Angoulême 2018

[Alexander]

Message précédent :

Je n'arrive plus à retrouver le nom de ce "roman graphique", réalisé par un étranger , sur un type qui traverse les époques sans vieillir, et qui tue des gens. Mais je n'ai pas réussi à finir ce pavé.

Celui-là ??

[mome]

EDIT

[yannzeman]

[quote="yannzeman"
Si c'est "tous publics", ce n'est pas sans raison.
Peut-être que cela plait à TOUS LES PUBLICS parce que c'est...... BON ?

(pitié, ne me sortez pas encore et encore l'exemple d'Astérix ; l'écrasante majorité des sorties et des BD exposées ne sont pas du Astérix, ni même des reprises, et pourtant, c'est ce qui se vend le plus, et ce ne sont pas de mauvaises BD)

Euh, tout public ne veut pas dire bon, juste accessible à tous. Des millions des gens mangent chez Mc Do, parce que c'est bon ???[/quote]

C'est sur que McDo ne représente pas le summum de la qualité.
Mais cette chaine de resto est extrêmement utile, surtout quand on a des enfants et que l'on fait de la route !
(rapidité, aspect pratique, espace détente pour les jeunes)

Et puis, je vais vous surprendre, et peut-être briser un tabou (au pays de la gastronomie), mais je trouve que les hamburgers qu'on y mange ne sont pas mauvais.
Et, dernier argument, pour le prix, le rapport qualité-prix est assez bon.

Après, la comparaison n'a pas de sens, car vous voulez instaurer une hiérarchie entre restauration rapide et restaurant classiques, ou les gens prennent leur temps pour manger, et surtout qui coutent plus cher.

En BD, le prix est globalement le même pour tous les livres, par catégorie, aucune Bd n'est vendue en fonction de la qualité de l'oeuvre ou la réputation de l'auteur, donc cette comparaison n'a pas de sens.

[yannzeman]

J'ignore pourquoi, mais quelqu'un a suggéré "le voyageur".
son message n'apparait plus, depuis que je me suis connecté, mais c'est le titre dont je parlais ci-dessus.

Je ne suis pas allé jusqu'à la fin.
je l'ai trouvé trop chiant.

[mome]

EDIT

[Alexander]

Je n'arrive plus à retrouver le nom de ce "roman graphique", réalisé par un étranger , sur un type qui traverse les époques sans vieillir, et qui tue des gens. Mais je n'ai pas réussi à finir ce pavé.

Je ne suis pas allé jusqu'à la fin. je l'ai trouvé trop chiant.

Tu l’as mal lu… Le voyageur ne tue pas.
Sauf au XVI° siècle, flash-back se situant vers la fin du bouquin, mais selon tes dires tu l’avais déjà lâché.
Ne l’aurais-tu pas plutôt survolé à l’arrache ?
Mais c’est pas grave, tu l’as « trouvé trop chiant »...

Ben moi j'ai adoré, et ça m'a donné envie de lire d'autres albums de lui, notamment "Abaddon".

[yannzeman]

Je n'arrive plus à retrouver le nom de ce "roman graphique", réalisé par un étranger , sur un type qui traverse les époques sans vieillir, et qui tue des gens. Mais je n'ai pas réussi à finir ce pavé.

Je ne suis pas allé jusqu'à la fin. je l'ai trouvé trop chiant.

Tu l’as mal lu… Le voyageur ne tue pas.
Sauf au XVI° siècle, flash-back se situant vers la fin du bouquin, mais selon tes dires tu l’avais déjà lâché.
Ne l’aurais-tu pas plutôt survolé à l’arrache ?
Mais c’est pas grave, tu l’as « trouvé trop chiant »...

Ben moi j'ai adoré, et ça m'a donné envie de lire d'autres albums de lui, notamment "Abaddon".

Non non, je l'ai vraiment lu "consciencieusement", mais j'ai une très mauvaise mémoire, et le livre ne m'a pas emballé.
Je ne sais plus à quel moment j'ai lâché m'affaire, mais au bout d'un certain temps (est-ce au moment où il débarque, avec ces filles, dans ce désert ou des hippies modernes se rassemblent ? je ne sais plus)

Mais il me semble bien qu'au début du livre, il tue une personne, non ?
Quant à la fin, j'ai quand même voulu la lire, pour voir où l'auteur voulait nous amener, mais ça ne m'a pas plus marqué que ça non plus.

Bref, les gouts et les couleurs, quoi.

[anguss]

Bref, les gouts et les couleurs, quoi.

Ah quand même...

[Nirm]

Bref, les gouts et les couleurs, quoi.

Ah quand même...

Oui mais les siens devraient avoir plus de poids en fait.

[corbulon]

Ah ouais il y a des gens qui prennent pour argent comptant sa théorie tirée d’un seul exemple de sa vie personnelle que les librairies qui mettent en avant des blockbusters ne ferment pas contrairement à celles qui misent sur les alternatifs. Euh comment dire en janvier 2018, c’est bien Album qui met la clé sous la porte et pas le Mont en l’Air non ?

Ceci étant dit, bien sûr que les petites librairies ont tout intérêt à se différencier des grosses enseignes si elles veulent survivre, donc pour cela il faut bien évidemment ne pas miser sur les blockbusters, sinon à terme elles perdront. Parce qu’elles n’ont pas les mêmes moyens que leurs rivales sur le marché.

[yannzeman]

Ah ouais il y a des gens qui prennent pour argent comptant sa théorie tirée d’un seul exemple de sa vie personnelle que les librairies qui mettent en avant des blockbusters ne ferment pas contrairement à celles qui misent sur les alternatifs. Euh comment dire en janvier 2018, c’est bien Album qui met la clé sous la porte et pas le Mont en l’Air non ?

J'ai peut-être mal compris, mais il me semble que seule 1 boutique du groupe ferme, celle qui faisait doublon avec une autre du même nom, à 50 m de là rue Dante, vendant exactement les mêmes produits et qui, elle, continue à vendre de la BD "tous publics" sous la devanture "Album". Et cette fermeture est liée uniquement à la voracité des propriétaires des locaux, qui se sucrent au delà du raisonnable sur le prix des loyers.
Mais certains, pour avoir raison, ne sont pas à un détail près...

Ceci étant dit, bien sûr que les petites librairies ont tout intérêt à se différencier des grosses enseignes si elles veulent survivre, donc pour cela il faut bien évidemment ne pas miser sur les blockbusters, sinon à terme elles perdront. Parce qu’elles n’ont pas les mêmes moyens que leurs rivales sur le marché.

Que savez-vous des moyens respectifs de la boutique vendant des BD "de niche" ("le pied de biche", qu'elle s'appelait) qui a fermé cette année rue de charonne, et de la boutique de BD "tous publics" ("Refuge BD") qui, elle, continue, 100 m plus loin, rue Faidherbe ?
Vous les avez interrogés pour affirmer cela ?

Moi, je sais que l'une et l'autre ont ouvert à peu près en même temps, et dans des surfaces assez identiques ; mais je n'ai aucune mérite, j'ai vécu là...

[illario]

Ceci étant dit, bien sûr que les petites librairies ont tout intérêt à se différencier des grosses enseignes si elles veulent survivre, donc pour cela il faut bien évidemment ne pas miser sur les blockbusters, sinon à terme elles perdront. Parce qu’elles n’ont pas les mêmes moyens que leurs rivales sur le marché.

Oui ça se tient. Mais beaucoup de librairies ne peuvent pas non plus se passer des ventes de Blockbuster, il faut trouver peut-être des thèmes, des auteurs, quelque chose pour se démarquer des grandes enseignes.

[bru]

Bon, ce samedi à Bordeaux, j'ai tenté une petite expérience et suis rentré dans 4 ou 5 librairies (Fnac, Album, Krazy Kat, BD avenue, 45ème parallèle). Ou j'ai mal cherché, ou alors aucune d'entre elles ne fait une quelconque référence à la sélection 2018. Certaines mettent en avant quelques un des albums sélectionnés, non pas au titre de la sélection, mais simplement parce que les libraires les apprécient. Pour le reste, calme plat...
Ça va peut-être changer après la période des fêtes (pour l'instant, on privilégie la vente des blockbusters en les mettant bien en avant) et sans doute à l'approche du festival.
Mais je n'en démords pas, je pense qu'une sélection aussi élitiste et confidentielle ne peut pas attirer le grand public. Je trouve les sélections de BDgest ou de la Fnac beaucoup plus convaincantes.

[suzix@BDP]

Bon, ce samedi à Bordeaux, j'ai tenté une petite expérience et suis rentré dans 4 ou 5 librairies (Fnac, Album, Krazy Kat, BD avenue, 45ème parallèle). Ou j'ai mal cherché, ou alors aucune d'entre elles ne fait une quelconque référence à la sélection 2018. Certaines mettent en avant quelques un des albums sélectionnés, non pas au titre de la sélection, mais simplement parce que les libraires les apprécient. Pour le reste, calme plat...
Ça va peut-être changer après la période des fêtes (pour l'instant, on privilégie la vente des blockbusters en les mettant bien en avant) et sans doute à l'approche du festival.
Mais je n'en démords pas, je pense qu'une sélection aussi élitiste et confidentielle ne peut pas attirer le grand public. Je trouve les sélections de BDgest ou de la Fnac beaucoup plus convaincantes.

Pour le moment, je plussoie, les grandes enseignes notamment ciblent les achats de Noël donc intégrales et mainstream à fond. Cela en est d'ailleurs déprimant même pour moi (qui suis loin d'être un lecteur très "indé"). Samedi encore, 3 personnes dans les rayons de la FNAC en train de choisir des ... Michel Vaillant ... mais qui peut encore offrir des Michel Vaillant à Noël !!?? ... bref en cette période, quand je suis dans les rayons, je ferme les écoutilles, je fais rapidement ce que j'ai prévu et je me casse de là !

[Nirm]

Je comprends pas ton raisonnement en fait.
Tu juges la sélection élitiste parce que tu n'as pas vu de pub "Sélection officielle Angoulême" sur les présentoirs des librairies ?
Enfin, la mise en avant de la liste elle est avant tout chez le partenaire, Cultura, et tu vas avoir des pastilles chez les libraires spé mais à cette époque de l'année, ils mettent en avant leur sélection.

Tu peux pas dire que la liste est élitiste dans son ensemble et dire que certains titres sont mis en avant par les libraires.
Qu'il y ait une partie des titres qui sont confidentiels, on le sait, comme chaque année, mais on ne peut pas dire que TOUTE la liste l'est.

[kilfou]

J'en avais lu 16 ou 17 de la sélection, j'ai commandé pour la librairie le reste, mais effectivement, c'est pas le moment pour faire une table sélection dd'Angoulême...

Je la ferai en janvier, perso.

[Xavier Guilbert]

Bon, ce samedi à Bordeaux, j'ai tenté une petite expérience et suis rentré dans 4 ou 5 librairies (Fnac, Album, Krazy Kat, BD avenue, 45ème parallèle). Ou j'ai mal cherché, ou alors aucune d'entre elles ne fait une quelconque référence à la sélection 2018. Certaines mettent en avant quelques un des albums sélectionnés, non pas au titre de la sélection, mais simplement parce que les libraires les apprécient. Pour le reste, calme plat...
Ça va peut-être changer après la période des fêtes (pour l'instant, on privilégie la vente des blockbusters en les mettant bien en avant) et sans doute à l'approche du festival.
Mais je n'en démords pas, je pense qu'une sélection aussi élitiste et confidentielle ne peut pas attirer le grand public. Je trouve les sélections de BDgest ou de la Fnac beaucoup plus convaincantes.

A Paris (chez les bobos-intellos-fumistes-etc.), je n'ai vu que le Ulli Lust chez çà et là avec un sticker "sélectionné à Angoulême". Ah, non, en fait, il y avait aussi le Shangri-la de Mathieu Bablet (ainsi qu'un autre, avec un sticker très limite, qui disait "par un auteur sélectionné à Angoulême", qui ressemblait furieusement au sticker officiel. Certes, la nuance y était, mais ça demande au consommateur d'être rudement attentif.

Mais pour être honnête, c'est le cas tous les ans. Le Festival semble concentrer toutes les attentions du microcosme, et bien peu en dehors -- jusque dans les librairies.
C'est un peu le problème du timing d'Angoulême: la sélection arrive un peu trop tard (les mises en place de Noël sont déjà faites en magasin), le prix presque beaucoup trop tard (avec la rotation accéléré des bouquins, c'est difficile de retrouver un livre parfois sorti un an plus tôt), et la couverture médiatique trop brève (le temps de faire les réassorts, tout le monde est déjà passé à autre chose).
A la différence de Cannes qui prime des films qui ne sont pas encore sortis, par exemple, ou du Goncourt qui est là juste à temps pour faire les mises en place de Noël.

[yannzeman]

Comme expliqué précédemment, et à moins que cela ait changé depuis 2 ans, la boutique BDnet de la rue de charonne, paris 11, réservait une partie d'une de ses vitrines (la plus petite) à la sélection d'Angoulème.

En affichant (en petit, une feuille d'à peine 21 x 29.7) la liste des primés (je crois), et quelques livres en exposition (avec un sticker "sélectionné à Angoulême".

Je n'ai pas l'impression qu'un effort particulier était fait pour faire connaitre les primés.

[nexus4]

Je trouve les sélections de BDgest ou de la Fnac beaucoup plus convaincantes.

Attends, t'as pas vu celles de cette année.

[Frannck]

Bon, ce samedi à Bordeaux, j'ai tenté une petite expérience et suis rentré dans 4 ou 5 librairies (Fnac, Album, Krazy Kat, BD avenue, 45ème parallèle). Ou j'ai mal cherché, ou alors aucune d'entre elles ne fait une quelconque référence à la sélection 2018. Certaines mettent en avant quelques un des albums sélectionnés, non pas au titre de la sélection, mais simplement parce que les libraires les apprécient. Pour le reste, calme plat...
Ça va peut-être changer après la période des fêtes (pour l'instant, on privilégie la vente des blockbusters en les mettant bien en avant) et sans doute à l'approche du festival.
Mais je n'en démords pas, je pense qu'une sélection aussi élitiste et confidentielle ne peut pas attirer le grand public. Je trouve les sélections de BDgest ou de la Fnac beaucoup plus convaincantes.

A Paris (chez les bobos-intellos-fumistes-etc.), je n'ai vu que le Ulli Lust chez çà et là avec un sticker "sélectionné à Angoulême". Ah, non, en fait, il y avait aussi le Shangri-la de Mathieu Bablet (ainsi qu'un autre, avec un sticker très limite, qui disait "par un auteur sélectionné à Angoulême", qui ressemblait furieusement au sticker officiel. Certes, la nuance y était, mais ça demande au consommateur d'être rudement attentif.

Mais pour être honnête, c'est le cas tous les ans. Le Festival semble concentrer toutes les attentions du microcosme, et bien peu en dehors -- jusque dans les librairies.
C'est un peu le problème du timing d'Angoulême: la sélection arrive un peu trop tard (les mises en place de Noël sont déjà faites en magasin), le prix presque beaucoup trop tard (avec la rotation accéléré des bouquins, c'est difficile de retrouver un livre parfois sorti un an plus tôt), et la couverture médiatique trop brève (le temps de faire les réassorts, tout le monde est déjà passé à autre chose).
A la différence de Cannes qui prime des films qui ne sont pas encore sortis, par exemple, ou du Goncourt qui est là juste à temps pour faire les mises en place de Noël.

Et la rentrée littéraire en septembre qui fournit tout ce qu'il faut aux prix.

[yannzeman]

Bon, ce samedi à Bordeaux, j'ai tenté une petite expérience et suis rentré dans 4 ou 5 librairies (Fnac, Album, Krazy Kat, BD avenue, 45ème parallèle). Ou j'ai mal cherché, ou alors aucune d'entre elles ne fait une quelconque référence à la sélection 2018. Certaines mettent en avant quelques un des albums sélectionnés, non pas au titre de la sélection, mais simplement parce que les libraires les apprécient. Pour le reste, calme plat...
Ça va peut-être changer après la période des fêtes (pour l'instant, on privilégie la vente des blockbusters en les mettant bien en avant) et sans doute à l'approche du festival.
Mais je n'en démords pas, je pense qu'une sélection aussi élitiste et confidentielle ne peut pas attirer le grand public. Je trouve les sélections de BDgest ou de la Fnac beaucoup plus convaincantes.

A Paris (chez les bobos-intellos-fumistes-etc.), je n'ai vu que le Ulli Lust chez çà et là avec un sticker "sélectionné à Angoulême". Ah, non, en fait, il y avait aussi le Shangri-la de Mathieu Bablet (ainsi qu'un autre, avec un sticker très limite, qui disait "par un auteur sélectionné à Angoulême", qui ressemblait furieusement au sticker officiel. Certes, la nuance y était, mais ça demande au consommateur d'être rudement attentif.

Mais pour être honnête, c'est le cas tous les ans. Le Festival semble concentrer toutes les attentions du microcosme, et bien peu en dehors -- jusque dans les librairies.
C'est un peu le problème du timing d'Angoulême: la sélection arrive un peu trop tard (les mises en place de Noël sont déjà faites en magasin), le prix presque beaucoup trop tard (avec la rotation accéléré des bouquins, c'est difficile de retrouver un livre parfois sorti un an plus tôt), et la couverture médiatique trop brève (le temps de faire les réassorts, tout le monde est déjà passé à autre chose).
A la différence de Cannes qui prime des films qui ne sont pas encore sortis, par exemple, ou du Goncourt qui est là juste à temps pour faire les mises en place de Noël.

Et la rentrée littéraire en septembre qui fournit tout ce qu'il faut aux prix.

A Cannes, c'est vrai, les films sont "frais"... mais sortent parfois en salles des mois plus tard.
Pour le Goncourt, les livres sont parfois publiés des mois à l'avance (je me demande si ce n'est pas le cas du dernier primé, justement ?) et se vendent quand même très bien, à l'annonce du prix.

A Angoulême... le timing a bon dos !