Cooltrane a écrit:monsieur_potiron a écrit:Un bon "méchant" est un personnage franchement mauvais, mais avec une part d'humanité suffisamment visible pour qu'on puisse s'identifier à lui et flipper en imaginant devenir comme lui. Ce sont les motivations du méchant qui font de lui un personnage troublant.
on ne parle pas d'un bon méchant, mais d'un méchant récurrant (qu'il soit bon ou pas)....
En fait, si Olrik ou Rastapopoulos font des bons méchants, c'est une faiblesse scénaristique de les faire revenir systématiquement... un méchant est tué ou arrèté après une aventure... le faire s'évader (comme les Daltons, quoi!!!)
et/ou le réssuciter par je ne sais quel miracle pour reprendre un personnage percutant est.... un raccourcis frisant la malhonêteté.... un truc de mauvaise BD, quoi
maintenant, dans le cas Lefranc, Borg, c'est un peu différent, parce qu'il ne finit pas souvent sous les barreaux (du moins, à ma souvenance) ni écrasé sous des éboulis...
je m'attendais à un déluge de critiques et d'objections, mais p-ê que c'est passé inapperçu dans le feu du débat....
Car pour finir, le méchant récurrant, c'est un peu Rocambolesque, non??
Digne de Ponson Du terrail, qui ayant tué son héros à la Houdini (pied et poing liés, cyanuré dans une malle embétonée au fond de la Seine), il commence le prochain chapitre en disant "S'étant sorti de ce mauvais pas, notre héros Rocambole retourne chez lui pour se changer et foncer porter le coup suivant à son adversaire"...
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)