Je ne sais pas à quel site BDbilos fait allusion (sans doute la zone ?...), mais son conseil est plein de sagesse.

Tu peux aussi feuilleter cette merveille d'album anniversaire dans un supermarché, quand tu iras acheter de la lessive et des produits ménagers pour les chiottes (sans faire un lien nécessairement entre ces produits et l'album, puisque ce dernier n'a pas vocation à atterrir dans ton caddie

Je n'ai pas mon album à proximité, mais je puis t'assurer que la planche de la BEL (quasiment digne de La Rentrée gauloise ou encore de la période Odyssée d'Astérix, ce qui est un compliment) n'est pas, mais alors pas du tout, représentative de l'album dans son ensemble. Cette planche (il doit y en avoir deux ou trois du même tonneau) est trompeuse (c'est l'asticot qui dissimule l'hameçon). Au moins, c'est dit !

A la différence d'Alambix, j'avais claqué 12 balles pour me procurer ce bouquin parce que j'avais les poches trouées, mais en revanche, tout comme lui, je n'ai jamais pu lire cette bouse. Ça ne m'aurait pas crédité de 12 balles et je n'en aurais pas eu pour mon argent en plaisir de lecture, alors j'ai renoncé après avoir lu distraitement les deux ou trois planches potables.
Ce qui aura manqué cruellement dans l'équipe de collaborateurs réunis par Uderzo, c'est la férule d'un type de la trempe de de Moor ou Martin, au jugement artistique sûr et capable de pallier le moment venu les carences et défaillances du maître (y compris dans l'appréciation que peut porter un homme vieillissant, affaibli, sur le scénario et les planches en chantier ou encrées) dans la direction et la supervision du turbin des assistants. Par ailleurs Uderzo, à partir d'un certain stade, n'était plus capable de faire sa propre autocritique. Il n'a jamais semblé être en mesure de remettre en question la pertinence et la qualité de sa production.