toine74 a écrit:
La direction de l'UDC ne pouvait pas militer pour le oui pour diverses raisons (présences au CF et élus sous la coupole + collégialité du camp bourgeois tout ça). Par contre, au niveau cantonal, les média (presse + RSR) ont rapporté que des branches locales de l'UDC ont encouragé leurs membres à voter oui et que ça a joué, dans une certaine mesure, pour la majorité des cantons. L’acceptation de cette initiative est une belle victoire des progressistes, mais il faut garder à l'esprit que le populisme n'est jamais loin.
.
Ben oui désolé en Suisse, le culte de la verticalité n’existe pas y compris à l’extrême-droite.

toine74 a écrit:
75-25, c'est à GE/VD/Neuch', 82-18 chez toi. Sur le plan national, c'est 58-42 (15 cantons contre 8). Un très beau résultat
. (édit, je réalise que tu parles plutôt du refus de l'initiative des rentes, un texte qui n'a pas été discuté ici. my bad
)
toine74 a écrit:
Après, de là à crier à une défaite massive du modèle néolibéral après un seul vote (sur les 5 qui ont échoué sur le sujet au fil des années)... Ça fait plaisir sur le moment, mais la Babylone helvétique n'est pas encore tombée.
Euh je pense pas que j’ai écrit ça, faut un peu arrêter d’extrapoler aussi grossièrement. Genre dès le départ je parle des deux initiatives. Donc le sujet a bien été abordé. Ce que je dis c’est que c’est impossible de passer des lois contre l’avis d’une majorité de la population en Suisse. Et de tout temps ça emmerde bien les néolibéraux. La seule différence c’est que maintenant les jeunes droitards suisses semblent être dans une logique de néo-droite française. C’est à dire profiter d’une concession pour en réclamer une autre, et aussi essayer de magouiller un projet de loi qui interdit au peuple d’avoir le dernier mot. Parce que c’est bien cela le contexte de cette initiative sur le relèvement de l’âge de la retraite. Et très logiquement elle a été rejetée violemment. S’il y a bien deux choses que la population suisse dans sa grande majorité ne supporte pas, c’est qu’on essaie de remettre en cause sa souveraineté et qu’on ne la laisse pas tranquille quand un compromis a été trouvé.