pas trop mort, parce que, sinon, pour dessiner l'affiche, c'est difficile

sans rire, c'est à peu près le seul critère qui ne prête pas à confusion. Encore que, imaginer que Feiffer ait été dans la shortlist cette année. Le casse-tête
sinon, la principale qualité est d'avoir eu une influence sur lme monde de la bande dessinée, selon l'académie (avant) et la profession qui vote (maintenant)
donc, ta liste comprend des noms très cohérents.
le "trop vieux" n'a pas de sens parce qu'on parle d'une oeuvre. A l'époque, le sacre de Vuillemin avait été critiqué parce qu'il était très jeune.
le "trop rare" ne marche pas non plus. Un Spiegelman est très rare et personne n'a râlé tant le peu qu'il a produit en volume est essentiel
"trop cru", après Wolinski, Veyron, Reiser et quelques autres ?
Bourgeon, Bravo, Rosinski, pourquoi pas ?
des Tarquin, Janjetov, Lereculey, il faut voir ce que leurs pairs en pensent. avoir du succès ne te rend pas influent sur des carrières
Backderf ou Shaw évoluent dans un style qui n'est pas éloigné de Bechdel. Il n'y a pas de raison que l'une choque et pas les autres.
Larcenet, il veut pas
et, aussi étrange que cela puisse paraître, ce grand prix ne peut pas avoir une vocation d'exhaustivité. Si cétait le cas, il faudrait un "hall of fame" comme aux USA, où vivants et morts peuvent être intronisés; A coup d'un auteur par an, le grand prix ne peut que manquer des opportunités et les grands absents sont légions.
A ce titre, le panthéon de BDGest est une bonne initiative.