le Taon a fait un "flop" et il n'a pas eu de suite. Pas de chance...
Je lis sur Wikipedia - je n'ai pas la science infuse - que le Taon a été développé dans le cadre d'un appel d'offres de l'OTAN pour moderniser et uniformiser les forces aériennes d'Europe et du Canada. Les avions vus dans la BD L'escadrille des Jaguars proviennent de différents pays, et peut-être que Charlier a voulu faire la promotion du Taon à travers la BD... Problème : un des autres avions de la BD est le Fiat G91, un avion italien, qui fut aussi un des concurrents du fameux appel d'offres de l'OTAN, et c'est justement ce G91 qui a été choisi et qui a gagné l'appel d'offres... Cette simple donnée historique fait que le deux avions ne pouvaient pas se retrouver ensemble dans une mission de l'ONU : c'est soit l'un, soit l'autre. Re-pas de chance...
Mon idée est que, tant qu'un avion n'est pas officiellement et réellement en service, on ne le met pas en scène dans une BD dite réaliste où il est censé être en service au sein d'une force aérienne réelle et nommément citée. Mais je me rends bien compte que pour beaucoup de lecteurs, cette idée est nulle et non avenue, et que la plupart des lecteurs n'ont rien à faire que l'avion existe ou pas, ou même qu'il ressemble à une caisse à savon ou à un fer à repasser... Pourtant, les autres avions de la BD existaient et étaient en service, eux : on y voit un Hunter belge, des Sabres honduriens, des Super Sabre canadiens et américains, des Lightning de la Royal air force (on en a parlé plus haut), des Thunderstreak allemands, etc. Pour un simple question de cohérence, j'aurais vu tous les avions de chaque armée de l'air représentés dans la BD comme étant réellement en service au moment où la BD a été réalisée. Sinon, si c'est une fiction où les auteurs peuvent faire ce qu'ils veulent, pourquoi se sont-ils décarcassés à montrer essentiellement des avions réels, et qui plus est, réellement en service au sein des Armées de l'air citées...? Quelque chose m'échappe dans cette affaire...
A noter une curiosité : le Breguet Taon a donné naissance, quelques années plus tard, à un autre avion lancé par la firme Breguet, qui, après association avec la firme anglaise BAC (celle du Lightning, encore lui), deviendra le Jaguar. Jaguar : comme dans le titre de l'aventure L'escadrille des Jaguars où figurent les deux avions Taon et Lightning... (mais la page Wikipedia ne parle pas du projet successeur devenu le Jaguar ; je m'en souviens d'après mes lectures anciennes, j'espère que nos spécialistes confirmeront...)
Philou a écrit:
J.M. Charlier n'a jamais indiqué dans son scénario que l'avion français était un "Taon" et de même n'a jamais indiqué le "Lightning" comme devant figurer la série.
Pour mémoire c'est Weinberg qui était censé être le créateur du scénario et qui payait J.M. Charlier sur ses droits d'auteurs.
A ce jour, l'épouse de j.M. Charlier ne touche pas un centime sur les droits des albums scénarios par J.M. Charlier.
Pour résumer, Weinberg modifiait le scénario à sa guise car il était le propriétaire de la série et des personnages principaux.
Philou a écrit:[url].https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/ ... e=60965846[/url]
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