pabelbaba a écrit:A vrai dire, je vois deux problèmes, l'omerta en est un, mais aussi la proportion d'actes qui est sans commune mesure avec d'autres institutions. Là-dessus l'Eglise doit aussi se poser des questions.
Il y a un passage du dossier sur les autres secteurs étudiés.
De mémoire (j'espère avoir bien lu), l'église française était effectivement à un taux plus élevé que les autres secteurs étudiés (clubs, assocs...), sur la période étudiée des 50 ans (genre 0,8% contre 0,3%).
Mais sur les 10 ou 20 dernières années, le taux était retombé dans les mêmes eaux que les autres.
(la période 1950-80 devait peser très lourd dans les stats...)
Sans chercher à comparer, il vient de sortir un scandale à l'école d'ingé CentraleSupelec: une centaine d'agressions/viols sur une seule année scolaire ! Pour un peu plus de 2000 élèves. Un bon taux...
Je maintiens que l'omerta n'est pas le propre de l'église, mais c'est malheureusement le lot de toute communauté/confrérie/groupe...