Angoulême 2018

[Nirm]

Message précédent :

OK je vois (faudrait que je le relise pour en parler plus en détail et te dire comment je l'ai ressenti).
Mais du coup il risque d'y avoir des découvertes potentielles pour toi dans les listes à venir.

Exact ... et ce serait la même chose s'il piochait au hasard dans les nouveautés 2017 !
Ah oui et il aurait aussi des déconvenues.

Je parlais de la liste des "premiers albums" BDGest' Art puisque, quand je lui demande à quel titre il pense, toque me "qu'il ne voit pas" (en 2017).

[corbulon]

Ah ouais il y a des gens qui prennent pour argent comptant sa théorie tirée d’un seul exemple de sa vie personnelle que les librairies qui mettent en avant des blockbusters ne ferment pas contrairement à celles qui misent sur les alternatifs. Euh comment dire en janvier 2018, c’est bien Album qui met la clé sous la porte et pas le Mont en l’Air non ?

J'ai peut-être mal compris, mais il me semble que seule 1 boutique du groupe ferme, celle qui faisait doublon avec une autre du même nom, à 50 m de là rue Dante, vendant exactement les mêmes produits et qui, elle, continue à vendre de la BD "tous publics" sous la devanture "Album". Et cette fermeture est liée uniquement à la voracité des propriétaires des locaux, qui se sucrent au delà du raisonnable sur le prix des loyers.
Mais certains, pour avoir raison, ne sont pas à un détail près...

Ceci étant dit, bien sûr que les petites librairies ont tout intérêt à se différencier des grosses enseignes si elles veulent survivre, donc pour cela il faut bien évidemment ne pas miser sur les blockbusters, sinon à terme elles perdront. Parce qu’elles n’ont pas les mêmes moyens que leurs rivales sur le marché.

Que savez-vous des moyens respectifs de la boutique vendant des BD "de niche" ("le pied de biche", qu'elle s'appelait) qui a fermé cette année rue de charonne, et de la boutique de BD "tous publics" ("Refuge BD") qui, elle, continue, 100 m plus loin, rue Faidherbe ?
Vous les avez interrogés pour affirmer cela ?

Moi, je sais que l'une et l'autre ont ouvert à peu près en même temps, et dans des surfaces assez identiques ; mais je n'ai aucune mérite, j'ai vécu là...

Album à la grande époque c’était toute une chaîne, donc les loyers ont bon dos, après je n’ai aucun mérite je vis dans un monde où il n’y a pas que des maîtres blancs hétérosexuels qui vont acheter leurs livres dans des grandes surfaces soi-disant culturelles.

[Frannck]

C'est moi où l'on n'a pas parlé du prix Goscinny ?

Pourquoi est-il déjà remis ?

[Thierry_2]

Le prix René-Goscinny a été créé en hommage au scénariste français René Goscinny par Gilberte Goscinny, sa veuve, et l'éditeur Guy Vidal afin de récompenser un jeune auteur de bande dessinée francophone pour la qualité de ses scénarios1. D'abord décerné sporadiquement (1988 et 1992), il est remis régulièrement de 1995 à 2008 lorsqu'Anne Goscinny, fille de René, organise le prix en collaboration avec le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême et Le Journal du dimanche. Le prix est alors au début du mois de décembre afin d'encourager un jeune scénariste ayant publié moins de trois albums2. Le lauréat reçoit un trophée et un chèque (5 000 euros en 2008, soit le prix francophone le plus richement doté) au cours de la cérémonie du Festival d'Angoulême de janvier suivant. Chloé Cruchaudet a été la dernière lauréate de cette formule en 2008.

À l'occasion de la commémoration des 40 ans de la disparition de René Goscinny, le Festival International de la Bande Dessinée et l’Institut René Goscinny, fonds de dotation créé fin 2016 présidé par Anne Goscinny, ont souhaité rendre hommage au célèbre scénariste et remettre à l’honneur le Prix René-Goscinny 1. Fidèle à sa vocation originelle, le prix est décerné par un jury à un jeune scénariste ou à un scénariste confirmé pour l’ensemble de son œuvre et met ainsi en lumière le travail des scénaristes de bande dessinée. Une exposition organisée avec le soutien de l'Institut René Goscinny est entièrement consacré au lauréat l’année suivante dans le cadre de la programmation officielle du Festival.

Il est donc annoncé en décembre (à jean Harambat pour l'édition 2018) mais remis officiellement lors de la cérémonie de cloture du festival

soyons fous et exhaustifs en ajoutant la liste des candidats, et une réflexion au passage. Le prix récompense un scénariste mais je ne vois pas beaucoup de "purs" scénaristes dans les lauréats. Je vois surtout des auteurs complets. Il faut remonter à 1998 pour voir un scénariste primé: Tonino Benacquista (qui est avant tout romancier). Pour un prix sensé récompenser des scénaristes et portant le nom d'un des premiers scénaristes reconnus et à avoir obtenu que le nom du scénarsite soit indiqué sur les couvertures, c'est assez étrange.

2018 : : Jean Harambat pour Opération Copperhead
2017 : Emmanuel Guibert pour Martha et Alan et l'ensemble de son œuvre.
2008 : Chloé Cruchaudet pour Groenland Manhattan, éditions Delcourt.
2007 : Jul pour Le guide du moutard, pour survivre à neuf mois de grossesse, éditions Albin Michel, collection Vent des savanes.
2006 : Ludovic Debeurme pour Lucille, éditions Futuropolis.
2005 : Gipi pour Notes pour une histoire de guerre, éditions Actes Sud.
2004 : Bruno Le Floc'h pour le scénario de l’album Trois Éclats blancs, éditions Delcourt, collection Mirages.
2003 : Riad Sattouf pour Les pauvres aventures de Jérémie, tome 1, éditions Dargaud.
2002 : Hervé Bourhis pour Thomas ou le retour du tabou, éditions Les Humanoïdes Associés.
2001 : Émile Bravo pour La réplique inattendue, éditions Dargaud.
2000 : Jean-Philippe Stassen pour Déogratias, éditions Dupuis, collection Aire libre.
1999 : Éric Liberge pour Monsieur Mardi-Gras Descendres, éditions Zone créative.
1998 : Tonino Benacquista pour L'outremangeur, éditions Casterman.
1997 : Joann Sfar pour La fille du professeur, éditions Dupuis.
1996 : Nicolas Dumontheuil pour Qui a tué l'idiot ?, éditions Casterman.
1995 : Sylvain Chomet pour Léon la came, album écrit en collaboration avec Nicolas de Crécy, éditions Casterman.
1992 : Claude Carré pour Le pays miroir – L'incendiaire, éditions Dargaud.
1988 : Pierre-Jean Bichose pour Colère obscure, illustré par Zimmermann, éditions Dargaud.

[suzix@BDP]

Le prix René-Goscinny a été créé en hommage au scénariste français René Goscinny par Gilberte Goscinny, sa veuve, et l'éditeur Guy Vidal afin de récompenser un jeune auteur de bande dessinée francophone pour la qualité de ses scénarios1. D'abord décerné sporadiquement (1988 et 1992), il est remis régulièrement de 1995 à 2008 lorsqu'Anne Goscinny, fille de René, organise le prix en collaboration avec le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême et Le Journal du dimanche. Le prix est alors au début du mois de décembre afin d'encourager un jeune scénariste ayant publié moins de trois albums2. Le lauréat reçoit un trophée et un chèque (5 000 euros en 2008, soit le prix francophone le plus richement doté) au cours de la cérémonie du Festival d'Angoulême de janvier suivant. Chloé Cruchaudet a été la dernière lauréate de cette formule en 2008.

À l'occasion de la commémoration des 40 ans de la disparition de René Goscinny, le Festival International de la Bande Dessinée et l’Institut René Goscinny, fonds de dotation créé fin 2016 présidé par Anne Goscinny, ont souhaité rendre hommage au célèbre scénariste et remettre à l’honneur le Prix René-Goscinny 1. Fidèle à sa vocation originelle, le prix est décerné par un jury à un jeune scénariste ou à un scénariste confirmé pour l’ensemble de son œuvre et met ainsi en lumière le travail des scénaristes de bande dessinée. Une exposition organisée avec le soutien de l'Institut René Goscinny est entièrement consacré au lauréat l’année suivante dans le cadre de la programmation officielle du Festival.

Il est donc annoncé en décembre (à jean Harambat pour l'édition 2018) mais remis officiellement lors de la cérémonie de cloture du festival

2008 : Chloé Cruchaudet pour Groenland Manhattan, éditions Delcourt.
1996 : Nicolas Dumontheuil pour Qui a tué l'idiot ?, éditions Casterman.


Je ne savais pas que Chloé Cruchaudet avait eu ce prix. J'avais bcp aimé "Mauvais genre" paru chez Delcourt "Mirages" en 2013. Album pour lequel elle avait eu plusieur prix dont celui du Public Cultura à Angoulême 2014.

Et "Qui a tué l'idiot" m'avait fait découvrir Dumontheuil et reste l'album que je préfère.

[Olaf Le Bou]

Mouaip, pas emballé par ce choix, non seulement c'est assez faible graphiquement ce Copperhead, mais la narration n'est pas maitrisée non plus, le cul entre deux chaises tout au long de l'album. bof bof.

[Thierry_2]

en même temps, le prix Goscinny récompense un scénario et pas un dessin. Le faiblesse graphique (pas lu, je ne juge pas) n'entre pas en ligne de compte.
par contre, dans l'intention initiale il était question d'un scénariste ayant publie moins de 3 scénarios. Ce n'est pas le cas d'Harambat.

[Olaf Le Bou]

en même temps, le prix Goscinny récompense un scénario et pas un dessin. Le faiblesse graphique (pas lu, je ne juge pas) n'entre pas en ligne de compte.
par contre, dans l'intention initiale il était question d'un scénariste ayant publie moins de 3 scénarios. Ce n'est pas le cas d'Harambat.

euh, si j'ai ainsi opposé scénario et dessin dans mon avis, c'est parce que j'avais assez bien compris le principe de récompenser le scénariste uniquement, hein.

et question scénariste novice, le choix de Guibert l'an passé était encore plus contestable.

[pol]

je vous cite le règlement tel que nous le recevons...

Ce prix, organisé en partenariat entre l’Institut René Goscinny et le Festival International de la Bande Dessinée, a pour mission de poursuivre le travail de René Goscinny, auteur de bande dessinée qui a œuvré toute sa vie pour la reconnaissance du métier de scénariste.
Le Prix, fidèle à sa vocation originelle, pourra être décerné à un jeune scénariste pour un album paru dans l’année, ou à un scénariste confirmé pour sa contribution à un album en particulier. Il pourra également être attribué à un scénariste-dessinateur. Les membres du jury auront en outre la possibilité de couronner un scénariste pour l’ensemble de son œuvre.

voilà...

[Olaf Le Bou]

au temps pour la jeune création, c'est donc un prix du scénariste au sens large et basta. C'est plus clair.

[yannzeman]

Mouaip, pas emballé par ce choix, non seulement c'est assez faible graphiquement ce Copperhead, mais la narration n'est pas maitrisée non plus, le cul entre deux chaises tout au long de l'album. bof bof.

Idem.
Je n'ai pas tenté de lire, car graphiquement, ça semblait vraiment pas terrible.

[yannzeman]

Ah ouais il y a des gens qui prennent pour argent comptant sa théorie tirée d’un seul exemple de sa vie personnelle que les librairies qui mettent en avant des blockbusters ne ferment pas contrairement à celles qui misent sur les alternatifs. Euh comment dire en janvier 2018, c’est bien Album qui met la clé sous la porte et pas le Mont en l’Air non ?

J'ai peut-être mal compris, mais il me semble que seule 1 boutique du groupe ferme, celle qui faisait doublon avec une autre du même nom, à 50 m de là rue Dante, vendant exactement les mêmes produits et qui, elle, continue à vendre de la BD "tous publics" sous la devanture "Album". Et cette fermeture est liée uniquement à la voracité des propriétaires des locaux, qui se sucrent au delà du raisonnable sur le prix des loyers.
Mais certains, pour avoir raison, ne sont pas à un détail près...

Ceci étant dit, bien sûr que les petites librairies ont tout intérêt à se différencier des grosses enseignes si elles veulent survivre, donc pour cela il faut bien évidemment ne pas miser sur les blockbusters, sinon à terme elles perdront. Parce qu’elles n’ont pas les mêmes moyens que leurs rivales sur le marché.

Que savez-vous des moyens respectifs de la boutique vendant des BD "de niche" ("le pied de biche", qu'elle s'appelait) qui a fermé cette année rue de charonne, et de la boutique de BD "tous publics" ("Refuge BD") qui, elle, continue, 100 m plus loin, rue Faidherbe ?
Vous les avez interrogés pour affirmer cela ?

Moi, je sais que l'une et l'autre ont ouvert à peu près en même temps, et dans des surfaces assez identiques ; mais je n'ai aucune mérite, j'ai vécu là...

Album à la grande époque c’était toute une chaîne, donc les loyers ont bon dos, après je n’ai aucun mérite je vis dans un monde où il n’y a pas que des maîtres blancs hétérosexuels qui vont acheter leurs livres dans des grandes surfaces soi-disant culturelles.

j'invite tout le monde à aller sur le topic dédié à la fermeture de la boutique Album (ex Dupuis, boulevard st germain), pour se faire une idée.

[Olaf Le Bou]

Mouaip, pas emballé par ce choix, non seulement c'est assez faible graphiquement ce Copperhead, mais la narration n'est pas maitrisée non plus, le cul entre deux chaises tout au long de l'album. bof bof.

Idem.
Je n'ai pas tenté de lire, car graphiquement, ça semblait vraiment pas terrible.

bin non pas idem, moi je l'ai lu jusqu'au bout avant de ramener ma fraise et dire que c'était médiocre.

[yannzeman]

au temps pour la jeune création, c'est donc un prix du scénariste au sens large et basta. C'est plus clair.

C'est plus clair, mais c'est extrêmement fourre-tout !
On peut ainsi récompenser un "tube de l'été", comme une carrière longue.

Faut juste croiser les doigts pour que l'heureux élu ponde quelque chose de bien au moment où il est récompensé !

[Nirm]

je vous cite le règlement tel que nous le recevons...

Ce prix, organisé en partenariat entre l’Institut René Goscinny et le Festival International de la Bande Dessinée, a pour mission de poursuivre le travail de René Goscinny, auteur de bande dessinée qui a œuvré toute sa vie pour la reconnaissance du métier de scénariste.
Le Prix, fidèle à sa vocation originelle, pourra être décerné à un jeune scénariste pour un album paru dans l’année, ou à un scénariste confirmé pour sa contribution à un album en particulier. Il pourra également être attribué à un scénariste-dessinateur. Les membres du jury auront en outre la possibilité de couronner un scénariste pour l’ensemble de son œuvre.

voilà...

Merci pour l'information.
Ça peut expliquer à certains la présence d'artistes "complets" et éclairer sur les lauréats.

[Thierry_2]

je vous cite le règlement tel que nous le recevons...

Ce prix, organisé en partenariat entre l’Institut René Goscinny et le Festival International de la Bande Dessinée, a pour mission de poursuivre le travail de René Goscinny, auteur de bande dessinée qui a œuvré toute sa vie pour la reconnaissance du métier de scénariste.
Le Prix, fidèle à sa vocation originelle, pourra être décerné à un jeune scénariste pour un album paru dans l’année, ou à un scénariste confirmé pour sa contribution à un album en particulier. Il pourra également être attribué à un scénariste-dessinateur. Les membres du jury auront en outre la possibilité de couronner un scénariste pour l’ensemble de son œuvre.

voilà...

Merci pour l'information.
Ça peut expliquer à certains la présence d'artistes "complets" et éclairer sur les lauréats.

je résume: le jury fait ce qu'il veut

[Nirm]

Si c'est "tous publics", ce n'est pas sans raison.
Peut-être que cela plait à TOUS LES PUBLICS parce que c'est...... BON ?

Qu'on le veuille ou non, la BD "tous publics" 48 à 60 pages demeure le standard des ventes, et donc des lecteurs. Ce serait bien que les jury de sélection des nominés en tienne un eu compte chaque année. On ne peut pas toujours vendre de la merde aux gens s'ils n'en veulent pas, et donc les BD "tous publics" 48 à 60 pages ne doivent pas être si absentes de qualités que ça.

Ou peut-être pas...

Acheté, pas encore lu. Mon libraire m'a indiqué que ce tome est parti comme des petits pains...

Je suis passé dans plein de boutique (librairies spécialisées, espace culturel Leclerc, GSS), et partout l'album est présent dans ceux exposés.
On ne peut pas le louper.

Le matraquage est là, alors les gens achètent...

Moi-même, je l'ai acheté, alors que je sais pertinemment qu'il est nul.
C'est affreux d'être aussi accro, et de sombrer à chaque fois...

....

[pabelbaba]

Tu sais Nirm, parler avec Yannezman, ça me rappelle une réplique de Ford Fairlane :

Parler à Zuzu c'était un peu comme se branler avec une râpe à fromage : peu de résultats pour beaucoup de souffrances

[Thierry_2]

Tu sais Nirm, parler avec Yannezman, ça me rappelle une réplique de Ford Fairlane :

Parler à Zuzu c'était un peu comme se branler avec une râpe à fromage : peu de résultats pour beaucoup de souffrances

je reste parfois circonspect devant certaines métaphores. Existe-t-il sur terre, mars ou vénus des personnes suffisamment dérangées pour essayer de se branler avec une rape à fromage en se disant que, peut-être, c'est une bonne idée ? Et insister ? et partager leur expérience ?

[Révéler] Spoiler:

Quel modèle recommandez-vous ?



ou

[pabelbaba]

Faut demander à Andrew Dice Clay.

Si ça peut t'aider, il donnait un spectacle à Las Vegas l'été dernier.

[toque]

y'a pas photo, les BDGest'Arts ont infiniment plus de gueule que la sélection d’Angoulême.