danielsansespace a écrit:Avec toutes ces critiques négatives, et pour vérifier l'étendue des dégâts, j'ai commencé à me relire le Gondwana hier soir en édition noir et blanc.
Eh bien après 16 pages, c'est que du plaisir.
J'ai trouvé que le dessin était riche en décors, c'est peut-être l'épisode où il y a le plus de femmes, avec le parti pris de leur donner un rôle de premier plan (et le droit des femmes est évoqué dans les dialogues)... bref, je le trouve même plus intéressant qu'à la première lecture, au moins dans ces premières pages, et je me souviens que la suite m'avait bien plu, avec les rôles originaux prêtés à Olrik et Mortimer notamment.
Je ne comprends vraiment pas l'acharnement contre cet épisode.
C'était en plus l'époque aussi où Juillard faisait tout le dessin me semble-t-il. (J'ai toujours un peur d'une intervention plus malhabile d'Etienne Schreder).
D'un autre côté, il est de coutume d'encenser le Ted Benoît de l'Affaire Blake, alors que je l'avais trouvé plus à mon goût dans l'Etrange Rendez-vous. Au contraire, L'affaire est l'album qui m'a le moins intéressé... Comme quoi, il faut laisser chacun apprécier ce qu'il veut... Et on peut être fan de Jacobs et apprécier ces reprises de Juillard.
J'ai quand même hâte de lire le nouveau.
Une relecture récente des post Jacobs (hormis des trois derniers) m'a fait aussi réviser mes appréciations. Mais je suis globalement bon public. A la relecture, celui que j'ai le moins apprécié, sur le plan du scénario, est le second volet des "12 deniers". Dans mon souvenir, le moins bon à mon goût était "L'étrange rendez-vous", mais à la relecture, ça ne s'est pas confirmé. Dans la série Gondwana / Sarcophages, j'ai bien aimé l'épisode jeunesse à Simla, ainsi que la découverte de l'amour de jeunesse de Mortimer, et de sa probable fille (qu'on va retrouver ici) ... peut-être mon côté midinette...
J'avais trouvé assez réussi le scénario "pré Espadon" du Bâton de Plutarque, très habile. Quand à l'onde Septimus, je suis ravi qu'une suite semble bien prévue.
Globalement, je trouve ces reprises plus réussies que celles de Lefranc, pour lequel de bons épisodes peuvent succéder au pire...
Pour ce William S., je passerai outre les critiques négatives, et le prendrai sans états d'âmes ; seul bémol, la couverture (de base ou spéciale), que je trouve assez plate. J'aurais préféré celle de l'édition à l'italienne.