Rody Sansei a écrit:rahoul a écrit:[Révéler] Spoiler:Ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est l'absence ( ou l'arrangement ) de la morale: Séguéla & Assange se battant comme des chiffonniers à la fin sont mis au même niveau dans leur guerre médiatique, même s'il y en a un qui est promis aux lions.
Et la " vérité " sera en fait soigneusement étouffée, sous prétexte de la protéger. ( et réarrangée dans le futur. )
Il est de l'intérêt commun pour les 2 camps de ne pas la divulguer, autant pour maintenir le prestige de César, que pour préserver la tranquillité du village Gaulois...
Perso, ce manque d'originalité m'a vraiment ennuyé. Pas de surprises, trop de clins d'oeil pas fins à l'actualité (sinon les gens ne sont pas capables de comprendre ??). J'ai BFM pour ça, si je veux de l'actu pas drôle sans morale.
(Oui, cet Astérix m'a bien énervé ).
landers06 a écrit:Rody Sansei a écrit:rahoul a écrit:[Révéler] Spoiler:Ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est l'absence ( ou l'arrangement ) de la morale: Séguéla & Assange se battant comme des chiffonniers à la fin sont mis au même niveau dans leur guerre médiatique, même s'il y en a un qui est promis aux lions.
Et la " vérité " sera en fait soigneusement étouffée, sous prétexte de la protéger. ( et réarrangée dans le futur. )
Il est de l'intérêt commun pour les 2 camps de ne pas la divulguer, autant pour maintenir le prestige de César, que pour préserver la tranquillité du village Gaulois...
Perso, ce manque d'originalité m'a vraiment ennuyé. Pas de surprises, trop de clins d'oeil pas fins à l'actualité (sinon les gens ne sont pas capables de comprendre ??). J'ai BFM pour ça, si je veux de l'actu pas drôle sans morale.
(Oui, cet Astérix m'a bien énervé ).
j'ai acheté la belle édition de luxe et
premièrement : je pense comme toi, et je ne comprend pas les critiques dithyrambiques dans la presse, en bref c'est lourdeau et pas terrible . Ca fait "je me rapproche de l'actualité pour faire cool" mais ça tombe à plat. Y a 10 ans encore ça aurait pu le faire, mais là c'est daté, un comble quand on veut parler des nouvelles technologie. Sous couvert de BD pour toute la famille ça manque beaucoup d'audace : aussi bien dans l'histoire quand dans les références. Perso j'aurais aimé avoir des clins d'oeil avec des hommes politiques (un Sarkozix), des grands patrons du web (google, apple) plutôt que l'éditeur ou le critique littéraire.
Surtout qu'on sentait vraiment un super potentiel....
deuxième : le gros point positif, l'édition de luxe est super bien foutue, bien documentée, avec l'historique de la génèse aussi bien du scénario, de la couverture que des choix graphique, grand format et les planches crayonnées. Je recommande (même si l'histoire ne m'a pas enchantée)
Mais c'est justement ça, le moteur d'un Astérix depuis au moins la Serpe d'Or ! Relier l'actualité au monde actuel. Et si, depuis, des centaines d'auteurs se sont mis à utiliser l'actualité dans une histoire qui n'a rien à y voir (je ne parle pas des gags purement politiques), c'est parce qu'Astérix a quasiment "inventé" le principe (du moins, de cette façon), avec le succès qu'on sait.LeJoker a écrit:on est conscient que l'oeuvre ne peut pas vivre par elle-même, alors on s'acharne à la relier au monde actuel
Justement non ! Surtout pas ! Jul fait peut-être ça, mais ce n'est pas dans les gênes d'un Astérix.landers06 a écrit:Perso j'aurais aimé avoir des clins d'oeil avec des hommes politiques (un Sarkozix), des grands patrons du web (google, apple) plutôt que l'éditeur ou le critique littéraire.
Oui, c'est un peu ce que je disais, en mentionnant le changement surprenant des priorités de DoublePolemix en milieu d'album.rahoul a écrit:[Révéler] Spoiler:Ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est l'absence ( ou l'arrangement ) de la morale: Séguéla & Assange se battant comme des chiffonniers à la fin sont mis au même niveau dans leur guerre médiatique, même s'il y en a un qui est promis aux lions.
Et la " vérité " sera en fait soigneusement étouffée, sous prétexte de la protéger. ( et réarrangée dans le futur. )
Il est de l'intérêt commun pour les 2 camps de ne pas la divulguer, autant pour maintenir le prestige de César, que pour préserver la tranquillité du village Gaulois...
LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension excessivement "à clef" est une preuve solide de médiocrité: on est conscient que l'oeuvre ne peut pas vivre par elle-même, alors on s'acharne à la relier au monde actuel, histoire d'inciter les clients à s'embarquer dans le jeu des correspondances à trouver et de les détourner de toute formation d'un avis critique plus global sur la BD.
Gaius! a écrit:Perso j'aurais aimé avoir des clins d'oeil avec des hommes politiques (un Sarkozix), des grands patrons du web (google, apple) plutôt que l'éditeur ou le critique littéraire.
Surtout qu'on sentait vraiment un super potentiel....
alambix a écrit:Si le "jeu des correspondances" avec le monde actuel est preuve de médicocrité, alors tu insinue (sans t'en rendre compte) que TOUTE l'oeuvre d'Astérix est preuve de médiocrité puisque Goscinny ADORAIT placer çà et là des comparaisons avec le monde actuel (voir "Le Domaine des Dieux" avec la course à l'immobilier, les promotions publicitaires et les jeux concours animé par Guy Lux en prime !, voir "Les Hélvètes" avec les banques suisses, les aire de repos d'autoroutes, voir "en Hispanie avec les vacances en Espagne, les Gitans, la corrida ...)
Ferri ne fait que reprendre ce que Goscinny faisait et qui fait tout le sel d'Astérix : le pastiche. Astérix est une critique (amusante) de NOTRE société à travers le prisme innocent de l'antiquité, comme La Fontaine le faisait avec ses animaux.
Tu enlèves les comparaisons, les caricatures et les calembours à Astérix et tu obtiens Lucky Luke, période Morris et Goscinny.
LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension "à clef" est une preuve solide de médiocrité: on est conscient que l'oeuvre ne peut pas vivre par elle-même, alors on s'acharne à la relier au monde actuel, histoire d'inciter les clients à s'embarquer dans le jeu des correspondances à trouver et de les détourner de toute formation d'un avis critique plus global sur la BD.
LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension excessivement "à clef" est une preuve solide de médiocrité: on est conscient que l'oeuvre ne peut pas vivre par elle-même, alors on s'acharne à la relier au monde actuel, histoire d'inciter les clients à s'embarquer dans le jeu des correspondances à trouver et de les détourner de toute formation d'un avis critique plus global sur la BD.
C'est quand même vrai que ce qui plombe une histoire d'Astérix, c'est lorsqu'il y a trop d'allusions ou de jeux de mots. Les journalistes s'extasient systématiquement sur ça (parce que les allusions traitent de ce qu'ils connaissent très bien eux-même). Alors que les meilleurs gags d'Astérix, ce n'est pas "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" ou "Tous les étés les Ibères deviennent plus rudes", mais les champignons de Panoramix, les désappointements olympiques ou les malheurs des opposants des gaulois (Hispanie, Devin...). Bref, les comiques de situation.LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension excessivement "à clef" est une preuve solide de médiocrité
LeJoker a écrit:alambix a écrit:Si le "jeu des correspondances" avec le monde actuel est preuve de médicocrité, alors tu insinue (sans t'en rendre compte) que TOUTE l'oeuvre d'Astérix est preuve de médiocrité puisque Goscinny ADORAIT placer çà et là des comparaisons avec le monde actuel (voir "Le Domaine des Dieux" avec la course à l'immobilier, les promotions publicitaires et les jeux concours animé par Guy Lux en prime !, voir "Les Hélvètes" avec les banques suisses, les aire de repos d'autoroutes, voir "en Hispanie avec les vacances en Espagne, les Gitans, la corrida ...)
Ferri ne fait que reprendre ce que Goscinny faisait et qui fait tout le sel d'Astérix : le pastiche. Astérix est une critique (amusante) de NOTRE société à travers le prisme innocent de l'antiquité, comme La Fontaine le faisait avec ses animaux.
Tu enlèves les comparaisons, les caricatures et les calembours à Astérix et tu obtiens Lucky Luke, période Morris et Goscinny.
1. Ce que je n'ai pas écrit.LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension "à clef" est une preuve solide de médiocrité: on est conscient que l'oeuvre ne peut pas vivre par elle-même, alors on s'acharne à la relier au monde actuel, histoire d'inciter les clients à s'embarquer dans le jeu des correspondances à trouver et de les détourner de toute formation d'un avis critique plus global sur la BD.
2. Ce que j'ai écrit:LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension excessivement "à clef" est une preuve solide de médiocrité: on est conscient que l'oeuvre ne peut pas vivre par elle-même, alors on s'acharne à la relier au monde actuel, histoire d'inciter les clients à s'embarquer dans le jeu des correspondances à trouver et de les détourner de toute formation d'un avis critique plus global sur la BD.
gill a écrit:C'est quand même vrai que ce qui plombe une histoire d'Astérix, c'est lorsqu'il y a trop d'allusions ou de jeux de mots. Les journalistes s'extasient systématiquement sur ça (parce que les allusions traitent de ce qu'ils connaissent très bien eux-même). Alors que les meilleurs gags d'Astérix, ce n'est pas "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" ou "Tous les étés les Ibères deviennent plus rudes", mais les champignons de Panoramix, les désappointements olympiques ou les malheurs des opposants des gaulois (Hispanie, Devin...). Bref, les comiques de situation.LeJoker a écrit:J'ai toujours tendance à croire que "vendre" une oeuvre en insistant sur sa dimension excessivement "à clef" est une preuve solide de médiocrité
Et il faut dire que le rapport entre les deux n'est pas trop en faveur du "Papyrus".
Il aurait fallu plus de gags comme ceux d'Agecanonix ou de Bonemine, dans cet album...
Pssshhht ! Et les spoilers !alambix a écrit:comme Agecanonix qui veut aller voir César car
gill a écrit:C'est quand même vrai que ce qui plombe une histoire d'Astérix, c'est lorsqu'il y a trop d'allusions ou de jeux de mots. Les journalistes s'extasient systématiquement sur ça (parce que les allusions traitent de ce qu'ils connaissent très bien eux-même). Alors que les meilleurs gags d'Astérix, ce n'est pas "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" ou "Tous les étés les Ibères deviennent plus rudes", mais les champignons de Panoramix, les désappointements olympiques ou les malheurs des opposants des gaulois (Hispanie, Devin...). Bref, les comiques de situation.
Et il faut dire que le rapport entre les deux n'est pas trop en faveur du "Papyrus".
Il aurait fallu plus de gags comme ceux d'Agecanonix ou de Bonemine, dans cet album...
Et tu as raison : on est là pour çazourbi le grec a écrit:Je suis tout à fait PAS d'accord avec toi
Et ils sont d'autant plus savoureux lorsqu'ils tombent pile, sans chercher à les multiplier à l'infini...zourbi le grec a écrit:Le plus savoureux pour moi dans Astérix, ce sont les jeux de mots et les détournements
...et il était encore plus jouissif pour les vieux qui avaient entendu la ritournelle à la radio ou dans les cours de récré (pas moi, et cela m'intrigue )zourbi le grec a écrit:"les gaulois sont dans la pleine" me font toujours hurler de rire
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