Je viens de lire cette confession d'un noir mal dans sa peau, et qui donne aux blancs des solutions pour soigner son complexe d'infériorité.
A ce stade de sensibilité c'est un psy qui doit proposer ses services, c'est un métier soigner les complexes.
D'ailleurs c'est en filigrane ce que demande le gars : une écoute , une oreille attentive et compatissante.
Je lui souhaite de l'avoir trouvée.
Si je devais m'adresser à lui je lui rappellerai que ce complexe d'infériorité est une construction artificielle (il le dit lui-même), et que ne manquent pas les modèles noirs qui en démontrent la stupidité (Luther King, Mandela, Obama, Aimé Césaire, Frantz Fanon, Gaston Monnerville, etc...).
Des noirs ont puissamment luttés contre les préjugés sociétaux et historiques qui les infériorisent, c'est la bonne voie.
Par contre, quand il écrit que les blancs ne sont pas racistes entre eux, c'est faire peu de cas du mépris social (lui aussi bien enraciné). Ce racisme intra-blanc génèrent lui aussi des complexes d'infériorité, de profondes inégalités, des stigmatisations spatiales et culturelles, et heureusement aussi des luttes (de classes
).
Il utilise cet argument pour différencier les racismes (le noir subit collectivement le racisme, pas le blanc).
Je dirai tant mieux pour le blanc, qui doit déjà faire face aux contraintes sociales, et bon courage aux noirs pour éliminer leur complexe d'infériorité et surmonter les contraintes sociales qui sont aussi leur lot.
Quant aux actes anti-blancs, ils relèvent du racisme, et doivent être combattus avec la même énergie que tous autres actes racistes, même s'ils émanent de personnes racisées.