Jillroad a écrit:J'ai bien aimé aussi your name, chouette histoire, bien réalisé.
Bolt a écrit:Bilan de visionnage des animes estampillés 2021. Peu de séries regardées jusqu'au bout mais néanmoins de très bonnes choses.
86 & 86 Part 2 (se termine en 2022)
Dans une guerre qu'elle mène contre la Legion (automatisée) de Giad, la République de San Magnolia protège ses 85 districts à l'aide de drones de combat... de moins c'est ce qu'en pense la population qui n'a qu'une notion très abstraite de la guerre, car ces fameux "drones" sont pilotés par des 86, peuple un peu oublié et considéré comme la lie de l'humanité. Des escouades de 86 sont dirigés à distance par des handlers, officiers militaires de San Magnolia. L'une d'entre elles est particulièrement redoutée, la Spearhead Squadron, menée sur le terrain par Shin a.k.a. Undertaker. Et la handler novice Vladilena Milizé, bercée par des rêves utopiques, aura bien du mal avec la personnalité de Shin.
La première partie cherche péniblement un équilibre entre un quotidien insouciant et les horreurs de la guerre, elle offre néanmoins un baroud d'honneur à Shin et ses compagnons d'arme. La seconde partie écarte quasi-complètement Vladilena pour se centrer sur Shin, un mal pour un bien car ça fait gagner un peu de consistance à l'histoire et offre une variation thématique intéressante : que peuvent devenir ceux qui n'ont connu que la guerre ?
Kaizoku Oujo / Fena: Pirate Princess
Il y a 10 ans, la jeune Fena perd son père et se retrouve séparé de son meilleur ami Yukimaru lors d'un naufrage. Depuis prisonnière sur une île, Fena refuse de devoir se vendre au plus offrant et tente de s'échapper. Désir exaucé, car elle est retrouvée par deux anciens compagnons d'arme de son père... ainsi que par Yukimaru.
Un anime de samouraïs pirates, d'action, des gimmicks humoristiques à la pelle, du drama pseudo-larmoyant... L'anime de Production IG donne l'impression d'être taillé pour l'international. Ca se suit sans déplaisir, mais sonne comme une promesse non tenue, une impression finale d'un anime un peu plat.
Heike Monogatari
Japon féodal. Le clan Taira domine quasiment tout le Japon. Une jeune fille manque de respect à des membres du clan, et c'est son père qui en paie le prix par le sang. Mais cette jeune fille a un don particulier, un de ses yeux lui permet de voir le futur, et en particulier la chute du clan. Le hasard fait qu'elle est accueilli par le fils ainé du leader du clan et il se trouve que lui également possède un don, celui de voir les fantômes.
Anime ambitieux se basant sur un conte japonais très populaire, il a été produit par Science SARU, et réalisé par Naoko Yamada, qui a obtenu une forme de consécration avec A Silent Voice. C'est d'ailleurs la première fois que le studio de Masaaki Yuasa laisse les commandes d'une série à une personne extérieure. C'est racé, classieux, à priori bien documenté, et ça fait partie des must de cette saison.
Mars Red
Tokyo, les années 20. Face à une recrudescence de vampires dans la ville, la hiérarchie militaire met sur pied une unité composée d'infectés. L'inflexible colonel Yoshinobu Maeda, spécialiste ès buveurs de sang et qui enquêtait déjà sur le boom soudain dans les rues tokyoïtes, se retrouve à la tête de ces vampires soldats en quête de ce qui reste de leur humanité.
Basé sur une pièce de théâtre, l'anime se démarque par un minimalisme visuel et des plans très géométriques, très purs (beaucoup moins vrai dans la seconde partie de saison), ainsi que qu'un gros sens du "drama". Le premier épisode est particulièrement remarquable en la matière. La narration ne manque pas d'ellipses et a pu perdre certains spectateurs. Pour tous ces points, l'anime est particulièrement clivant, il a divisé la communauté japanimophile. J'ai personnellement bien aimé mais je pense qu'il mériterait un nouveau visionnage.
Nomad: Megalo Box 2
J'aurais voulu aimer cette suite. Plus que la 1ère saison qui m'avait déçu. Ce que j'avais écrit quelques mois plutôt : "La production a conservé sa patine vintage (et ses moyens très limités) mais sinon l'anime dispose d'une écriture et d'un découpage plus proche des séries américaines que ce qu'on trouve habituellement dans les japanimes. Dépression, immigration, matchs arrangés... les thèmes explorés sont intéressants. Malheureusement j'ai trouvé la fin absolument indolente, alors que la tension montait bien comme il fallait dans les derniers épisodes."
Avec le recul, je garde un certain attachement à Nomad malgré la fin ratée. Mention spéciale à la bande-son, un japonais chantant en espagnol, c'est priceless.
Odd Taxi
Conducteur de taxi, Hiroshi mène une vie tout ce qu'il y a de plus banal. Mais un fait divers - une fille disparue - mène des yakuzas et des flics véreux jusqu'à lui. Un anime anthropomorphique totalement inattendu qui paie pas de mine sur ses deux premiers épisodes, mais qui s'avère très prenant par la suite. Un polar totalement ancré dans un pan de la culture actuelle japonaise (idols, gacha business...). Une bonne écriture et quelques épisodes de bravoure (le 4ème en particulier qui est un immense monologue où Tanaka raconte sa vie, son obsession pour collectionner des gommes, son virage psychopathe... c'est grandiose) en font une des grosses surprises de 2021.
Ousama Ranking / Ranking of Kings (se termine en 2022)
Fils du puissant roi Bosse, Bojji n'a pas hérité des qualités physiques de son père. Pire, il est sourd-muet, un peu benêt et cible de moqueries des habitants du royaume. La créature de l'ombre Kage (littéralement "Ombre") abuse même de sa candeur, mais un lien se tisse malgré tout entre les deux. Kage se prend d'affection pour Bojji, dont la plus grande qualité est finalement d'avoir un coeur énorme. Malheureusement pour le jeune prince, il sera la cible d'un projet bien plus grand.
Avec un premier épisode en référence aux Habits Neufs de l'Empereur d'Andersen, l'anime renvoie à des grands classiques des années 80, en apportant quelque chose de rafraichissant, faussement innocent, avec une galerie de personnages assez classes et plus nuancés que ce que les premiers épisodes peuvent montrer. Un gros coup de coeur pour les 10 premiers épisodes.
Re:Zero kara Hajimeru Isekai Seikatsu 2nd Season Part 2
Le seul isekai que je suis véritablement, et j'ai bien cru que j'allais le drop à après le 2nd Season Part 1. Tout s'emballe ensuite, à coups de flashbacks balancés à la pelle (et qui agrandissent encore un peu plus l'univers) et d'explications franches. Et c'est à double tranchant, l'anime passe beaucoup de temps à révéler les motivations de tous les personnages, charge à Subaru (le personnage principal) de tout imbriquer pour que son plan se passe sans accroc. Pas facile pour le spectateur de suivre et de mémoriser.
Sonny Boy (en cours de visionnage, bientôt arrivé à la fin)
36 étudiants et leur école se retrouvent soudainement dans une dimension d'un vide absolu. Alors que certains d'entre eux se retrouvent avec des nouvelles capacités, le chaos éclate malgré les tentatives du conseil d'étudiants de maintenir l'ordre. Peu à peu, ils découvriront que cette nouvelle dimension a ses propres règles du jeu.
Une relecture de l'Ecole Emportée, des personnages fouillés, soutenu par une production de très très haute volée (signée par le vénérable studio Madhouse) et par le design de l'illustrateur superstar Hisashi Eguchi, le projet de Shingo Natsume (Boogiepop wa Warawanai, adaptation de One-Punch Man et de ACCA 13) est un exigeant mais néanmoins superbe anime.
Vivy: Fluorite Eye's Song
Dans un futur lointain, les IA se mettent soudainement à massacrer l'humanité. Dans une opération désespérée, le professeur Matsumoto renvoie 100 ans dans le passé une AI qui apparaît auprès de Vivy, première intelligence artificielle autonome, dont le rôle est de chanter et apporter du bonheur à son public.
Quand Terminator est croisé avec une idol, c'est l'idée folle du Studio Wit pour leur dernière création. Ca n'a hélas pas fonctionné sur moi, ayant eu du mal à m'intéresser à Vivy et à supporter son sidekick ultrabavard. La dizaine d'épisodes devant couvrir 100 ans, les personnages secondaires défilent et changent tous les 2-3 épisodes, ce qui m'a un peu gêné. Certes, le scénario essaie de tout reboucler dans l'arc final, mais ça s'est fait au chausse-pied. Je retiens malgré tout des bonnes idées et des très bonnes scènes. Dommage que l'ensemble n'a pas pris sur moi.
euh... si vous le dites a écrit:Tiens, c'est drôle, en voyant ta liste, je me susi dit que j'allais demander à miss euh... ses séries préférées de l'année et elle m'a sorti Heike monogatari, Odd taxi, Ousama rankinget Sonny boy.
Faut croire qu'elle n'a pas totalement mauvais goût.
Va falloir que je regarde à ça de plus près.
Ouistiti44 a écrit:Je ne vois pas trop l'intérêt d'une nouvelle série Urusei Yatsura ?
La série originale est tellement bonne. Si c'est pour avoir une animation bancale faite sur ordi...bof..
Par contre j'adorerais de nouveaux films
A propos du Roi Cerf,(...). Les rares retours ne sont pas mauvais, mais pas fou non plus.
Bolt a écrit:Ouistiti44 a écrit:Je ne vois pas trop l'intérêt d'une nouvelle série Urusei Yatsura ?
La série originale est tellement bonne. Si c'est pour avoir une animation bancale faite sur ordi...bof..
Par contre j'adorerais de nouveaux films
C'est pour fêter les 100 ans de l'éditeur Shōgakukan (avec il me semble d'autres projets sur les rails). Pour l'instant les teasers sont faméliques et la date de diffusion n'a pas été annoncée.
be]
Sunderclock a écrit:et Vampire In the garden dont la quête de l'Eden postapo m'a fait penser à Wolf's Rain, ça bien longtemps je n'y avais plus repensé à cet anime qui faisait partie de mes préférés à l'époque tiens...
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