Blake et Mortimer : Le bâton de Plutarque

[Mister_Eko]

Message précédent :
Oui oui, nous qui aimons les albums de reprise, savons à quel point nous sommes risibles, cher Gaby.

[pierryves]

Oui oui, nous qui aimons les albums de reprise

Quoi, vous êtes deux !?

[Morti]

Oui oui, nous qui aimons les albums de reprise

Quoi, vous êtes deux !?

Même trois s'il en faut...enfin pas tous les albums mais certains sont tout à fait corrects...

[Blueskin Pierre]

Oui oui, nous qui aimons les albums de reprise

Quoi, vous êtes deux !?

Même trois s'il en faut...enfin pas tous les albums mais certains sont tout à fait corrects...

Et j'assume
(je n'ai pas lu Plutarque en pré-pub... donc pas d'avis sur celui-ci)

[Bouri]

Et op l'augmentation de 50 centimes par rapport au tome d'avant avec quasi 10 planches en moins, merci Dargaud.

[pierryves]

Excellente surprise ce Bâton de Plutarque !
Très bon album, le meilleur depuis La Machination Voronov.

[HOCHET Gabriel]

[icecool]

Pour ceux qui l'ont lu, et une fois passé tous les "articles pommades", vous pouvez lire mon analyse critique argumentée sur BD Zoom (et les avis qui suivent):
http://bdzoom.com/80941/patrimoine/%C2% ... ves-sente/

Celui-là, on n'a pas fini d'en parler à mon avis...

Yves Sente (dont j'ai apprécié le dernier XIII) a néanmoins annoncé la suite (sujet d'un futur album) dans le dernier Zoo le Mag : à la fin des années 1960, juste après Le Sanctuaire du Gondwana, l'action se déroulera en Angleterre et en Italie, pour une aventure à la fois archéologique et littéraire où la vie privée de Mortimer sera évoquée. Premier synopsis rédigé mais rien de définitif... Cet album ne devrait sortir qu'en 2016.

[Pacome]

Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais cela se laisse lire, j'aime bien le côté prologue, on lit ensuite les 3 tomes de l'Espadon sous un nouvel angle

Par contre, je persiste à penser que Sente est peut-être un bon technicien du scénario mais il manquera toujours à ses histoires ce petit plus (appelez cela inspiration, talent ...) qui fait qu'une BD sort du lot

Juillard continue à faire des couvertures moches

[Gorkh]

Je suis un homme de mauvais gout.
J'ai aimé le baton de Plutarque.
Certes, il y a peu de rebondissement mais le but de ce récit est plutot, comme le précise notre savant, d'offrir un prologue au secret de l'Espadon.
Finalement, j'ai plutot aimé ce récit d'espionnage qui laisse la part belle à Blake (ça change) meme si tout est cousu de fil blanc. J'ai aussi aimé les codes utilisés par les vilains pas beaux, ça m'a permis d'étendre ma culture
Au niveau du dessin, on a droit à du classique Blake et Mortimer. Donc ni plus ni moins que ce qu'on voulait.

Encore une fois, un chouette épisode de B&M mais peut-être encore plus que d'habitude.

Sinon, j'ai lu en format strip : pour avoir comparé avec l'édition "normale", le format strip permet de "mieux" voir les cases. La lecture est fluide. Un bel objet pas ruineux qui, je trouve, bénéficie d'une couverture moins moche que celle de l'édition normale

[Fantaroux]

Pareil j'ai trouvé l'exercice de style convaincant ! Bien meilleur que la suite de la Marque Jaune qui était très décevante pour moi... Ce prologue ne trahit pas l’œuvre, je trouve. Tant pis si je fais un" article pommade" derrière

J'ai bien remarqué quelques défauts mais j'ai envie de positiver. Lecture agréable, sentiment général agréable.

[Gurvan]

Aéronautiquement parlant, la couverture me gêne car à moins que les Allemands aient inventés l'antigravité, les pilotes morflent dans le HO-229 en couverture : virage serré sur le dos ?! Ouch...

Ceci mis à part, je vais sans doute l'acheter aujourd'hui si je le trouve en librairie...

En regardant la couv :
"..Bordel..C'est la suite de Wunderwaffen ou quoi ?"

C'est vrai que... C'est assez ressemblant quand même !

[pierryves]

Aéronautiquement parlant, la couverture me gêne car à moins que les Allemands aient inventés l'antigravité, les pilotes morflent dans le HO-229 en couverture : virage serré sur le dos ?! Ouch...

Boarf, avec une bonne paire de bretelles...

[TILLIERTON]

Une préquelle ? une séquelle, un avatar plutôt !...... un non-sens ou même un contre-sens dans la démarche. Jacobs traitait une uchronie. Il fallait l'accepter comme tel sans le souci des invraisemblances puisque tel est le lot de ce genre de récit. Sente se plante complètement en voulant rétablir un sens et en voulant ordonner de façon réaliste la chronologie de Jacobs. Et là où ça se complique dans sa démarche, c'est que dorénavant, avec son souci de rendre cohérent et d'ordonner les événements, on est à même dorénavant de relever ses invraisemblances narratives et ce qui cloche dans le détail. A vouloir trop expliquer, on s'expose à ce que le lecteur relève davantage les éléments, même les détails techniques contestables dans la forme.

[herve26]

très bon album.
Sente sait utiliser les personnages que l'on retrouvera dans l'Espadon.
Mis à part la couverture, l'album est vraiment bien.

[hawksmoor]

Je viens de l'acheter ...Mais avant de le lire, je vais attendre un peu.
Car mieux vaut plus tard que jamais.. ...Ok, je sors...

[TILLIERTON]

plutôt que de se risquer, mieux vaut attendre les avis, et puis on peut toujours se le faire reprendre par son fournisseur

[icecool]

Cet album présente un paquet d'invraisemblances rarement observées :

[Révéler] Spoiler:

- quel est l'intérêt de toute l'intrigue, dans la mesure où le plan consistant à faire croire à un Débarquement en Méditerranée au printemps 1944 est TOTALEMENT farfelu (on se demande bien pourquoi le mur de l'Atlantique a été construit...)...

- ce même plan est alambiqué : forces italiennes en alerte (en 1944, autant dire qu'il n'en reste rien ou presque), bateau espion (comme si Gibraltar ne s'en méfiait pas), et duo Blake et Mortimer très lent à réagir (le jumeau Clarke est une évidence : en arrivant à Gibraltar après l'épisode folklorique de Bletchley Park, ils ne s'en étonnent même pas...et ne le signalent pas !)

- Bletchley Park : espion et vol de plans : et si nous allions en avertir le commandant de la base ? Non, allons plutôt prendre un bon apéritif au mess...(relisez les pages 34 à 38 !)

- la base de Scaw-Fell : plongée sous une brume permanente dans une cuvette rocheuse (à - 450 mètres selon l'ascenseur qui y accède): quelle bonne idée... mais totalement impossible d'y faire atterrir ou décoller un quelconque avion alors (imaginez le danger en 1942-1944, en fonction des instruments de bord de l'époque). Ce brouillard est évidemment ABSENT chez Jacobs...

- Comment Olrik peut-il commettre son meurtre sur les docks de Londres totalement déserts : le 03 juin 1944, imaginez les milliers de marins, soldats et navires déjà présents sur place !

Sans parler des situations, des dialogues répétitifs ou des scènes en écho (nombreux dédoublements et reflets dans cet album, outre les jumeaux Clarke), des décors vides (et dire que certains trouvent ici "joli" le dessin de Juillard, lui qui sait si bien rendre les atmosphères habituellement), ni des objets qui apparaissent et disparaissent selon les scènes :

un bel exemple avec le téléphone chez Benson :
http://www.centaurclub.com/forum/downlo ... &mode=view

("Quelques instants plus tard...")
http://nsa34.casimages.com/img/2014/11/ ... 321234.jpg

Avec ou sans brouillard ?
http://www.centaurclub.com/forum/downlo ... &mode=view

Quant à la fin...

[Révéler] Spoiler:

Dernière case : http://www.centaurclub.com/forum/downlo ... &mode=view


- si c'est vraiment Clarke qui a posé cet émetteur, comment pouvait-il savoir, en mai 1944, que l'attaque de l'empire Jaune allait avoir lieu tel jour futur de 1946 ? Comment cet émetteur peut-il techniquement encore fonctionner, deux ans après (sous la pluie et le brouillard anglais) ?

- si l'emplacement de la base est si secret que ça, plutôt que placer un émetteur, Clarke ne pouvait-il pas simplement transmettre à qui de droit, d'une façon ou d'une autre, les coordonnées géographiques de la base ?

[petaffou]

je ne sais pas pour vous , mais quand je lis une bd , je ne me pose jamais de questions style :a bin non a l’époque c'est pas possible ,et il lui la , il n'est pas mort , c'est pas la bonne couleur , et ça s'est pas possible , etc , etc , etc ...

je trouve les pinailleurs fatiguant car quand je lis une bd, c'est aller dans un autre univers donc je m'en fout si c'est possible ou non ! je me déconnecte de la réalité !!!!

tiens , hier soir j'ai relu " z comme zorglub" , si je tiens compte de tout ce qui est possible ou non, de par les invraisemblances , et bien cette bd je la mets a la poubelle ... ( même pas en rêve ... surtout une eo !!)

[Mister_Eko]

je ne sais pas pour vous , mais quand je lis une bd , je ne me pose jamais de questions style :a bin non a l’époque c'est pas possible ,et il lui la , il n'est pas mort , c'est pas la bonne couleur , et ça s'est pas possible , etc , etc , etc ...

je trouve les pinailleurs fatiguant car quand je lis une bd, c'est aller dans un autre univers donc je m'en fout si c'est possible ou non ! je me déconnecte de la réalité !!!!

tiens , hier soir j'ai relu " z comme zorglub" , si je tiens compte de tout ce qui est possible ou non, de par les invraisemblances , et bien cette bd je la mets a la poubelle ... ( même pas en rêve ... surtout une eo !!)

Tout est question de mesure. Si une invraisemblance historique est vraiment trop forte, gênante et inutile ça ne va pas me plaire.
Par contre, je ne suis certainement pas dans la chasse aux détails. A la limite sur certains sujets je pourrais l'être, mais ça serait du pinaillage de ma part. Comme tu le dis une BD, même avec un fond réaliste, est une histoire fictive (sauf exceptions), le but est de rendre ça le plus vrai possible, pas que tout soit vrai. Quand on lit certains pinailler pour un bouton d'uniforme qui ne correspond pas tout à fait à l'année où ce genre de choses ...
Même si un récit est truffé d'invraisemblances, et qu'il est assez prenant pour que je les oublie ou qu'elles ne me gênent pas, je le considérerai comme réussi.

[icecool]

A un moment, je pense (j'espère !) que nos connaissances et niveaux qualitatifs de lecture augmentent : il s'agit ici de Blake et Mortimer, pas d'un album perdu dans la multitude, et, tout comme un nouvel Astérix ou un potentiel nouveau Tintin, on ne va pas le lire en "survolant" mais bien en s'interrogeant (au moins en seconde lecture) autant que possible sur la consistance des choses évoquées et illustrées.

Ici, inutile d'aller bien loin pour que les incohérences (qui sont beaucoup plus qu'un simple pinaillage sur le fameux "nombre de boulons", car dans ce cas on lirait peu de bd) sautent aux yeux...

A titre de comparaison, je viens de lire ou relire (depuis 2011) près de 290 albums liés à la Seconde Guerre mondiale, bonnes et moins bonnes : tout ceci amène aussi inévitable réflexion.