il aurait peut-être simplement fallu que Vivès ne s'exprime plus tôt (et prenne conscience de ce qu'on lui reprochait) et que le festival ne se bute pas parce que la situation est quand même très similaire. Le refus de prendre le temps d'écouter les autres débouche sur une crispation de tous les côtés et des situations absurdes et dommageables pour tout le monde.
Il y a toujours une complaisance à ne considérer que son point de vue.
l'un dit que ce n'est que le reflet de son époque et dit qu'il ne faut rien faire, l'autre que le livre véhicule une vision colonialiste, voire raciste et demande une recontextualisation (pas une interdiction, notez bien).
Je vous laisse deviner qui se sent offensé et qui ne l'est pas.
Pourquoi cette différence de perception ? Peut-être que ceux qui y voient une connotation raciste devrait se mettre un instant à la place des colonisateurs de l'époque pour bien comprendre que, non, il n'y avait aucune intention raciste de leur part et qu'il faut passer à autre chose. Ou bien, faire la démarche inverse. Cela pourrait être amusant de se placer du point de vue de la victime, pour une fois.