faut pas tronquer la fin
« Puisque le juge semblait bien décidé à m'empêcher de vivre et de retravailler aux États-Unis, et puisqu'il était manifeste que j'avais passé quarante-deux jours à Chino pour rien, une question évidente se posait désormais : qu'avais-je à gagner en restant ? Et la réponse semblait bien être : rien du toutL1 12. »
Le 31 janvier 1978, sans en informer son avocat, Polanski se rend à l'aéroport de Los Angeles et prend un avion pour Londres puis pour ParisL1 12,L1 13,10.
Le 3 février 1978, les autorités américaines ouvrent un dossier d’extradition à l’encontre du cinéaste. La France, comme d'autres États, refuse généralement l'extradition de ses citoyens et annonce que Polanski ne sera pas renvoyé aux États-Unis12. L'accusation, le procureur et la défense dénoncent alors le comportement du juge, qui est déchargé du dossier en février 1978 pour « irrégularités »8. L'affaire est confiée au juge Paul Breckinridge qui refuse de juger Polanski par « contumace »
et se rappeler qu'après, il y a eu tout l'épisode suisse... on peut chicaner, mais la justice américaine considère quand même que la question n'est pas close. En tout cas, en 2017, le juge en charge refusait de clore le dossier.