nexus4 a écrit:Ca me fait penser que ce qui était bien rendu et perturbant dans la série Rêves brisés sur arte, c'est que dans les années 20, le fascisme était une option politique comme une autre, en toute décontraction. On pouvait même changer de pays parcequ'on pensait que l'idéologie était salutaire, comme d'autres allaient en Russie. Et on a l'impression que de nos jours, on n'en est pas si loin.
Coldo3895 a écrit:Dans les années 30, comme maintenant, le fascisme va vous parler d'ordre, de sécurité, de plein emploi, de "nous d'abord", de lutte contre la corruption etc...
Evidemment que ce sont des opinions qui peuvent susciter l'adhésion de plein de monde !
Evidemment qu'on peut penser que l'idéologie est "salutaire".
nexus4 a écrit:Ca me fait penser que ce qui était bien rendu et perturbant dans la série Rêves brisés sur arte, c'est que dans les années 20, le fascisme était une option politique comme une autre, en toute décontraction. On pouvait même changer de pays parcequ'on pensait que l'idéologie était salutaire, comme d'autres allaient en Russie. Et on a l'impression que de nos jours, on n'en est pas si loin.
Brian Addav a écrit:Non seulement c'était une option politique comme une autre, mais son essor, à lui et au communisme de l'époque, s'est fait quand après les classes moyennes, il a commencé à attirer des cadres de plus en plus formés.
Coldo3895 a écrit:Brian Addav a écrit:ah par contre, sur 2002, je suis pas d'accord.
2002, on était encore dans une époque ou sans ambage, on votait contre le FN. Et j'ai pour ma part entendu le contraire à l'époque "entre un facho et un escroc, je prends l'escroc". Et c'était très différent car c'était Jean-Marie Le Pen en face de Chirac, pas un jeune gars vierge de tout sorti de nulle part. Le Pen, c'était les procès en négationnisme, les histoires sur son rôle pendant la guerre d'Algérie, etc... Bref, un sale type quand on alignait les casseroles.
Oui oui, je me suis mal exprimé.
Evidemment en 2002 le choix a été clair pour - presque - tout le monde. Mais la question du escroc / salaud avait déjà été posée. Et si à l'époque la réponse s'imposait; dans d'autres circonstances, en France ou ailleurs, le choix s'impose moins. Il suffit de regarder.
toque a écrit:Brian Addav a écrit:Non seulement c'était une option politique comme une autre, mais son essor, à lui et au communisme de l'époque, s'est fait quand après les classes moyennes, il a commencé à attirer des cadres de plus en plus formés.
Et c'est exactement ce qui est en cours. On peux prendre l'exemple des médecins.
Olaf Le Bou a écrit:un peu de hauteur sous la houlette toujours brillante de Thinkerview, avec cette conférence à l'école de guerre où l'on parle géopolitique économique de manière fort intéressante :
Coldo3895 a écrit:nexus4 a écrit:Ca me fait penser que ce qui était bien rendu et perturbant dans la série Rêves brisés sur arte, c'est que dans les années 20, le fascisme était une option politique comme une autre, en toute décontraction. On pouvait même changer de pays parcequ'on pensait que l'idéologie était salutaire, comme d'autres allaient en Russie. Et on a l'impression que de nos jours, on n'en est pas si loin.
Non mais faut arrêter de croire que le fascisme écrivait en gros sur ses affiches "On va buter tout le monde !"
Dans les années 30, comme maintenant, le fascisme va vous parler d'ordre, de sécurité, de plein emploi, de "nous d'abord", de lutte contre la corruption etc...
Evidemment que ce sont des opinions qui peuvent susciter l'adhésion de plein de monde !
Evidemment qu'on peut penser que l'idéologie est "salutaire".
Anianka a écrit:et pourtant Hitler pendant sa campagne électorale assumait deja vouloir tuer et foutre dehors le pouvoir en place, et le criait deja dans ses discours
Coldo3895 a écrit:Anianka a écrit:et pourtant Hitler pendant sa campagne électorale assumait deja vouloir tuer et foutre dehors le pouvoir en place, et le criait deja dans ses discours
Attends... tuer d'abord et foutre dehors après ? ou bien l'inverse...
Qu'un candidat veuille "foutre dehors" les sortants, c'est le concept de base d'une élection.
Quant à "tuer le pouvoir en place", sachant que c'était Hindenburg, pas sûr que Hitler voulait le tuer.
Mirdhynn a écrit:(ok, on reste sur du local ici)
pabelbaba a écrit:Sur le forum des cahiers du foot, autre endroit particulièrement droitisant.
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