Rody Sansei a écrit:Chouetchoue a écrit:http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/MALET/49762
Ceci explique cela !
J'ai lu le livre dont cet article est un condensé (on me l'a offert à Noël).
Il y a quelques choses anormales, mais pas grand chose de vraiment choquant dans tout ça. Mais dans un pays ou travailler est un gros mot, il est évident que ça en choque quelques uns..
ce n'est pas "travail" qui est un gros mot. à croire les patrons ou des gens comme Rody Sansei ce serait plutôt : cdi, salaire décent, conditions de travail normal, pouvoir gagner sa vie sans perdre sa dignité... cette personne doit vivre au pays des bisounours et en plus avoir un travail correct en cdi pour affirmer cela .
un banquier, qui m'a proposé un crédit pour une maison, m'a affirmé qu'une personne en cdi n'était qu'un licencié en puissance. il devrait se méfier, ça n'arrive pas qu'aux autres...
"travail" est un gros mot?
non c'est le dégout des conditions de travail que l'on subit qui ne donne pas envie d'y retourner. c'est le fait que les efforts à fournir sont toujours à sens unique : du coté du travailleur. c'est l'hypocrisie des patrons qui exploitent et des salariés qui ont peur de perdre leur cdi.
on demande la même qualité de travail à un intérimaire qu'à un cdi.
la seule différence entre un intérimaire et un cdi est simplissime. un salarié en cdi faisant mal son boulot se fait engueuler (ou reçoit un blâme). un intérimaire ne se fait pas engueuler, mais comme il y a baisse de production, on n'a pas besoin de lui la semaine suivante. un hasard, bien sur...
j'ajouterai que la plus part des personnes qui ont un cdi ne ferait pas trois jours en intérim.
moi c'est "donneur de leçon" que je qualifierai de gros mot