Thierry_2 a écrit:en zyeutant un peu le doc de FR2 (avant que la tête de Castaner me fasse tourner la mienne et zapper), ce qui était frappant, c'est la perte complète de repaire des institutions face au mouvement des GJ. En gros, ils ont l'habitude de traiter avec des mouvements structurés, avec des leaders et des revendications bien définies et voilà qu'ils font face à une espèce d'amibe insaisissable. Au lieu d'un mouvement organisé, ils sont face à une contestation organique et "instinctive". Aucun outil de leur arsenal de négotiation ne fonctionne, entre autre parce qu'il n'y a pas de leader clair. Certains sont désignés (par qui ?) avant d'être mis en dissidence... tout ceux qui ont tenté de se structurer en rentrant dans le moule traditionnel des partis ou des listes électoral s'est planté. Alors, désemparé, tu paniques et tu tapes...
et, en face, ne se sentant pas entendu, on s'énerve et on part du principe que la seule manière de se faire entendre, c'est l'escalade.
sans chercher qui à dégainer le premier, difficile de ne pas voir une fracture totale entre 2 mondes
Moi je ne parlerai pas de panique, mais de réelle peur. L'an dernier, à la même époque, tu pouvais vraiment sentir la peur du côté des politiques, mais aussi de tous ceux qui médiatiquement sont de leurs côtés peu ou prou. Calvi et cie, c'était hallucinant de les voir faire dans leurs frocs.
Et historiquement, à chaque fois, partout dans le monde, que le peuple s'est levé de lui-même, hors cadre connu, il a été réprimé par la violence.
Et au bout d'un an, c'est la seule explication que j'ai face à l'usage complètement absurde de la violence par le gvt pour gérer les manifs. La peut de vraiment perdre sa place, face à un peuple qu'on ne veut surtout pas voir dans la rue.