Puisque je ne suis pas (encore) muselée (tant que je respecte la charte de bonne conduite du forum) alors je vais poursuivre l'exposé de mes petites réflexions.L'Ombre Jaune a écrit:Je m'associe aux lecteurs intéressés par les explications de JYB et de Fonduedaviation. On apprend pas mal de choses peu connues, et si j'ai envie de lire en diagonale, je le fais et reviens plus tard.
Et puis c'est beau de voir cette passion et cette rigueur dans la recherche.
Faut pas faire trop attention aux grincheux, minoritaires.
Qu'il soit bien clair : il n'est pas question de dénigrer ce scénariste aux qualités fantastiques ! Et quel bourreau de travail !!
J'ajouterai encore que l'un de ses atouts les plus admirables, c'est la qualité de son expression en langue française ! Toujours précise et concise !
Dans mes calculs, j'ai omis une élément important : le franchissement des différents fuseaux horaires.moi-même a écrit:[…] * il vole toute la nuit et se pose à Yarrow "un peu avant l'aube" ;
=> nous ne savons pas précisément dans quelle saison nous sommes (hiver ? été ?) ; mais comme il y a de la nuit, on ne doit pas être en plein été ; c'est peut-être le printemps. Avec un début de l'aube vers 4 ou 5 heures ("soleil"). Donc atterrissage après une douzaine d'heure de vol. Belle autonomie tout de même !
Avec une vitesse de croisière de l'ordre de 250 nœuds, L'avion a dû parcourir 3000 nautiques. Ce qui, en vol orthodromique, correspond peu ou prou au trajet Californie - Thulé.
Ou alors il a volé très lentement (vitesse économique, 150 nœuds ?) et ça ferait 1800 nautiques ? Donc un aérodrome aux environs du Grand Lac des Esclaves ? Y a un patelin du nom de Yellowknife, dans ce coin-là. Yellowknife ? Yarrow(knife) ? Lequel est bien situé au sud du cercle arctique, à ~300 nautiques.
Distance que le DC-6 met une heure à parcourir. Il accélère donc.
Et puis l'aube qui se levait déjà lors de l'atterrissage à "Yarrow", se lève à nouveau, trois heures (ou quatre ?) après son départ de "Yarrow". Il doit être huit heures du matin. Et "voici le jour", dit Buck. A Thulé c'est la tempête de neige, alors que pour le DC-6, le temps est clair et dégagé. Il y a même "une superbe aurore boréale" ! […](À suivre…)
De la Californie à Thulé, vont ainsi défiler cinq fuseaux horaires. Ce qui raccourcit en fait le temps de vol d'autant.
En revanche, justement, si l'aube se lève lors de l'arrivée à "Yarrow" (5 heures du mat. ?), trois heures (de vol) plus tard (au nord de Thulé) c'est quasiment la fin de la mâtinée, et non "voici le jour".
(À suivre… si amateurs).

















