pabelbaba a écrit:ubr84 a écrit:La définition me parait claire et acceptée par tous non ?
Donc la définition d'écriture inclusive contient tout un tas de trucs qui n'ont rien à voir avec l'écriture. On pouvait difficilement faire plus clair.
Le gros problème c'est ce foutu point médian, le reste c'est gentillet et si ça en amuse certains de penser que ça va changer les mentalités, grand bien leur face. Mais j'aimerais savoir pourquoi envisager de changer la langue française vers plus de différenciation plutôt que vers plus de neutralité? C'est un choix des inclusivistes qui ne me paraît pas très heureux.
Ben non le gros problème c’est que des linguistes diplômés lisent à haute voix la ponctuation. Et que leurs fans font comme si c’était normal. Si une facture de 2000 Euros arrive à la maison, la majorité des gens (je vais être gentil et ne pas dire la quasi-totalité) ne lit pas deux mille point tiret Euros (Blaise si tu me regardes j’ai adapté pour la population francophone de ce forum). Après on rappellera que le masculin générique ne l’est pas, il est spécifique comme expliqué de manière magistrale dans le même podcast :
https://www.binge.audio/podcast/parler- ... re-cerveau
Que devrait lire Olafounet, et il verrait que oui le générique masculin soit-disant neutre entraîne des inégalités. Des études ont montré que les femmes répondent plus volontiers à des offres d’emploi, ne l’utilisant pas :
https://www.binge.audio/podcast/parler-comme-jamais/faut-il-demasculiniser-notre-cerveau
Qui est la deuxième partie sur l’écriture inclusive, en vrai ou plutôt son application pratique. Les deux podcasts ont bien plu à Michel Francard, qui doit être connu des belges du forum, qui a trouvé très bien cette approche qui mélange linguistique, psycho-linguistique, psychologie sociale et théologie (je reprends ces termes).