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1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 12/12/2010 12:48

Message précédent :
dimanche dernier c'était un château Laroze stemilion GCC 99 excellent trouvé pour 15E à aldi
ce midi Ch taillefer 2005 (pomeol) trouvé à la foire aux vins careefour market: superbe
et la semaine dernière soirée dégustation côte du rhône village magnifiques
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede BOBetBOBETTE » 13/12/2010 16:05

..Elaborer un vin qui conserve ses arômes mais contient moins d'alcool ? Des scientifiques planchent sur le sujet depuis plusieurs années et proposent déjà des techniques pour corriger l'augmentation régulière du taux d'alcool constatée en 30 ans, liée en partie au changement climatique.

Dans les années 80, un vin contenait en moyenne 10 à 11% d'alcool, alors que ce taux atteint actuellement 13 à 14%, voire 15% dans les régions viticoles les plus chaudes, comme le sud de la France.

Même si ce n'est pas le seul responsable de cette évolution, l'impact du changement climatique se fait sentir jusque dans les vignes et les bouteilles : températures plus élevées, ensoleillement plus fort et pluviométrie réduite.

Les raisins perdent davantage d'eau par évapotranspiration et présentent donc une concentration en sucres plus importante. Des sucres qui se transforment en alcool à l'issue de la vinification.

Pour y remédier, les viticulteurs sont contraints de récolter le raisin plus tôt dans l'année afin de bénéficier d'un taux de sucre réduit. Mais cette méthode est uniquement applicable aux vins blancs et rosés et elle ne garantit pas un fruit mûr, ce qui peut être préjudiciable à l'arôme du vin.

Alertés par des organisations de producteurs, des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), dirigés par Jean-Louis Escudier, se sont donc intéressés à toutes les étapes du processus de fabrication du vin, depuis le cep de vigne jusqu'à la bouteille.

La stratégie la plus ambitieuse est aussi la plus longue: sélectionner des variétés de vignes donnant naturellement du raisin moins sucré. Il suffit de croiser successivement plusieurs cépages sélectionnés pour cette propriété.

D'ici quatre ans, M. Escudier et son équipe de l'unité expérimentale de Pech Rouge (Aude), spécialisée dans la recherche oenologique, pourront proposer de nouveaux cépages permettant de produire un vin à teneur réduite en alcool, entre 9 et 11%.

En attendant, les chercheurs ont mis au point d'autres procédés, comme une levure spécifique qui limite la transformation du sucre en alcool.

Plus original, les ingénieurs de l'Inra peuvent aussi intervenir à la fin du processus, directement sur le vin, grâce à l'"osmose inverse", une technique similaire à celle utilisée dans le monde entier pour le dessalement de l'eau de mer.

L'intervention se fait grâce à une membrane dont la filtration est si fine et sélective qu'elle peut réduire la quantité de sucre dans le moût de raisin et même l'alcool dans le vin. Une intervention physique, et non chimique, qui n'altère donc pas la qualité du vin.

Mais un vin moins fort en alcool séduit-il encore les consommateurs? D'après les tests réalisés par des chercheurs de l'Inra au Centre européen des sciences du goût de Dijon, la différence est minime pour les consommateurs, qui ne font pas de différence pour un vin rouge ou blanc titrant à 13 ou 14% et subissant une désalcoolisation de 2%.

Au-delà de 3% en revanche, les réactions divergent. Les femmes, les jeunes et les consommateurs de vins irréguliers ont tendance à apprécier, à l'inverse des hommes de plus de 50 ans consommateurs réguliers.

"En général, le bouquet aromatique et la complexité en bouche liée à l'effet alcool diminuent pour les vins" au-delà de cette limite, explique M. Escudier.

La teneur réduite en alcool n'est pas la seule vertu de ces vins. Ils contiennent également moins de calories: 2 grammes de sucre par litre, contre 160 g/l en moyenne pour les jus de fruits et 60g/l pour les sodas.
...
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede pabelbaba » 14/12/2010 16:42

Pas sûr que ce genre de tripatouillage se généralise, ça doit avoir un coût conséquent.

Mais le réchauffement climatique n'est pas uniquement source de désagrément pour les viticulteurs. Grâce à lui, on a eu droit à deux millésimes exceptionnels généralisés en 10 ans (2005 et 2009) plus un autre centré sur le Rhône (2007).

Sinon, j'ai goûté récemment le Côtes du Rhône Blanc 2009 de Guigal, suite aux éloges de mes parents sur la Cuvée de Lutèce qu'ils ont pu boire dans un restaurant. Il est bien fait, sans défaut majeur, mais rien de transcendant, un peu comme le rouge, on est sûr de son coup, le niveau est correct, mais rien d'extraordinaire.

J'ai aussi ouvert une bouteille de Chorey-les-Beaune Vieilles Vignes 2007 Machard de Gramont. Grosse déception : à l'ouverture le vin est léger et vaguement boisé, pas assez en tout cas, puisque sur la distance (une journée) il perd toute tenue et ne ressemble plus à rien. :no:
Mais à devoir choisir entre la peur du vide et la nausée des trottoirs... j'aurais sans doute fait comme eux.

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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 23/12/2010 19:01

Vive la période de fête
Goûté un Volnay 1erc ru 2005 de chez Bouchard Père& Fils: magnifique sur la langue de boeuf
et un beau Lalande de Pomerol 2005 du lycée vinicole de Libourne, succulent mais avec un boisé assez prononcé pour un libournais miam!
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 23/12/2010 19:01

Vive la période de fête
Goûté un Volnay 1erc ru 2005 de chez Bouchard Père& Fils: magnifique sur la langue de boeuf
et un beau Lalande de Pomerol 2005 du lycée vinicole de Libourne, succulent mais avec un boisé assez prononcé pour un libournais miam!
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede GTS » 30/12/2010 20:56

Pour "m'entrainer" :D , je me suis ouvert un premières côtes de Blaye : chateau La petite Rogue 2006.
Un p'tit vin qui n'a l'air de rien mais qui s'avère délicieux !! Une bonne surprise au regard du prix payé (un peu plus de 5 euros la bouteille, au Leclerc de Jonzac. Ils ont de très bon vin, là bas !).

Je vous le conseille. A décanter le matin pour le soir.
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede LACAVE » 30/12/2010 21:07

Je vous le conseille. A décanter le matin pour le soir.[/quote]

J'ai bu à Noël un :
Aloxe-Corton de 2007 :bave: :bave:
Gevrey-Chambertin de 2006 :respect:
Schleger-Boeglin Pinot Noir "V" de 2006 [youpi]

Bref que du tout bon : Noël c'est une fois dans l'année !
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede sergent latrique » 31/12/2010 19:36

Je gardais amoureusement une bouteille de Médoc 2005 pour le jour de Noël, elle a pas du supporter le déménagement de cette année. Bouchonnée [:bdgest]
Du coup j'ai sorti un Puisseguin-St Emilion 2003 à dominante de merlot (75%) avec des tannins souples et bien fondus qui se laissait boire comme du velours ;
Pour le blanc, j'ai tenté un Gavi (vin italien du Piémont) au lieu d'un Sancerre. Le Sancerre, je l'avais gouté chez le producteur, aucun risque de déception, mais finalement, le Gavi (cépage cortese) donne un vin assez sec mais fruité et qui convient parfaitement à un saumon fumé par exemple. Pour un choix un peu en aveugle, c'était bien joué [:flocon:2] (et il me reste mon Sancerre ;) )
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede sergent latrique » 01/01/2011 19:32

Dans la série : vins à découvrir
Voilà un calice dont je boirais volontiers le nectar :oops:

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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede LACAVE » 01/01/2011 19:53

sergent latrique a écrit:Dans la série : vins à découvrir
Voilà un calice dont je boirais volontiers le nectar :oops:


Et moi donc !
D'ailleurs j'ai très soif ! :bave:
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 02/01/2011 11:11

Pendnat ces fêts on a ouvert
un Lamothe Bergeron (haut medoc) 2002 Magnifique mais je pense qu'il faudra le boire sur l'année
Un Montlouis moelleux 97 sublime
un HautMontravel 2009, très parfumé et pas trop lourd en sucre
1 gevrey-chambertin 2007 de chez Trappet: excellent après un passage en carafe, je garde la 2ème pour fin 2011 si j'ai la patience
1 madiran 2003 acheté lors du salon des vignerons indépendants 2010 de Coquelles: très sympa, tannins fondus, splendide
1 vouvray demisec 2007 très sympa
et 1 Domus, vin de pays de gascogne de la maison uny, sauvignon-colombard, bel équilibre entre le fruit et l'acidité, très frais, une légère impression d'agrume, à moins de 5 euros la bouteille :D
2010 s'est bien finie et 2011 a bien commencé
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede Olaf Le Bou » 02/01/2011 15:36

Vous êtes les rois de l'infanticide ici, des bordeaux et bourgognes de 2007 ou 2006 ! Assassins ! :D

J'ai ouvert du 98, 99, 2001, 2002, et tous avaient encore un sacré potentiel :shock:

dans l'ordre :
- Aloxe-Corton 1er cru 2001 les guerets, domaine Guyon, remarquable, subtil, profond, surement la plus belle bouteille bue pendant ces fêtes
- Vosne-Romanée vieilles vignes 2001 dom. Guyon, suave, délicat, parfumé, un nectar :ok:
- St-Julien Terrey Gros Cailloux 99, puissant, charpenté, typiquement médocain, quasi trop jeune pourtant
- St-Emilion La grace-Dieu-les-menuts 98, un nez excellent, beaucoup de potentiel encore, je sortirai la deuxième bouteille dans 4 ou 5 ans
- et des bricoles, un Savigny les beaunes 2002 premier cru dom. Olivier, dégusté avec Kantess et Hebus, bien bon ma foi, et cet excellent Albariño 2006, un cépage du nord-ouest de l'Espagne, un blanc plutôt sec mais très parfumé et fruité à la fois, parfait sur une salade au saumon fumé ou des St-Jacques :ok:
Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux

En toutes choses, subordonner le désir de juger au devoir de comprendre.
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede GTS » 02/01/2011 21:33

Pour le 31, je me suis ouvert un Gewurztraminer Clément Weck & fils 2008, cuvée prestige. Une merveille, fruité à souhait. Un régal.

Puis, un Prieuré Malesan 2003, premières côtes de blaye, un régal !! Avec un fort (mais juste de ce qu'il faut) goût de banane.

J'avais aussi une petite bouteille de champagne Tsarine brut. Très bon avec de la crème de pêche.
Il est bon aussi nature.

En tout cas, je n'ai aucunement été malade ! :-D Preuve que ce n'était que du bon !!
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 08/01/2011 21:40

J'ai ouvert un condrieu 2006 "invitare" de chez Chapoutier

délicieux: belle robe, un nez fruité et des notes de fruits confits une bonne finale et une longueur honorable miam miam
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede LACAVE » 08/01/2011 22:40

Je me suis ouvert :
Pommard du domaine du Clos de la Commaraine/1993 :D
Et aussi un Petit Pomerol de 2003 Mise en bouteille au chateau A.Vigier ;)
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 09/01/2011 14:17

ai continué le condrieu ur saint jacques
magnifique
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 09/01/2011 14:19

Olaf Le Bou a écrit:Vous êtes les rois de l'infanticide ici, des bordeaux et bourgognes de 2007 ou 2006 ! Assassins ! :D

J'ai ouvert du 98, 99, 2001, 2002, et tous avaient encore un sacré potentiel :shock:

dans l'ordre :
- Aloxe-Corton 1er cru 2001 les guerets, domaine Guyon, remarquable, subtil, profond, surement la plus belle bouteille bue pendant ces fêtes
- Vosne-Romanée vieilles vignes 2001 dom. Guyon, suave, délicat, parfumé, un nectar :ok:
- St-Julien Terrey Gros Cailloux 99, puissant, charpenté, typiquement médocain, quasi trop jeune pourtant
- St-Emilion La grace-Dieu-les-menuts 98, un nez excellent, beaucoup de potentiel encore, je sortirai la deuxième bouteille dans 4 ou 5 ans
- et des bricoles, un Savigny les beaunes 2002 premier cru dom. Olivier, dégusté avec Kantess et Hebus, bien bon ma foi, et cet excellent Albariño 2006, un cépage du nord-ouest de l'Espagne, un blanc plutôt sec mais très parfumé et fruité à la fois, parfait sur une salade au saumon fumé ou des St-Jacques :ok:

Dis j'ai un léoville Poyferré 2007 je dois attendre jusque quand??? :love: :bave:
idem pour 1 corton charlemagne 2007?????????????????????????????? :love: :bave:
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede LACAVE » 09/01/2011 14:47

Encore 3-4 ans à attendre ! :)
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede Corail » 09/01/2011 14:48

Le Corton-Charlemagne : Botachris nous en a ouvert un (entre autres grands crus) pour le réveillon du 31/12... :love: :bave: :bave: :bave:

[youpi] Que du bonheur ! :love:
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede HOCHET Gabriel » 10/01/2011 13:09

LACAVE a écrit:Encore 3-4 ans à attendre ! :)


Gaffe quand même, je trouve que beaucoup de bordeaux vieillissent de moins en moins bien depuis la fin des années 90. Dans le genre, exactement, j’ai eu il n’y a pas si longtemps de mauvaises surprises avec des Léoville Barton et des Haut-Marbuzet.... Et même des Château Brillette, pourtant réputé de très longue conservation.
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Re: 1 bistrot où on parle pas de vin, c'est pas un bistrot !

Messagede moggy brown » 10/01/2011 14:58

ok ok bah je vais l'ouvrir bientôt alors :D
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