Tireg a écrit:Fondamentalement, Batman est un personnage réactionnaire, et Frank Miller l'a bien compris dans son Dark Knight Returns. Malgré toute son intelligence, sa science criminologique et sa fortune, il reste un gamin paumé bas du front, qui ne sait pas faire autre chose que d'arrêter des criminels.
jb681131 a écrit:...
Heu... Ben non. De 1 c'était pas Bancale. De 2, des trucs simple et bateau ça devient vite répétitif. Au contraire Morrison à rendu les chose différents. C'est ça sa force. Il a su développer un intrigue qui sort de l'ordinaire. Toi ça t'a pas plus car tu préfère le simple, bon.
jb681131 a écrit:On s'en moque à quoi ça mène. C'est que qui permet au auteur de pouvoir raconter encore et encore de nouvelles histoires. Sinon ça fait longtemps que Batman ça serait fini comme série.
jb681131 a écrit:Tu te plains que ça tourne en boucle et en même tu te pleins d'avoir de nouveau méchant car il en existe déjà plain. Tu es un peu contradictoire là, non ?
jb681131 a écrit:Tu as "aucun doute", et pourtant tu as vraiment lu Batman Inc jusqu'au bout ?? Car à la fin, il ne reste pas tout à fait de marbre !
jb681131 a écrit:Et si tu lis la série en cours de Tomasi, tu va voir qu'il innove (que tu aimes ou pas), qu'il réutilise bien des perso de DC pas assez souvent exploité, mais qu'il ajoute quand même de la nouveauté.
Je te conseille aussi les récents "Batman et les Tortues Ninja I, II, III" et "Batman: Universe" tu vas voir qu'il y a encore des auteurs avec de l'originalité.
Mais ils ne faut pas oublié les passages très bon de Francis Manapul & Brian Buccellato, les divers histoires par Greg Hurwitz, le run de James Tynion IV sur Detective Comics.
Madus a écrit:...
jb681131 a écrit:Tireg a écrit:Fondamentalement, Batman est un personnage réactionnaire, et Frank Miller l'a bien compris dans son Dark Knight Returns. Malgré toute son intelligence, sa science criminologique et sa fortune, il reste un gamin paumé bas du front, qui ne sait pas faire autre chose que d'arrêter des criminels.
Je suis pas tout à fait d'accord avec ce que tu dis. Car dans beaucoup d'histoire tu le vois participé à des œuvres caritatives pour aider tel ou tel cause ou pour rénover tel ou tel quartier.
Avec son argent il finances des tonnes de choses.
Ensuite tu dis qu'il est "bas du front", c'est un peu abusé. Il est préparé à toutes les éventualités (ou du moins toutes celles dont il a pensé).
Il a des opinions assez juste je trouve contrairement à Superman qui lui est très fermé sur sa question de ce qui est juste. Que l'on vois très bien dans le Dark Knight Return de Miller.
Certes tout ceci découle d'une obsession. Mais c'est pas gamin qu'il à tout de suite su qu'il deviendrait le justicier. C'est en ce cherchant lui même et s'isolant qu'il a petit à petit compris que ce qui comblerait son vide serait la Justice.
Pour moi le "bas du front" comme tu dis, c'est une aspect que lui donne certain auteurs seulement.
Tireg a écrit:Des opinions assez juste comparé à Superman ? Ca dépend du point de vue. Batman est parano, justicier (dans le sens hors-la-loi), violent et dans une ligne de droite dure. Il punit.
Superman est confiant et ouvert, à l'écoute, tellement puissant qu'il peut se passer de la force, et a une approche plutôt gauchiste.
Dans DKR, Miller prend ces personnalités et dit : Batman est réaliste, et Superman est un idiot naïf.
Et pourquoi pas ! C'est une façon de voir les choses, et il est revenu dessus ces dernières années en disant que DKR était le point de vue de Batman, et Superman Year One est le point de vue de Superman. Il a fait la paix avec beaucoup de choses en 30 ans.
Tireg a écrit:Jeph Loeb a montré dans "Superman/Batman" toute la subtilité du rapport entre ces deux personnages, où oui, Batman est réaliste, il vaut mieux se méfier, mais Superman lui démontre qu'on peut faire confiance.
Tireg a écrit:La posture de Batman quasi autistique (je t'invite à aller lire la fiche Wikipédia du trouble du spectre autistique, ça pourrait s'appliquer à Batman), donc tu as raison, ça n'est pas "bas du front", je suis allé trop vite en besogne.
Je ne sais plus si c'est dans le run de Morrison ou dans le White Knight que la question est posée : pourquoi Bruce Wayne dépense toute sa fortune dans ses gadgets et sa militarisation, alors qu'il pourrait développer la rénovation urbaine de Gotham, aider les plus démunis, créer des emplois, etc... ?
jb681131 a écrit:Tireg a écrit:Des opinions assez juste comparé à Superman ? Ca dépend du point de vue. Batman est parano, justicier (dans le sens hors-la-loi), violent et dans une ligne de droite dure. Il punit.
Superman est confiant et ouvert, à l'écoute, tellement puissant qu'il peut se passer de la force, et a une approche plutôt gauchiste.
Dans DKR, Miller prend ces personnalités et dit : Batman est réaliste, et Superman est un idiot naïf.
Et pourquoi pas ! C'est une façon de voir les choses, et il est revenu dessus ces dernières années en disant que DKR était le point de vue de Batman, et Superman Year One est le point de vue de Superman. Il a fait la paix avec beaucoup de choses en 30 ans.
Certes mes ses histoires sont devenues médiocres.Tireg a écrit:Jeph Loeb a montré dans "Superman/Batman" toute la subtilité du rapport entre ces deux personnages, où oui, Batman est réaliste, il vaut mieux se méfier, mais Superman lui démontre qu'on peut faire confiance.
Pour moi Jeph Loeb n'est pas subtile et est un mauvais scénariste. Donc ce qu'il fait est pour moi pas la généralité, c'est sont point de vu et basta. Il repompe/piques des idées à droite à gauche, ré-écrit le passé à sa guise et s'auto pompe lui même pour ne pas avoir à trouver d'idées totalement nouvelles.
Tireg a écrit:jb681131 a écrit:Tireg a écrit:Des opinions assez juste comparé à Superman ? Ca dépend du point de vue. Batman est parano, justicier (dans le sens hors-la-loi), violent et dans une ligne de droite dure. Il punit.
Superman est confiant et ouvert, à l'écoute, tellement puissant qu'il peut se passer de la force, et a une approche plutôt gauchiste.
Dans DKR, Miller prend ces personnalités et dit : Batman est réaliste, et Superman est un idiot naïf.
Et pourquoi pas ! C'est une façon de voir les choses, et il est revenu dessus ces dernières années en disant que DKR était le point de vue de Batman, et Superman Year One est le point de vue de Superman. Il a fait la paix avec beaucoup de choses en 30 ans.
Certes mes ses histoires sont devenues médiocres.Tireg a écrit:Jeph Loeb a montré dans "Superman/Batman" toute la subtilité du rapport entre ces deux personnages, où oui, Batman est réaliste, il vaut mieux se méfier, mais Superman lui démontre qu'on peut faire confiance.
Pour moi Jeph Loeb n'est pas subtile et est un mauvais scénariste. Donc ce qu'il fait est pour moi pas la généralité, c'est sont point de vu et basta. Il repompe/piques des idées à droite à gauche, ré-écrit le passé à sa guise et s'auto pompe lui même pour ne pas avoir à trouver d'idées totalement nouvelles.
... dit le mec qui recommande le Batman d'Hurwitz, de Tynion IV et de Tomasi...
cicerobuck a écrit:La vérité?! Je ne porte pas Loeb dans mon cœur, mais Hurwitz, c’est tout sauf original, c’est même ultra vulgaire. Tunion et Tomasi, c’est pro, mais pour l’originalité, là aussi ça pique les yeux... bien entendu que Batman est devenu un sociopathe. D’ailleurs, ce qui rends humain no Mans land et Gotham Central, c’est son absence, un peu comme l’étude de caractère de la société coréenne quand la figure matriarcale disparaît dans The Host. Bref...
cicerobuck a écrit:bien entendu que Batman est devenu un sociopathe.
euh... si vous le dites a écrit:cicerobuck a écrit:bien entendu que Batman est devenu un sociopathe.
Depuis un paquet d'années, certainement depuis Killing joke, Batman est en effet clairement devenu un personnage sociopathe défini par des comportements névrotiques profondément ancrés dans un passé traumatique.
Pour revenir à Morrison dont il est question dans les derniers échanges, je dirais que dans son run, il conserve ces éléments mais ce n'est à mon sens pas vraiment ce qui l'intéresse. Morrison n'est pas un auteur de la névrose, Morrison est bien plus un écrivain de la psychose. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas le personnage qui tourne en boucle tout seul inlassablement dans sa névrose, non, ce qui a toujours intéressé Morrison depuis le début de sa carrière, c'est de tirer ses personnages vers la schizophrénie et le multiple. Et c'est en intégrant cela à la vision contemporaine du personnage de Batman qu'il a fait de son run quelque chose qui tranche avec les représentations communes en cours depuis un paquet d'années. Et c'est en cela que Batman inc. est l'aboutissement logique de son run.
mallrat a écrit:c est d ailleurs presque effrayant quand les persos les plus aimé par le grand public (en version ciné evidemment) sont Iron Man et Batman ou qu on reprend le masque du Joker... déjà V.. y a un coté aussi
Bref c est pas les personnages les moins egocentrés, plus stables...
Tireg a écrit:euh... si vous le dites a écrit:cicerobuck a écrit:bien entendu que Batman est devenu un sociopathe.
Depuis un paquet d'années, certainement depuis Killing joke, Batman est en effet clairement devenu un personnage sociopathe défini par des comportements névrotiques profondément ancrés dans un passé traumatique.
Pour revenir à Morrison dont il est question dans les derniers échanges, je dirais que dans son run, il conserve ces éléments mais ce n'est à mon sens pas vraiment ce qui l'intéresse. Morrison n'est pas un auteur de la névrose, Morrison est bien plus un écrivain de la psychose. Ce qui l'intéresse, ce n'est pas le personnage qui tourne en boucle tout seul inlassablement dans sa névrose, non, ce qui a toujours intéressé Morrison depuis le début de sa carrière, c'est de tirer ses personnages vers la schizophrénie et le multiple. Et c'est en intégrant cela à la vision contemporaine du personnage de Batman qu'il a fait de son run quelque chose qui tranche avec les représentations communes en cours depuis un paquet d'années. Et c'est en cela que Batman inc. est l'aboutissement logique de son run.
Très intéressant ce que tu dis !
J'avais noté que Morrison voulait unifier toute la continuité de Batman, et démontrer qu'on pouvait absolument TOUT raconter avec ce personnage (aussi bien une enquête qu'une histoire de famille, de domination mondiale et donc d'espionnage, ou une histoire de pirate, de cow-boy, etc...), mais je n'avais pas nécessairement remis ça en perspective de l'oeuvre complète de Morrison.
jb681131 a écrit:C'est ce qui fait que son run est adoré par certain et trop atypique et complexe pour d'autres.
Je trouve que pour comprendre les œuvres de Morrison, il faut réussir à piger ce qu'il veut faire. Il fout piger ça vision, pour pouvoir comprendre son géni. Je sais pas si je suis bien claire. Il faut être un peu intello pour pouvoir correctement apprécier ses œuvres.
cicerobuck a écrit:jb681131 a écrit:C'est ce qui fait que son run est adoré par certain et trop atypique et complexe pour d'autres.
Je trouve que pour comprendre les œuvres de Morrison, il faut réussir à piger ce qu'il veut faire. Il fout piger ça vision, pour pouvoir comprendre son géni. Je sais pas si je suis bien claire. Il faut être un peu intello pour pouvoir correctement apprécier ses œuvres.
Très franchement JB, je t'aimes bien et j'aime bien débattre avec toi, même si on est rarement d'accord. Mais là, je ne sais pas si je dois prendre ce que tu viens d'écrire comme une insulte où une bouffée de chaleur A moins que ce soit une satire?
Perso, j'adore le court run de Morrison avec Williams III, et tout le reste, je trouve ça terriblement prétentieux et sur-côté. Mais jamais je ne trouve ça trop atypique ou trop complexe. Le monde e se divise pas entre les fans de Morrison qui ont tout compris, et les mécréants imperméables à son génie.
J'apprécie quelques oeuvres du bonhomme : Mystery Play, Sebastian O, ses X-Mem, ses Doom Patrol, The Filth. Je trouve des qualités à The Invisibles, ses Flash et JLA, je trouve sympathiques quelques oeuvres courtes, plus modestes, comme WE3.. Pour le reste, je trouve que c'est trop souvent un pur escroc, un imposteur.
Et ses Batman, que ce soit Gothic, Arkham Asylum, ou le run ongoing, bien qu'il y ai quelques idées fun, il est clairement en sur-régime presque tout le temps. Alors des fois, les artistes avec qui il bosse donnent le change (McKean sur Arkham Asylum, Quitely sur Batman, Murphy sur Joe Barbarian, etc), mais je pense que c'est du bluff. Une de ses oeuvre les plus symbolique de cela, le cultissime Zenith, considéré par beaucoup comme un sommet du super-héro. J'avais lu en étant pré ado, et adoré, sincèrement. Puis relu adulte, et eu honte de mon appréciation initiale, tant i est évident qu'il essaye désespérément d'approcher Moore, sans jamais en avoir les moyens, la culture et la discipline.
Mais si on veut bien oublier la comparaison avec Moore, désolé, mais même avec une oeuvre comme Klaus, tu voix bien qu'il y a un truc schizophrène chez lui : il veut être comme Moore sans les moyens, mais aussi avoir du gros succès Holywoodien, ce qui implique des concepts mainstream bien basiques. Les deux dynamiques misent dans le mixeur, ça donne un résultat prétentieux, pas très mature, et certainement pas génial.
Ce n'est que mon opinion, certes, mais nous faire le coup de si tu ne kiffe pas Momo c'est parce que tu n'est pas assez intello, j'ai du vomi dans la bouche quand je rigole
cicerobuck a écrit:jb681131 a écrit:C'est ce qui fait que son run est adoré par certain et trop atypique et complexe pour d'autres.
Je trouve que pour comprendre les œuvres de Morrison, il faut réussir à piger ce qu'il veut faire. Il fout piger ça vision, pour pouvoir comprendre son géni. Je sais pas si je suis bien claire. Il faut être un peu intello pour pouvoir correctement apprécier ses œuvres.
Très franchement JB, je t'aimes bien et j'aime bien débattre avec toi, même si on est rarement d'accord. Mais là, je ne sais pas si je dois prendre ce que tu viens d'écrire comme une insulte où une bouffée de chaleur A moins que ce soit une satire?
Perso, j'adore le court run de Morrison avec Williams III, et tout le reste, je trouve ça terriblement prétentieux et sur-côté. Mais jamais je ne trouve ça trop atypique ou trop complexe. Le monde e se divise pas entre les fans de Morrison qui ont tout compris, et les mécréants imperméables à son génie.
J'apprécie quelques oeuvres du bonhomme : Mystery Play, Sebastian O, ses X-Mem, ses Doom Patrol, The Filth. Je trouve des qualités à The Invisibles, ses Flash et JLA, je trouve sympathiques quelques oeuvres courtes, plus modestes, comme WE3.. Pour le reste, je trouve que c'est trop souvent un pur escroc, un imposteur.
Et ses Batman, que ce soit Gothic, Arkham Asylum, ou le run ongoing, bien qu'il y ai quelques idées fun, il est clairement en sur-régime presque tout le temps. Alors des fois, les artistes avec qui il bosse donnent le change (McKean sur Arkham Asylum, Quitely sur Batman, Murphy sur Joe Barbarian, etc), mais je pense que c'est du bluff. Une de ses oeuvre les plus symbolique de cela, le cultissime Zenith, considéré par beaucoup comme un sommet du super-héro. J'avais lu en étant pré ado, et adoré, sincèrement. Puis relu adulte, et eu honte de mon appréciation initiale, tant i est évident qu'il essaye désespérément d'approcher Moore, sans jamais en avoir les moyens, la culture et la discipline.
Mais si on veut bien oublier la comparaison avec Moore, désolé, mais même avec une oeuvre comme Klaus, tu voix bien qu'il y a un truc schizophrène chez lui : il veut être comme Moore sans les moyens, mais aussi avoir du gros succès Holywoodien, ce qui implique des concepts mainstream bien basiques. Les deux dynamiques misent dans le mixeur, ça donne un résultat prétentieux, pas très mature, et certainement pas génial.
Ce n'est que mon opinion, certes, mais nous faire le coup de si tu ne kiffe pas Momo c'est parce que tu n'est pas assez intello, j'ai du vomi dans la bouche quand je rigole
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités