HOCHET Gabriel a écrit:Olaf Le Bou a écrit:Mouais, j'ai bu mon dernier Menetou Salon 2003 (Caves Clément) ce midi, acheté en cartons de 12, ben il était enfin arrivé au top, mais j'en ai plus ....
Bon, faut dire que pour le sauvignon blanc, y a pas un milésime sur dix qui atteint cette qualité et cette capacité de bonification, alors pas facile d'anticiper.
Dpnc tu avais un des millésimes top, et tu te l’est goinfré !!!!! Rrhhôîoôoo....
Nan, le Menetou, j'en achète tous les ans, donc je suis sur de ne pas rater les milésimes exceptionnels.
juho_05 a écrit:Pouvoir dire par exemple que tel chateau de telle région avec tel cépage met généralement tant d'années pour aboutir à maturité, est-ce utopiste?
Complètement utopique, vu que pour l'instant, plus que le cepage, le terroir, la vinification, l'élément primordial déterminant la qualité d'un vin est souvent le milésime.
Alors oui, cette alchimie mysterieuse et non maitrisable fait peur au consommateur, donc au producteur, et la mode est à l'uniformisation des goûts, avec cette tendance à boire les vins trop jeunes, typique de notre société toujours plus pressée.
Les méthode de vinification actuelles tendent à minimiser les spécificités de milésimes, et à favoriser les maturations rapides. C'est regrettable à mon avis, et m'a fait delaisser les bordeaux au profit des bourgognes, où les vignerons sont plus attachés aux traditions. Faut dire qu'en bourgogne, le terroir prend en général le pas sur le milésime, et c'est justement cette spécificité qui attire les amateurs, donc pas trop de raison de changer ce qui marche.