Brian Addav a écrit:Pour revenir sur un sujet précédent :
Keorl a écrit:Ces chiffres bruts n'ont aucun intérêt et ne répondent en aucun cas à la question titre de la vidéo postée juste au dessus de ton message (que je n'ai pas encore regardée). Ils ne permettent ni de voir une évolution en nombre absolu de blessures puisqu'il ne s'agit que de chiffres bruts pour une période donnée (laquelle, d'ailleurs ?!) sans comparaison possible avec des statistiques plus anciennes. Ni de faire une comparaison pondérée par la quantité de manifestations, de "rencontres", de heurts, ou une éventuelle évolution des comportements du côté des protestataires.
Tes chiffres ont beau "être là", on ne peut rien en faire.
Face au nombre élevé de traumas oculaires constatés depuis 2018, le Pr Alain Gaudric réclame l’ouverture d’un moratoire sur l’usage des LBD et des grenades de désencerclement.
Trois cas en 2016 et 2017… et quarante depuis le début de l’année 2018.
Vous avez finalement été reçu le 7 novembre par l’Intérieur. Votre cri d’alarme a-t-il été entendu ?
Ils semblaient ennuyés qu’on donne cette publicité à ces blessures graves, et que cela vienne de médecins. Mais notre audition au ministère ne s’est conclue par aucun signal laissant penser que cette politique pouvait changer.
corbulon a écrit:Et c’est pas comme si dans la vidéo postée plus haut, le sociologue racontait qu’après 5 personnes éborgnées, la police catalane avait décidé de suspendre son utilisation des lbd. En France, le chiffre est cinq fois plus élevé et la police continue d’en utiliser, en étant mal formée de surcroît. Après il y a aussi une autre version qui dit que ces lbd seraient très précis avec ce que ça sous-entend.
corbulon a écrit:Et c’est pas comme si dans la vidéo postée plus haut, le sociologue racontait qu’après 5 personnes éborgnées, la police catalane avait décidé de suspendre son utilisation des lbd. En France, le chiffre est cinq fois plus élevé et la police continue d’en utiliser, en étant mal formée de surcroît. Après il y a aussi une autre version qui dit que ces lbd seraient très précis avec ce que ça sous-entend.
corbulon a écrit:
arcarum a écrit:corbulon a écrit:
elle est formidable cette représentation complètement faussée
ex => La main n'est pas une partie du membre supérieure
ex => les lycéens qui ne sont ni des manifestants, ni des passants
j'ose même pas calculer la surface de l'iphone pour m'assurer qu'elle est bien représentative des chiffres
corbulon a écrit:On connaît le,dicton quand on à rien à dire sur le fond... Bon aprés le Joker le fait beaucoup mieux.
arcarum a écrit:De toute façon, il n'y a pas de réponse à votre problématique. Pour un manifestant qui prend un coup de tonfa, c'est de la violence policière. Pour le policier qui met un coup de tonfa à un manifestant qui lui a jeté une brique c'est de l'auto-défense.
Dans l'exercice de leurs fonctions et revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs et apparents de leur qualité, les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent, outre les cas mentionnés à l'article L. 211-9, faire usage de leurs armes en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée :
1° Lorsque des atteintes à la vie ou à l'intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armées menacent leur vie ou leur intégrité physique ou celles d'autrui ;
2° Lorsque, après deux sommations faites à haute voix, ils ne peuvent défendre autrement les lieux qu'ils occupent ou les personnes qui leur sont confiées ;
3° Lorsque, immédiatement après deux sommations adressées à haute voix, ils ne peuvent contraindre à s'arrêter, autrement que par l'usage des armes, des personnes qui cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et qui sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui ;
4° Lorsqu'ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l'usage des armes, des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui ;
5° Dans le but exclusif d'empêcher la réitération, dans un temps rapproché, d'un ou de plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d'être commis, lorsqu'ils ont des raisons réelles et objectives d'estimer que cette réitération est probable au regard des informations dont ils disposent au moment où ils font usage de leurs armes.
lemonde.fr a écrit:Nos journalistes présents dans la manifestation parisienne nous signalent une certaine confusion en tête de cortège, qui s'explique notamment par la présence de policiers qui coupent le cortège. Résultat : si certains parviennent encore à avancer devant, et sont même parvenus dans la rue Lafayette, une grosse partie des manifestants est encore bloqué derrière.
ubr84 a écrit:Et pendant ce temps...
J’imagine par souci d'apaisementlemonde.fr a écrit:Nos journalistes présents dans la manifestation parisienne nous signalent une certaine confusion en tête de cortège, qui s'explique notamment par la présence de policiers qui coupent le cortège. Résultat : si certains parviennent encore à avancer devant, et sont même parvenus dans la rue Lafayette, une grosse partie des manifestants est encore bloqué derrière.
arcarum a écrit:corbulon a écrit:On connaît le,dicton quand on à rien à dire sur le fond... Bon aprés le Joker le fait beaucoup mieux.
Ah parce que le fonds de la discussion n'est pas de montrer à l'aide d’éléments tangible, chiffrés, vérifiables, combien la police est violente et les conséquences de cette violence ?
Deux journalistes ont été interpellés au cœur du cortège parisien contre la réforme des retraites. Rémy Buisine, reporter pour le média en ligne Brut, et un journaliste de l'agence vidéo LinePress, ont été arrêtés pour port de masque à gaz ce qui, selon une source policière, est assimilable à un port d'arme.
Coldo3895 a écrit:Non seulement le gars qui l'a frappée à la tête doit être condamné, mais aussi le chef de section, et aussi la personne en charge de la formation de ces policiers.
ubr84 a écrit:Le problème c'est qu'à trop remonter la chaine des responsabilités on va coffrer le ministre
Quelques centaines de manifestants ont décidé de remonter le cortège en sens inverse depuis la place Saint-Augustin [où fusent les gaz lacrymogènes et les risques de violence]. Les fdo utilisent du gaz lacrymogènes pour leur couper la route et maintenir la foule en direction de la fin du parcours
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