Brian Addav a écrit:Et Lascaux, hein !!
magodeoz a écrit:Crystal Bowie a écrit:xof 24 a écrit:Crystal Bowie a écrit:Un des derniers grands de la BD qui vient de nous quitter.
)
Je me permets de corriger un peu la phrase...
Tu peux, Xof! C'est vrai que c'est un grand de la BD tout court.
Ce que je voulais simplement dire, c'est que, pour beaucoup d'entre nous, l'un des derniers grands à avoir bercé notre enfance qui s'en va!
Albert Uderzo est et restera un grand nom de la BD, il fait partie des fondateurs du 9ème art, c'est indéniable, et à bercé (et bercera encore) l'enfance de nombreux lecteurs à travers les décennies.
Là où j'ai toujours un peu de mal à comprendre les gens qui parlent de "un des derniers grands nom de la bd", et c'est valable aussi dans le cinéma ou ailleurs, c'est qu'on dirait qu'après la disparition de ces génies, il n'y aura plus d'auteurs aussi doués.
On peut certes dire qu'il n'y aura plus d'auteurs "pionniers", les Jijé, Franquin, Morris, Giraud, Uderzo, Goscinny, … C'est évident. Mais à lire certains hommages, ont dirait qu'il n'y aura plus de génies dans la BD.
Tout est question de goûts évidemment, mais il y a des auteurs actuels qui ne sont pas moins doués, qui apportent aussi largement leur pièce à l'édifice. Je ne citerai pas de noms des "génies de la BD d'aujourd'hui" car ce n'est pas le sujet, et chacun à ses coups de cœur, mais rien que ces dernières années, j'ai personnellement découvert des auteurs qui à mes yeux sont au moins aussi doué que Franquin ou Giraud, voir même plus parfois. Ne serait-ce que le temps d'une série. Mais "les grands noms de la BD" n'ont pas non plus pondus que des chefs-d'oeuvre.
Après Hitchkock, Ford ou Capa, le cinéma a eu des Scorcese, des Nolan, des Shyamalan. En BD c'est pareil, non ?
C'était pas une question de "bien aimer" Yoko Tsuno.Gorkh a écrit:ben27 a écrit:Leloup aussi, non?
Non.
Et j'aime bien Yoko Tsuno
ben27 a écrit:C'était pas une question de "bien aimer" Yoko Tsuno.Gorkh a écrit:ben27 a écrit:Leloup aussi, non?
Non.
Et j'aime bien Yoko Tsuno
Leloup a bossé pour et avec Hergé sur Tintin et Jacques Martin.
alambix a écrit:Je ne vois aucun auteur qui, parmi la génération actuelle, aura marqué son époque autant que "la bande à Franquin". Ce n'est pas une question d'être bon, doué. C'est plus que çà.
Xavier Guilbert a écrit:alambix a écrit:Je ne vois aucun auteur qui, parmi la génération actuelle, aura marqué son époque autant que "la bande à Franquin". Ce n'est pas une question d'être bon, doué. C'est plus que çà.
La "bande à l'Asso" (pour faire vite) des Trondheim-Sfar-Satrapi-Sattouf-Blain-Blutch est incontournable, pourtant.
Xavier Guilbert a écrit:alambix a écrit:Je ne vois aucun auteur qui, parmi la génération actuelle, aura marqué son époque autant que "la bande à Franquin". Ce n'est pas une question d'être bon, doué. C'est plus que çà.
La "bande à l'Asso" (pour faire vite) des Trondheim-Sfar-Satrapi-Sattouf-Blain-Blutch est incontournable, pourtant.
Gorkh a écrit:Xavier Guilbert a écrit:alambix a écrit:Je ne vois aucun auteur qui, parmi la génération actuelle, aura marqué son époque autant que "la bande à Franquin". Ce n'est pas une question d'être bon, doué. C'est plus que çà.
La "bande à l'Asso" (pour faire vite) des Trondheim-Sfar-Satrapi-Sattouf-Blain-Blutch est incontournable, pourtant.
Boarf... j'aime bien certains de leurs trucs mais je ne les crois pas incontournables.
Par contre, eux, quand on les écoute en interviews, ils se prennent pas pour de la merde.
Xavier Guilbert a écrit:Entre "la bande à Franquin" et "la bande à l'Asso", il y a aussi d'autres grands que je n'ai pas trop vus mentionnés ici: Gotlib et Moebius, pour ne citer que ceux-là.
buzznico3000 a écrit:ça dérive en belles conneries totalement objectives, ce sujet !
zourbi le grec a écrit:La génération d'Uderzo est, à mon avis, la plus importante de la bd franco-belge, parce que c'est celle qui lui a donné ses lettres de noblesse et sa respectabilité.
Hergé a ouvert la voie mais ce sont Franquin, Goscinny, Uderzo, Charlier, Morris et quelques autres, qui l'ont hissé au rang de neuvième art.
Xavier Guilbert a écrit:zourbi le grec a écrit:La génération d'Uderzo est, à mon avis, la plus importante de la bd franco-belge, parce que c'est celle qui lui a donné ses lettres de noblesse et sa respectabilité.
Hergé a ouvert la voie mais ce sont Franquin, Goscinny, Uderzo, Charlier, Morris et quelques autres, qui l'ont hissé au rang de neuvième art.
C'est très discutable. On pourrait dire par exemple que c'est la génération de l'Echo des Savanes et de Métal Hurlant qui a tiré la bande dessinée de son ornière de "divertissement pour enfants"; et plus tard, que c'est la génération des indés (l'Asso en tête) qui ont résolument embrassé son potentiel de "littérature".
La noblesse et la respectabilité ne sont arrivées que très, très tardivement -- sachant qu'aujourd'hui encore, elles sont acquises individuellement sans que cela rejaillissent sur le médium en général. Hergé a beau avoir été statufié très tôt (et trop, à mon sens, au dépens de bien d'autres), mais la bande dessinée est longtemps resté un art mineur pour sous-lecteurs -- Hergé devenant en quelque sorte l'exception justifiant la règle de médiocrité de l'ensemble.
zourbi le grec a écrit:Grâce à la génération d'Uderzo, auteur de bd est devenu un métier reconnu et aussi respectable que les autres métiers artistiques (qui étaient par définition moins respectables que les métiers dits sérieux ). De même, ce sont Goscinny, Charlier et quelques autres qui ont donné une visibilité et une existence au métier de scénariste.
Les générations suivantes ont exploré de nouvelles voies (la bd adulte, ...) mais la route avait été ouverte par leurs ainés.
La bande dessinée est souvent pour eux le produit d'un choix négatif: nombre de dessinateurs, issus des classes supérieures [...] ont entrepris une reconversion tardive dans la BD après l'échec d'une carrière artistique [...]. Ces reconversions par défaut dans une activité sans prestige et qu'ils ont eux-mêmes longtemps méprisée sont au principe de nombre de leurs attitudes professionnelles, depuis la distance ostentatoire au métier qu'ils exercent et dans lequel il refusent d'investir leur intérêt et leur ambition [...] jusqu'au double ressentiment dirigé aussi bien vers les fractions intellectuelles [...] que vers les fractions dominantes de la classe dominante [...].
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