ACTUALITES 2016-2021

[ubr84]

Message précédent :
Tiens on trouve même ce genre de choses, ici :

https://www.isfj.fr/actualites/202105-d ... urnalisme/

– Le refus de suivre des indications de sa rédaction qui irait à l’encontre de la ligne éditoriale pour laquelle il a signé un contrat de travail.

– L’interdiction de contraindre un journaliste à exprimer un avis contraire à ses convictions.

Qui dit l'exact contraire, une ligne éditoriale du média (donc une partie idéologique) fait partie du contrat de travail et on doit la respecter dans l'exercice de sa fonction.

[ubr84]

Sauf que avec le genre d'analyses que l'on a aujourd'hui, on a plus du "untel est un gros nul" que de la vrai analyse

Il faut changer de média Mirdhynn

[marinacamille]

Un journaliste, ça devrait pas être le plus neutre possible ? Relater les faits sans ajout idéologique, tout ça tout ça ?

ah ça... la grande question qui revient toujours.
Pour moi non, un journaliste est un professionnel, effectivement il doit relater l'information sans la "déformer" (difficile car la vérité est toujours un point de vue, donc on va dire la déformer le moins possible ?), mais ce que j'attends des journalistes ce sont des analyses, des remises en situation, des points de vue larges, voir une remise en contexte historique. Tout ce que je n'ai pas forcément le temps de faire, car on n'a pas le temps de tout analyser. Hors, tout système est complexe. Ce sont des professionnels, c'est leur job. Le mieux évidemment ce sont des analysenes avec des points de vue différents, venant de différentes disciplines aussi (économie, science, géopolitique, etc).

Sauf que avec le genre d'analyses que l'on a aujourd'hui, on a plus du "untel est un gros nul" que de la vrai analyse

Oui et non, ça dépend ce que l'on regarde et lis.
A la TV, effectivement, c'est compliqué. La seule chaîne que je regarde pour l'info c'est Arte (et presque en général je dirais), en particulier, le 28'. Parfois, je ne suis pas convaincue, parfois oui. Mais à aucune moment, je me dis qu'ils tombent dans le scoop ou le buzz. Les invités se respectent, parfois ils s'opposent mais toujours en exposant les arguments de façon claire et posée. Parfois ils sont plus ou moins d'accord, mais en arguant des points de vue différents car venant de disciplines différentes (historiens, éconimistes, militants...etc).
Comme cela, on a aussi accès aux différentes sensibiltés.
Par contre les plateaux qui invitent des politiques et cherchent à faire du scoop, très peu pour moi (d'ailleurs je ne regarde pas, et sincèrement ça protège ma santé mentale; le débat Zem*** vs Mélenchon, ma fille de 17 ans a voulu regarder par curiosité, parce que tout le monde en parlait... on a tenu 15min). Mais on s'éloingne de "l'information" là.

Non, sincèrement l'information sans analyse, ça ne sert quasi à rien à mon sens.

Exemple : Si je te donne la concentration de chlorophylle-a en surface (indicateur du plankton végétal) au centre du Golfe de Gascogne le 10 mai 2019, ça te sert à quoi ? à rien car tu ne connais pas le contexte et tu n'es pas un spécialiste. Si je t'indique son évolution temporelle, si la valeur rentre dans la moyenne observée au mois de mai pour les autres années, les écarts-type, la comparaison avec d'autres lieux, et si on a de quoi s'inquiéter et surtout pourquoi, déjà tu comprends mieux la problématique (bon, en supposant que ça t'intéresse )

[ubr84]

Non, sincèrement l'information sans analyse, ça ne sert quasi à rien à mon sens.

Exemple : Si je te donne la concentration de chlorophylle-a en surface (indicateur du plankton végétal) au centre du Golfe de Gascogne le 10 mai 2019, ça te sert à quoi ? à rien car tu ne connais pas le contexte et tu n'es pas un spécialiste. Si je t'indique son évolution temporelle, si la valeur rentre dans la moyenne observée au mois de mai pour les autres années, les écarts-type, la comparaison avec d'autres lieux, et si on a de quoi s'inquiéter et surtout pourquoi, déjà tu comprends mieux la problématique (bon, en supposant que ça t'intéresse )

Et pour compléter ton exemple si je peux me permettre :
En faisant ça de manière complètement neutre, scientifique et non idéologique on pourra toujours te taxer d'affreuse écologiste car tu as décidé de nous parler du plancton et pas de la santé financière de Total ni de la filière nucléaire

Tu auras hiérarchisé l'information.

[Philemon]

Il y a quand même 2 choses que je trouve un peu différentes:
- le travail d'information, de présentation de faits, d'analyse, de débats d'experts
- le travail de présentation d'un débat de politiciens

Dans le premier, le journaliste te "parle" directement, alors oui ses opinions jouent.
Dans le deuxième, met en scène des politiciens et ce sont eux qui te parlent (aucun journaliste français n'est capable de guider réellement une discussion avec un politicien, c'est lui qui dit ce qu'il veut, quand il le veut !). Dans ce cas, le journaliste est malheureusement plus une speakrine (ça parle à tout le monde, ce mot ?) qu'autre chose...

Perso, j'ai trouvé le débat Mélenchon-Zemmour excellent, très instructif.

[marinacamille]

Non, sincèrement l'information sans analyse, ça ne sert quasi à rien à mon sens.

Exemple : Si je te donne la concentration de chlorophylle-a en surface (indicateur du plankton végétal) au centre du Golfe de Gascogne le 10 mai 2019, ça te sert à quoi ? à rien car tu ne connais pas le contexte et tu n'es pas un spécialiste. Si je t'indique son évolution temporelle, si la valeur rentre dans la moyenne observée au mois de mai pour les autres années, les écarts-type, la comparaison avec d'autres lieux, et si on a de quoi s'inquiéter et surtout pourquoi, déjà tu comprends mieux la problématique (bon, en supposant que ça t'intéresse )

Et pour compléter ton exemple si je peux me permettre :
En faisant ça de manière complètement neutre, scientifique et non idéologique on pourra toujours te taxer d'affreuse écologiste car tu as décidé de nous parler du plancton et pas de la santé financière de Total ni de la filière nucléaire

Tu auras hiérarchisé l'information.

oui effectivement
mais comme je suis océanographe, ceci explique cela ahahah
et j'ajoute que je ne peux pas parler de la situation financière de Total, et même pas de son impact écologique car je ne l'étudie pas (c'est très ciblé la recherche)

[ubr84]

Et un chercheur, ça doit être neutre ?

C'est quoi votre charte de déontologie ?

[marinacamille]

Il y a quand même 2 choses que je trouve un peu différentes:
- le travail d'information, de présentation de faits, d'analyse, de débats d'experts
- le travail de présentation d'un débat de politiciens

Dans le premier, le journaliste te "parle" directement, alors oui ses opinions jouent.
Dans le deuxième, met en scène des politiciens et ce sont eux qui te parlent (aucun journaliste français n'est capable de guider réellement une discussion avec un politicien, c'est lui qui dit ce qu'il veut, quand il le veut !). Dans ce cas, le journaliste est malheureusement plus une speakrine (ça parle à tout le monde, ce mot ?) qu'autre chose...

Oui, tout à fait, ce sont deux choses différentes, mais dans les deux cas, je pense que le journaliste ne doit pas être seul:
- information sur un sujet: invités nécessaires pour analyser et avancer les différents points de vue et le contaxte
- débat politique: je suis très perplexe sur les débats entre politiciens car ils se foutent sur la gueule si je puis faire un raccourci, ça n'a pas de sens; et même après un "débat" les journalistes cherchent à évaluer qui a gagné, c'est débile.
Je préfèrerais voir les politiciens (les candidats à l'élection présidentielle par exemple) répondrent, avec leur équipe s'ils le souhaitent, à des professionnels des sujets/thèmes. Ça serait nettement plus intéressant que de se renvoyer les balles entre eux.

[nexus4]

Sauf que avec le genre d'analyses que l'on a aujourd'hui, on a plus du "untel est un gros nul" que de la vrai analyse

Il faut changer de média Mirdhynn

Wep, je sais que je poste souvent des vidéos du Média, Mediapart et Blast, mais vraiment je ne trouve rien à droite qui ait cette capacité d'analyse, sur une heure, quelque soit le sujet. Ca ne veut pas dire que je prends tout pour argent comptant, et beaucoup de choses m'agace, mais il y a sujet à réflexion. A droite c'est le néant.

[marinacamille]

Et un chercheur, ça doit être neutre ?

C'est quoi votre charte de déontologie ?

On a la déontologie par nature voyons !!!

On essaie, dans la mesure du possible, et évidemment les sensibilités s'expriment, et les modes aussi.
C'est pour cela qu'une publication scientifique (hors médecine, le médecine c'est à part, ils publient à tour de bras, trop vite) est lue en général par 3 reviewers (2 minimum mais en général c'est 3). Ils sont là pour évaluer si l'expérience a été menée correctement, si le protocole tient la route, si els analyses sont suffisantes, si les auteurs sont au fait de la bibliographie jusque là, si les conclusions ne sont pas tirées par les cheveux, et surtout si la discussion (paragraphe à part entière dans une publi) met bien en lumière le contexte, ce à quoi on répond correctement, et surtout ce qui est discutable donc de par le protocole, etc, les vérifications nécessaires et les questions que ça soulève.
Le dernier article que j'ai reviewé, on a fait deux tours (review1 => corrections des auteurs et réponses aux questions et commentaires des reviewers => review 2). AU final, l'article n'a pas été accepté.
(Je précise que lorsque je dis article, ça fait 25 pages pdf hein, de texte)
Perso, si j'ai un parti pris sur un sujet (par exemple, il y a une forme de modèle numérique de prédiction en laquelle je ne crois pas), je refuse la review.

Ensuite, il y a les demandes de financement de projets, et là, pfff, bhen forcémment tout le monde tire la couverture vers son projet (projet d'équipes hein, la plupart du temps international, ce sont des consorcio).

[marinacamille]

C'est quoi votre charte de déontologie ?

Pour répondre plus court: ce sont les autres qui nous disent si on est corrects ou pas
Tout le monde se cadre.
C'est ce que l'on appelle le consensus scientifique, ou plutôt comment on y arrive.

Et ma petite note perso pas neutre : un chercheur ne communique pas ses résultats sur youtube

[Philemon]

Il y a quand même 2 choses que je trouve un peu différentes:
- le travail d'information, de présentation de faits, d'analyse, de débats d'experts
- le travail de présentation d'un débat de politiciens

Dans le premier, le journaliste te "parle" directement, alors oui ses opinions jouent.
Dans le deuxième, met en scène des politiciens et ce sont eux qui te parlent (aucun journaliste français n'est capable de guider réellement une discussion avec un politicien, c'est lui qui dit ce qu'il veut, quand il le veut !). Dans ce cas, le journaliste est malheureusement plus une speakrine (ça parle à tout le monde, ce mot ?) qu'autre chose...

Oui, tout à fait, ce sont deux choses différentes, mais danse les deux cas, je pense que le journaliste ne doit pas être seul:
- information sur un sujet: invités nécessaires pour analyser et avancer les différents points de vue et le contaxte
- débat politique: je suis très perplexe sur les débats entre politiciens car ils se foutent sur la gueule si je puis faire un raccourci, ça n'a pas de sens; et même après un "débat" les journalistes cherchent à évaluer qui a gagné, c'est débile.
Je préfèrerais voir les politiciens (les candidats à l'élection présidentielle par exemple) répondrent, avec leur équipe s'ils le souhaitent, à des professionnels des sujets/thèmes. Ça serait nettement plus intéressant que de se renvoyer les balles entre eux.

J'ai parlé de "speakrine" pour l'animation de débat entre politiciens car je n'ai plus d'illusion sur le niveau de travail des journalistes: pour faire face à un politicien, il faut avoir bossé à fond les sujets, connaitre les chiffres, être capable de porter la contradiction au politicien qui t'enfume, le relancer sur des points de fond, etc.
Et tu as tout dit quand tu dis que le seul truc qui intéresse les journalistes après un débat c'est "qui a gagné ?".

Dans le cas du débat Mélenchon-Zemmour, ce qui pour une fois n'était pas trop mal, c'est que dans l'ensemble ils se sont laissé parler sans trop se couper la parole. Mélenchon est un spécialiste de ça, et il avait commencé sur ce style, mais assez rapidement il s'est calmé. Zemmour n'est pas encore un grand expert du coupage de parole, ça aidait.
Les journalistes ne servaient à rien, comme d'hab. Sauf qu'ils avaient pour une fois une équipe qui en coulisse vérifiait les chiffres donnés par les candidats, c'est pas mal. Ca oblige un peu les débatteurs à ne pas sortir trop d'inepties...

[marinacamille]

J'ai parlé de "speakrine" pour l'animation de débat entre politiciens car je n'ai plus d'illusion sur le niveau de travail des journalistes: pour faire face à un politicien, il faut avoir bossé à fond les sujets, connaitre les chiffres, être capable de porter la contradiction au politicien qui t'enfume, le relancer sur des points de fond, etc.
Et tu as tout dit quand tu dis que le seul truc qui intéresse les journalistes après un débat c'est "qui a gagné ?".

Oui

Dans le cas du débat Mélenchon-Zemmour, ce qui pour une fois n'était pas trop mal, c'est que dans l'ensemble ils se sont laissé parler sans trop se couper la parole. Mélenchon est un spécialiste de ça, et il avait commencé sur ce style, mais assez rapidement il s'est calmé. Zemmour n'est pas encore un grand expert du coupage de parole, ça aidait.
Les journalistes ne servaient à rien, comme d'hab. Sauf qu'ils avaient pour une fois une équipe qui en coulisse vérifiait les chiffres donnés par les candidats, c'est pas mal. Ca oblige un peu les débatteurs à ne pas sortir trop d'inepties...

Oui, mais je ne les ai pas trouvés très instructifs pour autant. Mélenchon tentait tant bien que mal à contrer les mensonges de Zemmour, en gros.
Pas de travail de journaliste effectivement... ils sont restés très.... neutres ! pas de recadrage
C'est pour cela qu'a mon sens, je ne trouve pas cela instructif, parce qu'ils peuvent dire tout et n'importe quoi... et ça prend 3sec1/2 à dire une fake news, des faux chiffres, des analyses biaisées parce qu'on dit la moitié des choses... et 6 mois à ceux qui font le boulot derrière après pour remonter la pente.

[marinacamille]

Oui, il faut aller les chercher dans la presse papier (Monde Diplomatique par exemple) et sur internet (Blast, LeMedia, Mediapart ...).
Mais je confirme les journalistes de gauche existent, j'en ai rencontré

Libération ? (on peut trouver la ligne éditoriale pas assez de gauche à son goût, mais c'est un journal tout de même de gauche non ? et indépendant)

[nexus4]

Ca peut en étonner certains mais La Croix fait du bon boulot.

[toque]

Pour le reste, je pense pas, des journalistes de gauche, y'en en encore plétore je pense (tu voulais peut-être dire des journalistes de TV ?). D'ailleurs si tu écoutes les gens de droite, ils te disent que les journalistes sont tous vendus aux gauchistes

Je pensais surtout TV/radio grand public

Le seul que je vois c'est l’excellent Karim Rissouli.

Ca peut en étonner certains mais La Croix fait du bon boulot.

Je confirme. Excellent journal !

[Le Complot]

Le seul que je vois c'est l’excellent Karim Rissouli.

Je confirme aussi, il maîtrise plein de sujets et est toujours pertinent.

[Philemon]

Dans le cas du débat Mélenchon-Zemmour, ce qui pour une fois n'était pas trop mal, c'est que dans l'ensemble ils se sont laissé parler sans trop se couper la parole. Mélenchon est un spécialiste de ça, et il avait commencé sur ce style, mais assez rapidement il s'est calmé. Zemmour n'est pas encore un grand expert du coupage de parole, ça aidait.
Les journalistes ne servaient à rien, comme d'hab. Sauf qu'ils avaient pour une fois une équipe qui en coulisse vérifiait les chiffres donnés par les candidats, c'est pas mal. Ca oblige un peu les débatteurs à ne pas sortir trop d'inepties...

Oui, mais je ne les ai pas trouvés très instructifs pour autant. Mélenchon tentait tant bien que mal à contrer les mensonges de Zemmour, en gros.
Pas de travail de journaliste effectivement... ils sont restés très.... neutres ! pas de recadrage
C'est pour cela qu'a mon sens, je ne trouve pas cela instructif, parce qu'ils peuvent dire tout et n'importe quoi... et ça prend 3sec1/2 à dire une fake news, des faux chiffres, des analyses biaisées parce qu'on dit la moitié des choses... et 6 mois à ceux qui font le boulot derrière après pour remonter la pente.

Est-ce que par hasard tu n'aurais pas un gros a priori ?


Sérieusement, comme ils savaient qu'il y avait une équipe qui vérifiait tout en coulisse en temps réel et intervenait en direct pour confirmer ou infirmer les chiffres, les deux ne se sont pas risqué à balancer des saucisses.
Il y a eu très peu d'erreurs (volontaire ou pas) dans ce qui a été dit.
Evidemment, il reste la part d'interprétation de chacun, mais ça c'est normal.

[toque]

Sérieusement, comme ils savaient qu'il y avait une équipe qui vérifiait tout en coulisse en temps réel et intervenait en direct pour confirmer ou infirmer les chiffres, les deux ne se sont pas risqué à balancer des saucisses.
Il y a eu très peu d'erreurs (volontaire ou pas) dans ce qui a été dit.
Evidemment, il reste la part d'interprétation de chacun, mais ça c'est normal.

Tout n'est pas qu'une question de chiffres, on peux mentir sur d'autres paramètres qui mettent plus de temps à corriger et qui demande énormément de temps pour pouvoir les expliquer.

[fanche]

Ca peut en étonner certains mais La Croix fait du bon boulot.

J'en étais étonné moi même il y a 15 ans

[ubr84]

Sérieusement, comme ils savaient qu'il y avait une équipe qui vérifiait tout en coulisse en temps réel et intervenait en direct pour confirmer ou infirmer les chiffres, les deux ne se sont pas risqué à balancer des saucisses.
Il y a eu très peu d'erreurs (volontaire ou pas) dans ce qui a été dit.
Evidemment, il reste la part d'interprétation de chacun, mais ça c'est normal.

Tout n'est pas qu'une question de chiffres, on peux mentir sur d'autres paramètres qui mettent plus de temps à corriger et qui demande énormément de temps pour pouvoir les expliquer.

Zemmour est un spécialiste des analyses biaisées parce qu'on dit la moitié des choses comme dit Marina.
Son histoire de France est truffée de ce genre de fausse explication, fausse construction à partir de vérités vérifiables.

Dans un autre registre c'est aussi un des ressorts du complotisme, Asselineau excelle dans le "regardez il y a un aigle dans l’emblème de Jules César (vrai), comme dans l'emblème des USA (vrai) : cela prouve que l'impérialisme américain a entrainé la chute de Rome ( )".