unrefractaire a écrit:ubr84 a écrit:unrefractaire a écrit:Quand on lit l'histoire du mouvement des droits civiques aux USA
Il y a deux choses que tu confonds à mon avis : le mouvement politique pacifiste (quasi toujours car porté par des cadres qui cherchent un fauteuil pour changer le monde) et la société tout autour.
Je pense que tu as noté que Martin Luther King est contemporain de Malcolm X.
Pareil avec Ghandi, il parle dans un contexte social ultra tendu et violent.
Et...?
Je réagissais plutôt à cette phrase de ton post que j'avais d'ailleurs citée pour clarifier mon propos
"Quand on lit l'histoire du mouvement des droits civiques aux USA, (...)
on voit que les masses des manifestants comme les cadres du mouvement ont tenu sur une ligne pacifique de bout en bout" ce qui est tout simplement faux !
Donc je me répète, tu confonds les mouvements politiques et les mouvements sociaux dans ce post à mon avis (ou si j'ai mal compris, tu n'avais qu'à être clair).
Puisqu'à une remarque sur la partie mouvement social de ton post tu réagis sur les mouvements politiques (la gauche etc.)
unrefractaire a écrit: le recours à la violence contiendrait une pureté, conception erronée et dangereuse...
Pure non.
Nécessaire, je pense que oui.
Je ne crois plus au monde de bisounours qui consiste à penser que l'on peut, entre gens de bonne compagnie et sans élever la voix, arriver à un consensus social accepté par tous amenant à une solution optimale pour toute la société.
Je pense (et dans une certaine mesure je trouve ça malheureux, je m'en désole mais le monde est ainsi fait) que le consensus social n'existe pas et que les tensions entre groupes sociaux s'exprime toujours de manière violente in fine pour faire bouger les lignes.
C'est le cas quand on regarde les grands mouvements sociaux passés, et typiquement le mouvement des droits civiques américains ou les mouvements qu'a accompagne Ghandi chantre de la non violence qui n'aurait surement pas eu beaucoup de succès sans la violence de ses contemporains.
Et pour finir je me désintéresse de plus en plus de la position des politiques qui, je pense, suivent ces mouvements bien plus qu'ils ne les créent. Et une gauche radicale qui met en garde contre les violences n'a de radicale que l'adjectif