pabelbaba a écrit:ubr84 a écrit:Ou quand De Gaulle s'adresse à nous d'un "Françaises, Français"....
Alors là, et Corbu nous a déjà fait le coup avec JP Pernault, ce n'est pas de l'écriture : le bonhomme parle.
IL PARLE A VOIX HAUTE POUR QUE TOUT LE MONDE L'ENTENDE.
Mais apparemment les mots n'ont vraiment plus aucun sens.
ubr84 a écrit:Cette tribune s'inscrit dans un débat politique et soutenu qui lie études de genre, islam, indépendance des universités, campagne politique à venir...
ubr84 a écrit:pabelbaba a écrit:ubr84 a écrit:Ou quand De Gaulle s'adresse à nous d'un "Françaises, Français"....
Alors là, et Corbu nous a déjà fait le coup avec JP Pernault, ce n'est pas de l'écriture : le bonhomme parle.
IL PARLE A VOIX HAUTE POUR QUE TOUT LE MONDE L'ENTENDE.
Mais apparemment les mots n'ont vraiment plus aucun sens.
Bon c'est en préliminaire de tout projet de loi aussi qui est bien de l'écrit sous la forme "Mesdames et Messieurs les députés"
Juste pour dire que l'inclusif ce n'est pas nouveau !
Brian Addav a écrit:attends, il te manque un mot : islamo-gauchiste, c'est ça ?
fais gaffe, tu vas passer pour un complotiste.
La langue n’a pu être ni masculinisée, ni féminisée sur décision d’un groupe de grammairiens, car la langue n’est pas une création de grammairiens
La langue ne détermine pas la pensée — sinon tous les francophones auraient les mêmes pensées, croyances et représentations.
En français, l’orthographe est d’une grande complexité, (...). Mais des normes permettent l’apprentissage
les réformes orthographiques ont normalement des objectifs d’harmonisation et de simplification. L’écriture inclusive va à l’encontre de cette logique pratique et communicationnelle en opacifiant l’écriture. En réservant la maîtrise de cette écriture à une caste de spécialistes, la complexification de l’orthographe a des effets d’exclusion sociale.
Tous les systèmes d’écriture connus ont pour vocation d’être oralisés.
On constate chez ceux qui la pratiquent des emplois chaotiques qui ne permettent pas de produire une norme cohérente.
L’écriture inclusive, à rebours de la logique grammaticale
La circulaire ministérielle de novembre 2017 était pourtant claire
Brian Addav a écrit:Sinon juste une question, si c'est si bien que ça l'écriture inclusive, Ubr84 et Corbulon, pourquoi vous ne l'utilisez pas ?
ubr84 a écrit:"Mesdames, Messieurs" en début de discours me parait être entré dans le langage courant depuis longtemps, qui est contre ?
pabelbaba a écrit:ubr84 a écrit:"Mesdames, Messieurs" en début de discours me parait être entré dans le langage courant depuis longtemps, qui est contre ?
Je veux bien une source indiquant qu'on disait à une époque juste "Messieurs" pour une assemblée mixte.
Le Complot a écrit:La majeure partie de la grammaire vient de Louis XIV.
Le Complot a écrit:La majeure partie de la grammaire vient de Louis XIV.
Pouffy a écrit:Le Complot a écrit:La majeure partie de la grammaire vient de Louis XIV.
En lisant l'excellent
J'y ai appris que toute la masculinisation de la langue française date de Richelieu (donc un poil avant Louis XIV) et la fondation de l'Académie française.
Bref il suffirait de reprendre l'orthographe et la grammaire d'avant (dans les grands principes) plutôt que de réinventer l'eau chaude.
Brian Addav a écrit:Cette tribune ne parle que de la volonté de certains d'imposer une écriture inclusive
ubr84 a écrit:pabelbaba a écrit:ubr84 a écrit:"Mesdames, Messieurs" en début de discours me parait être entré dans le langage courant depuis longtemps, qui est contre ?
Je veux bien une source indiquant qu'on disait à une époque juste "Messieurs" pour une assemblée mixte.
S'il n'y en a pas cela démontrerai que l'inclusif est dans les usages depuis toujours
René Coty en 1954 parlait déjà en inclusif
https://www.youtube.com/watch?v=RvVW7KKFpQQ
Je te laisse chercher plus loin je n'ai pas le temps mais c'est rigolo comme question.
Peut-être qu'il faudrait faire appel à un linguiste non partisan qui irait chercher dans le vieux français ou le latin...
marone222 a écrit:Je suggèrerais bien à ces militants de l'écriture inclusive, s'ils veulent vraiment donner du sens à leur militantisme et à leur vie plus généralement, de se focaliser plutôt sur d'autres combats plus utiles à la société par exemple pour le "savoir lire et écrire en fin de primaire" qui est réellement une injustice et une source d'inégalités durables,...
Brian Addav a écrit:Petite pause dans ma vadrouille...
J'ai pas le temps de répondre en détail à ubr84,mais je m'étonne d'une chose.
Cette tribune ne parle que de la volonté de certains d'imposer une écriture inclusive,et par ce terme, ils entendent cette façon d'écrire en rajoutant moult e-t-s etc afin de prendre en compte tous les genres qu'il faudrait satisfaire.
Pourquoi en conclure que cette tribune serait contre la féminisation de la langue,ou même,avancer que c'est un faux débat parce que l'écriture inclusive existerait depuis longtemps dans les faits et donc il n'y aurait rien à dire ?
Les inclusivistes partent du postulat suivant : la langue aurait été "masculinisée" par des grammairiens durant des siècles et il faudrait donc remédier à l’"invisibilisation" de la femme dans la langue.
En français, le terme écriture inclusive désigne la pratique double genrée, à l'aide d'une écriture usant du féminin et du masculin dans la même phrase (les sénatrices et les sénateurs), ou à l’aide du point ou point médian (les sénateur.rice.s, ou les sénateur·rice·s), tel que décrit dans le guide pratique du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Par extension, ce terme peut aussi désigner parfois la pratique de l’ensemble des 10 recommandations de ce guide lors du langage écrit.
(...)
En français, les pratiques pour un langage non sexiste, inclusif ou épicène portent sur trois aspects :
accorder les noms de métiers et de fonctions au genre de la personne qui l'occupe ;
utiliser des expressions non sexuées, comme « les droits humains » ;
utiliser les deux formes grammaticales. Pour cela, il existe deux possibilités :
faire figurer les deux formes comme « il ou elle part en vacances » ;
utiliser à l'écrit une forme liée par un point, un tiret, une barre oblique, une majuscule, etc. comme « ami·e » « participant·e ».
pabelbaba a écrit:Ca démontre surtout que tu ne comprends pas vraiment le débat.
pabelbaba a écrit:Sinon c'est sympa de ta part de me laisser chercher, mais c'est toi qui affirme que cette expression en a remplacé une autre.
pabelbaba a écrit:D'ailleurs j'emploie le mot "langue" et pas "écriture", parce que c'est de cela qu'il s'agit. Arrêtez de répéter comme des ânes que l'écriture inclusive ce n'est pas que le point médian, parce tout ce que vous incluez dans l'écriture inclusive qui n'est pas le point médian, ne se rapporte pas à l'écriture mais à la langue.
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