je vais devoir préciser un chouia.
Je ne compare pas le Hamas à Al Quaida ou Daech. Je sais qu'ils n'ont rien à voir ensemble. Je pensais surtout à l'impact émotionnel sur la population israelienne. Ce pays a été fondé avec la volonté d'assurer la sécurité des juifs qui désiraient s'y installer. Le violence des attaques du 7 octobre a fait voler en éclat cette promesse. De plus, une attaque menée contre une rave party, ce n'est pas s'attaquer à une autorité ou un pouvoir oppresseur. C'est frapper pour terroriser au sens le plus violent du terme. Ce n'est pas viser un symbole de pouvoir. C'est asséner que personne n'est à l'abri, nulle part. Et c'est d'ailleurs utilisé par le gouvernement pour légitimer la guerre actuelle.
le conflit est asymétrique, depuis le début. C'est évident. Et il ne s'agit pas de renvoyer les belligerants dos à dos. Mais il ne faut pas non plus tomber dans une vision facile des gentils contre les méchants. Il ne faut pas assimiler palestine et hamas, ni israel dans son ensemble et son gouvernement.
Il ne faut pas non oublier que des atrocités ont été commises par les deux camps, depuis des décennies. Cela ne confère pas un permis à la violence en représailles de représailles de représailles...
La crise ne tourne plus que sur une dynamique mortifère. les attentats du hamas ont servi à justifier la riposte disproportionnée de Netanyahu, qui permet aui hamas de se renforcer en séduisant beaucoup de jeunes palestiniens... les deux ennemis comptent l'un sur l'autre pour se renforcer mutuellement. Pour quelle issue ?
corbulon a écrit:Heureusement à l’heure où la plupart des grandes chaînes d’infos du monde refusent de diffuser en direct le procès intenter par l’Afrique du Sud en Israël, il y a quand même des gens qui refusent de tomber dans le déni sous prétexte de nuancisme :

là, j'espère que tu es ironique, parce que la Belgique, l'idiote utile de la diplomatie internationale, est la même qui s'est précipitée pour féliciter Félix Tshisékédi pour sa réélection démocratique à la tête du Congo (j'ai toujours pensé qu'un pays qui ressentait le besoin d'inclure démocratique dans son nom ne l'était jamais vraiment), au terme d'une élection qui n'a pas vraiment fait d'effort pour se donner une apparence de légitimité, la même qui a collaboré avec la gouvernement soudanais pour identifier des opposants potentiels dans les refugiés qui campaient dans le parc maximilien ou qui n'a rien trouvé à redire à la nomination de l'arabie saoudite à la Commission des droits des femmes de l'ONU. Une horloge arrêtée a raison deux fois par jour? Il ne faut pas en tirer des conclusions erronées.