Anime / japanime / séries animées / OVA's / ONA's

[Bolt]

Message précédent :
Personne pour parler de nouveautés... mais quand il s'agit de radoter sur les vieux classiques, il y a du monde

J'en profite pour placer My deer friend Nokotan, diffusé à l'automne 2024, cité par Cyril91 dans un autre topic, pour rappeler que le japanime, ça n'a aussi aucune limite dans le nawak.

[Anianka]

je ne suis pas grand chose d’intéressant en séries animées en ce moment, donc à part pour dire que Solo Leveling aurait mérité un bien meilleur studio d'animation, j’ai pas grand chose à dire ...

[Brian Addav]

Tiens, pour ceux qui ont raté l'info, Princess Arete est de nouveau dispo en free sur youtube pour qq temps :

[Cyril91]

Rock's a layd modesty : un animé de rock lesbien sado-masochiste avec 4 riches demoiselles. Il y aura, pour cette saison, 13 épisodes avec 10 déjà diffusés. La série est disponible sur ADN et adapte un manga, hélas non disponible en France.

L'héroïne est Lilisa, jeune fille à la coiffure improbable (et pourtant, il y a de la concurrence dans la japanime) dont la mère s'est remariée avec un homme riche et qui, pour lui faire plaisir, se comporte comme une lady et étudie dans une école peuplée de jeunes filles riches dont elle est souvent le centre d'attention pour sa classe et ses bonnes manières. Même si elle ne le montre pas, ce rôle qu'elle joue lui pèse quand même (et lui vaut l'antipathie d'Alice, sa demi-soeur). Sa rencontre avec Otoha, autre idole de l'école, va tout changer quand celle-ci la pousse, de plus ou moins bon gré, à se remettre à la guitare et à former un groupe avec elle.
Le charme de l'animé vient de plusieurs choses : le décalage entre l'image de Lilisa (et d'autres personnages) et son caractère ; les dialogues à double sens, qui fait que les lycéennes de l'académie s'imaginent souvent des choses (par exemple quand Lilisa et Otoha font des étirements lors d'une séance de sport ; pour parler de leurs morceaux, Otoha dit qu'elles "entremêlent leurs corps" dans le sous-titres français, parle de "sessions intenses" dans les sous-titres anglais) ; les métaphores à double sens (les fleurs dans la salle de musique) ; mais surtout les morceaux de rock endiablé, avec leurs métaphores SM :




Et surtout, surtout, ce qui suit fréquemment les passages musicaux. Les scènes d'insultes avec Lilisa et Otoha qui s'engueulent ou engueulent d'autres personnages parce que leur niveau est insatisfaisant. C'est hilarant, d'abord pour la surprise lors du premier épisode ; ensuite par l'absence de surprise, justement. Parce que tu sens que ça va exploser et que tu attends, en tant que spectateur, que ça explose. Et ça n'est jamais décevant, avec des insultes à caractère sexuel, une insulte-signature (espèce de déchet non combustible) un ton hyper-agressif, des doigts d'honneur et parfois, histoire de rappeler que ce sont des demoiselles, un petit gokigenyo (une façon extrêmement polie de dire "bonne journée") pour conclure :




Se greffent à ces deux-là une bassiste et une keyboardiste qui arrivent à l'épisode 6. Leur intégration fait que, même s'il y a de nombreux moments très drôles et si elles sont toutes deux attachantes, ça traîne un peu dans les épisodes 6 à 8 (ce qui fait que, sur cette année, je placerais la série un petit cran en dessous de From bureaucrat to villainess), avec un manque de rock et d'insultes ; et il y a aussi un peu trop de gags de boobs autour de Tina, la keyboardiste peu sûre d'elle. Heureusement, la fin de l'épisode 9 et surtout l'épisode 10 rattrapent le tout, notamment avec la révélation de la vraie nature de Shiraya, la bassiste. Autre personnage marquant : la mère de Lilisa, dont la nature est révélée dans l'épisode 4. Pas forcément la pire mère de la saison (il y a celle de la sorcière d'émeraude dans Black butler) mais certainement la plus flippante grâce à la mise en scène dans les quelques passages durant lesquels elle apparaît :



Et la demi-soeur est aussi un excellent personnage, avec des réactions très drôles et une excellente évolution lorsqu'elle apprend la véritable nature de Lilisa.

[roboris 45]

Je veux manger ton pancréas. (disponible en dvd).
Derrière ce titre singulier, la relation entre un garçon introverti et une fille excessivement joyeuse, résolument optimiste, mais condamnée par la maladie.
C'est étonnant, ciselé, passionnant à suivre dès les premières minutes et ce pendant les deux premiers tiers, petite baisse de rythme ensuite (sans rien dévoiler).
Ma note : 8/10

[roboris 45]

Aoyama, garçon surdoué et rationnel élève de CM1, enquête sur de mystérieuses et récurrentes apparitions de pingouins dans un terrain vague de la ville. Il est secondé par une assistante dentaire aux seins opulents. Aoyama est obnubilé par sa poitrine, sans comprendre pourquoi. Tous deux en débattent parfois, ce qui drôle et stimulant, mais jamais vulgaire car les dialogues sont ciselés. 
« Le mystère des pingouins » est un film d'animation plus ambitieux, complexe, dense et même parfois sombre, que ne le laisse supposer sa bande annonce.
Formellement, c'est assez fou, on devine un budget pharaonique.
Bref, je recommande vivement !
Ma note : 9/10
Ps : Le film a été tronqué de 10 minutes pour sa sortie cinéma, le DVD propose la version intégrale.

[Bolt]

Nan mais laisse tomber, il y a des réfractaires aux pingouins ici.

[Bolt]

Moonrise : le blockbuster SF du Studio Wit, diffusé sur Netflix en avril dernier, qui a nécessité plusieurs années de production. 18 épisodes, j'en suis au tiers. Et pfff... la catastrophe industrielle... Quelle indigence dans l'écriture, et ce n'est pas le montage façon puzzle (ce n'est pas Iñárritu non plus, hein !) qui va (r)éveiller une curiosité déjà bien émoussée. Malgré les moyens mis en oeuvre, le show n'est pas loin d'un naufrage. Tout est superficiel, que ce soit les personnages, le world building, les scènes hors action, et cet humour poussif supposé désamorcer mais qui plombe encore plus l'anime.

Et quitte à regarder un anime exempt d' humour, un pote m'a pressé pour que je regarde les deux saisons de Solo Leveling. Je craignais le pire sur les 2-3 premiers épisodes, énième level up, et resuçant et inversant le principe de certains isekai : les monstres et donjons qui s'invitent sur notre bonne vieille Terre. Eh bien, je me suis laissé cueillir. Ce qui fait la différence avec les habituels shonen d'action (ou seinen les singeant avec option hémoglobine), c'est la perte assumée d'une partie de la morale du personnage principal pour survivre et se plier à ce qu'il appelle le "système". L'autre point intéressant est la conséquence de l'apparition des monstres et de la magie dans notre monde. Et comment le quotidien est construit autour de ça. Bonne surprise.

[Anianka]

Et quitte à regarder un anime exempt d' humour, un pote m'a pressé pour que je regarde les deux saisons de Solo Leveling. Je craignais le pire sur les 2-3 premiers épisodes, énième level up, et resuçant et inversant le principe de certains isekai : les monstres et donjons qui s'invitent sur notre bonne vieille Terre. Eh bien, je me suis laissé cueillir. Ce qui fait la différence avec les habituels shonen d'action (ou seinen les singeant avec option hémoglobine), c'est la perte assumée d'une partie de la morale du personnage principal pour survivre et se plier à ce qu'il appelle le "système". L'autre point intéressant est la conséquence de l'apparition des monstres et de la magie dans notre monde. Et comment le quotidien est construit autour de ça. Bonne surprise.

Solo Leveling, c'est pas hyper original, que ce soit personnages ou histoire, mais au final, tout s'imbrique plutôt bien et donc c'est très agréable lire, et à regarder.
les dessins du manwha sont très beau (dommage que le dessinateur soit décidé juste après la fin du manwha), et j'ai par contre été déçu par l'animation de l'adaptation, qui n'est pour moi pas à niveau, et qui aurait mérité un studio comme ufotable (une animation du niveau des Fate/... aurait été superbe, et on en est quand même loin)

[Bolt]

Perso, en comparaison à la tonne d'animes ingurgité ces dernières années (et je ne vais pas jeter la pierre aux studios, vu leurs conditions de travail), j'ai trouvé la prod de A-1 Pictures de bonne facture, à l'instar de leurs derniers animes : 86, Kaguya-sama, Lycoris Recoil (que j'ai fini par drop au bout de 3 épisodes parce que pas mon truc)... Seul Mashle a été fait au rabais à mon sens. Parait que NieR:Automata Ver1.1a pète bien visuellement aussi.

Avec ufotable, tu en demandes beaucoup, c'est une petite équipe qui ne se dédie qu'à un seul projet à la fois. Et Demon Slayer, surtout depuis l'arc du train, c'est juste spectaculaire. Et c'est justement leur Fate/Zero qui les propulsent dans la cour des grands.

[BDphile et fier]

Mes anime préférés :
Serial experiment Lain
Armitage III (Poly Matrix et Dual Matrix)
Blood the last vampire
Et
Cardcaptor Sakura.

[Cyril91]

Mes 2 séries préférées de cet été :



Une romance lycéenne classique, avec Tabata, une héroïne qui n'est pas un prix de beauté mais souffre surtout d'un énorme manque de confiance en elle. J'aime aussi beaucoup Uguisudani, une antagoniste qui, malgré ses coups bas, se révèle attachante par moments. Il y a de l'humour et, surtout, je trouve les personnages très bien écrits. Ca fait longtemps qu'un shôjo de comédie romantique lycéenne ne m'avait pas autant plu.



L'animé débile du trimestre, tiré d'un gag manga. Contrairement à ses prédécesseurs dans le genre, From bureaucrat to villainess et Rocks a lady modesty, il n'y a même pas de fond derrière les moments débiles. C'est juste Yû, une gentille fille, qui va vouloir jouer la bad girl pour attirer l'attention de la présidente du comité de discipline pour laquelle elle a craqué. Et évidemment, elle fait n'importe quoi et embarque les autres personnages dans ses délires. Les autres sont d'ailleurs bien atteintes également, avec, dans le genre, une préférence pour la sadique Sumiki, dont l'introduction dans l'épisode 5 est géniale et qui est ma préférée dans le genre comique :


Et dans le genre (relativement) sérieux, Suzu, la meilleure amie de Yû, a un moment particulièrement touchant en fin d'épisode 6 : pas surprenant sur le fond, parce que c'était évident depuis le début. Mais sur la forme parce que ça doit être le premier moment sérieux de cet animé :



2 animés de plus pour lesquels j'espère qu'une version manga sortira en France.