dod a écrit:toi t'est du genre à ne lire que ce que tu veux bien hein ?
je ne te dis pas qu'il est parfait je te dis qu'il est inégalitaire en clair les mauvais tirent le niveau vers le bas
tiens un article plus fouillé qu'une manchette de La Libre
http://www.skolo.org/spip.php?article1656&lang=frcorentin a écrit:Et pour diminuer le niveau de l'échec scolaire dans la partie francophone qui est très important (ce qui est une demande de l'Europe), on a simplement trouvé le moyen d'établir un test très simpliste en fin de cycle (genre le ceb, le ced...), ce qui a permis d'augmenter le taux de réussite des élèves, c'est un peu devenu 'L'école des fans', tout le monde à gagné à la fin !!
oui m'enfin le CEB il a été super mal vendu : au départ il ne s'agit pas d'une vérification des acquis mais bien de l'évaluation de l'aptitude de l'élève à apprendre (surtout d'un point de vue lecture et compréhension d'ailleurs)
alors oui au café du coin on se gausse sur le taux de réusssite mais ce qui est pertinent c'est la moyenne générale et le résultat d'un élève
SI cet élève atteint péniblement 80 % il va "ramer" sévère dés le début du secondaire si ses parents l'inscrivent dans une école exigeante
et c'est là que ça foire à cause du décret inscription car des élèves n'ayant pas le niveau ne peuvent pas être dirigé vers une école en particulier
résultat fin du premier cycle du secondaire c'est l'échec et pour beaucoup la redirection vers des filières moins qualitatives
ce qu'il faut faire c'est "trier" les élèves sur base du CEB : les bons avec les bons dans les bonnes écoles (sans financement supplémentaire) , les moyens avec les moyens dans des écoles où on met le max de moyens pour "remonter" le niveau
J'avais déjà pris connaissance de cet article.
Là où je te rejoints c'est quand tu dis que les mauvais tirent tous les autres vers le bas, c'est certainement pour cette raison qu'on a conçu des examens spécialement pour eux !!!
Le but de ces examens est (si j'ai bien compris
) de vouloir avoir les élèves identiquement au même niveau en fin d'un cycle.
Pour le réaliser, et comme l'enseignement (comme tu le dis si bien) n'est pas égalitaire suivant le milieu social d'où on provient, on est obligé de faire un nivellement par le bas en imposant des tests qui sont inférieurs à ceux que tu aurais du réaliser dans le passé dans les écoles dites élitistes !!!...Ce qui fait que en théorie, ton diplôme aura moins de valeur !!!
As tu des gosses qui ont passé le CEB ?...Si c'est le cas, et que tu as consulté les questionnaires des différentes matières, il faut vraiment être très très bête pour arriver à le rater (c'est du niveau de quatrième primaire).
Et si encore ton gosse y arrive, tu as encore la possibilité d'introduire un recours où le conseil de classe de ton école va regarder les résultats des deux dernières années pour voir si il est apte ou pas à passer.
Au lieu, de faire des tests pour débile, ils n'ont qu'à refinancer les écoles dites défavorisées, c'est de cette manière qu'on peut combattre les égalités sociales et de donner la même chance à tout le monde.
L'enseignement doit-être la priorité d'un gouvernement car ce seront ces jeunes qui feront fonctionner le pays dans le futur.
molodoi a écrit:Je ne vais parler que de ce que je connais...
corentin a écrit:Et à l'unif, on peut réussir mnt avec une moyenne de 50% alors que dans le passé, il en fallait 60.
huuuum. Tu sais, à l'université, avoir 10/20 à un examen ne veut (absolument) pas dire que tu "ne connais que 50% de la matière". Mais bien que tu satisfait aux conditions minimales (i.e., tu atteint les objectifs minimaux) de réussite du cours.
Pour séparer la réussite de l'échec, la barre a été placée à 10/20 (note: c'est une obligation européenne dans l'optique de l'harmonisation des diplômes...). Alors qu'au final elle soit placée à 10 ou à 12, tu sais, c'est un peu kif...
Enfin, un cours est réussi (uniquement) si tu obtiens (au moins) la note de 10/20. La notion de moyenne n'intervient plus (bien que dans certains cas, le jury peut se montrer clément et, par exemple, passer l'éponge sur un 9/20 si certaines conditions sont remplies -- c'était déjà le cas avant alors que le seuil de réussite était fixé à12...)
Il n'est donc pas plus simple aujourd'hui de réussir à l'université qu'avant. Il faut bosser autant qu'avant (si pas plus car certains auront tendance à renforcer leurs exigences)...
Faux, je vais te donner un exemple, admettons que dans le passé, tu avais un échec dans une matière en fin d'année, et dans deux autres branches tu avais 11/20, c'est ce qu'on appelait des balances .
En résumé, en septembre, tu ne devais pas uniquement représenter ton échec, mais également tes deux balances, ce qui n'est plus le cas mnt.
En somme, le niveau de difficulté a encore diminué.