alacoume a écrit: Certes croaa, sans faire de politique (mais un peu quand même), le problème est que ce système est très coûteux aux gros salaires (puisque le système français est basé sur la solidarité) et qu'ils peuvent se payer la même chose ailleurs dans le privé pour moins cher (le prélèvement français est en gros un pourcentage, et il arrive un moment où celui-ci dépasse le prix des prestations associées).
La tentation est alors grande de s'exporter. Et dans ce cas, sans les riches, le socle de la solidarité s'effrite...
C'est drôle, je n'ai pas entendu parler de gens riches français qui auraient quitté le pays pour aller se faire soigner aux USA par exemple ? Quitter le pays pour payer moins d'impôts, oui, ça c'est clair mais tout en gardant la possibilité de se faire soigner ici.
Parce que lorsqu'il est question de se faire soigner pour une maladie grave nécessitant des soins couteux, même en étant riche, cela doit couter un bras alors qu'en France c'est prix en charge par le système français si couteux.
Il ne faut pas tout mélanger et même si notre système est couteux et qu'il est évident qu'il y a des économies à faire pour le rendre plus efficace, je ne suis pas sûr qu'il soit le moins égalitaire, même pour les riches.
Riches qui d'ailleurs ont plus les moyens d'optimiser les déductions fiscales voire les évasions que les gens plus modeste.
L'égalité il faut donc la regarder dans son ensemble et pas seulement du bout de la lorgnette "je paye des impôts pour ce faignant de pauvres".
Perso, je suis disposé à tripler mes impôts si mes revenus doublent. C'est une exemple de calcul qui vaut ce qui vaut mais je ne pleurerais pas pour les riches qui n'arrivent plus à joindre les deux et sont obligés de se séparer de leur chalet à Megève pour garder la villa aux Bahamas (là aussi je charge le trait, bien sûr).
alacoume a écrit:Je suis de ton avis, notre système a du bon, mais la mondialisation n'en a -t-il pas signée sa fin plus ou moins proche ? Grande question, dont on vivra probablement la réponse (dans la douleur ou pas)...
Il n'y a pas que le blanc et le noir. Une solution médiane est possible, il suffit juste de le vouloir. D'un côté on à ceux qui s'accroche à un système sans vouloir le voir évoluer et de l'autre ceux qui veulent le supprimer. Une évolution est possible en gardant un certains nombres d'acquis. Il faut juste accepter de perdre un peu en confort. Mais ça, personne n'est disposé à le faire.
alacoume a écrit:Quant à Amazon ou aux grands groupes, il joue suivant les règles du jeu.
De plus, il ne faut pas oublier que ce sont les actionnaires les propriétaires et que le groupe en a un besoin vital pour capitaliser la société. Des employés aussi néanmoins, mais comme partout, ceux qui sont bien payés sont ceux qui sont le plus difficilement remplaçables, ceux qui apportent la valeur ajoutée. Bref, ce ne sont pas ceux qui font un colis...
C'est cynique, mais le monde marche ainsi. A nous d'être dans les bonnes cases.
Plutôt qu'"à nous d'être dans les bonnes cases" qui est largement cynique et purement égoïste, je dirais plutôt à nous d'aider le moins possible ces groupes à augmenter leurs profits au détriment de petites structures plus humaines.
Un livre à acheter ? Le faire sur un site marchand issue d'une librairie (spécialisée ou non). un jeux de société, pareil.
Pour tous les articles, ce n'est pas forcément possible. Je sais de quoi je parle, j'ai un kindle pour le côté pratique. Par contre, c'est peut être mince comme argument, mais je n'achète que des ouvrages qui sont déjà des succès commerciaux. Pour les ouvrages plus confidentiels je continue l'achat en lib. On soigne sa conscience comme on peut.
