vincecarter a écrit:maverick06 a écrit:On a tendance à vilipender Y. Sentes ici mais n'oublions pas qu'il a écrit la Machination Voronov, qui est un bijou scénaristique dans la catégorie espionnage durant la guerre froide. Pour moi le meilleur post Jacobs, et ce "huit heures à Berlin" avec 2 scénaristes, ne lui arrive pas à la cheville.
Il faut arrêter avec ce mythe. La machination Voronov estcun album très bavard avec des récitatifs complètement indigestes (contrairement à ce Huit heures à Berlin) et rempli d'incohérences. C'est, certes, le moins mauvais de Sente mais il n'est pas du tout au niveau de ceux de Ted Benoit et Van Hamme.
Ce n'est pas un mythe mais un fait. Je ne partage bien évidemment pas ton point vue péremptoire qui mérite d'être prouvé.
Dans Voronov, les dialogues sont hyper-réalistes et immersifs et apportent une certaine crédibilité à l'histoire, aucun mot n'est inutile.
Lorsque des hauts responsables des services secrets discutent entre eux, ce sont de vrais dialogues et on s'y croirait. La même chose lorsqu'un épidémiologiste rend ses conclusions sur la bactérie Z, son discours est très crédible dans l'album. Il y a ce souci de réalisme chez Sentes et ce n'est pas du tout indigeste. De plus, je suis franchement preneur si tu me cites des exemples d'incohérence. Bien au contraire pour moi le scénario est d'une rigueur implacable et d'une subtilité qui rendrait Jacobs fier de Sentes s'il était vivant. De plus le rythme de l'histoire est parfait et les rebondissements arrivent au bon moment et s'enchainent en crescendo.
Avec Huit heures à Berlin, c'est d'une monotonie séquentielle à mourir d'ennui et arrivée au milieu de l'album, on a déjà deviné l'intrigue et le complot. Au niveau incohérence, je peux t'en citer un gros sous peine de spoiler.
La seule chose qui me plait dans cet album c'est le style de dessin d'Aubin.