Mirdhynn a écrit:Au final, on pourrait clore le débat :
La loi, même quand elle ne te plait pas s'applique à toi comme aux autres. Si tu décide de passer outre, libre à toi, mais ne cherche pas à te trouver des excuses ou un moyen de te dédouaner avec l'indulgence de quelqu'un qui préfèrera passer sur cette transgression (par rapport à un robot qui appliquera la loi telle qu'elle est écrite)
Bref : si tu dépasse la vitesse consciemment et que tu te fais chopper, ne viens pas mettre ça sur le dos du radar.
Note au passage : Tu sembles préférer être controlé par un humain.
Du temps de Sarko avec ses quotas de contavention imposés aux policiers, je pense que tu aurais préféré les robots.
Parce que les radar situés en haut d'une voie de décélération qui te prends au moment du panneau 70 (le panneau est au début de la voie de deceleration et tu partais de 130) parce que tu n'a pas freiné assez vite, c'était fait par des humains qui voulaient boucler leur objectifs trimestriels et pas pour sauver des vies.
Sinon, on peut prendre le problème à l'envers.
Toque reproche aux "robots" leur application systématique, sans prise en compte de données humaines qui pourraient être appréciées par un agent ("Monsieur l'agent, j'ss tout seul sur cette grande route, j'ai pas bu, jai dépassé de 10km/h, çà peut se comprendre non ?" - "Bon c'est bon pour une fois").
SAUF que cela sous-entend une loi à 2 vitesses.
L'agent qui t'arrête pourra être indulgent ou non, en fonction de plein de facteurs.
Pareil cet agent pourra te dire oui, alors qu'un autre te dira non.
Et donc, Toque (là, oui je te vise), accepterais-tu d'être verbalisé par un agent, alors que le même agent aura laissé passé ton voisin pour la même infraction la veille ?
Accepterais-tu qu'un agent te sanctionne, alors que son collègue, présent sur la même route la veille, t'aurais laissé passé ?
Je pense que tu pesterais. Et tu aurais raison.
La loi est là pour imposer un cadre
général applicable à
tous.
Le principe de base du service public, c'est de respecter l'équité entre les usagers. La loi, unique pour tous, en étant le garant.
Là où un agent pourrait faiblir, le robot, lui, t'assures cette équité. C'est plutôt une bonne chose, non ?