LEAUTAUD a écrit:Le dernier numéro ( 22) consacre une courte critique de " King of nekropolis " le dernier Zezelj paru chez Mosquito ( un topic lui est consacré sur Bdgest), et déclare que le trait noir et blanc de Zezelj est sans équivalent dans la bande dessinée d'aujourd'hui .
Je suis en accord avec cette affirmation.
radar a écrit:qui est-ce Cornette trucmuche ?
Matdidou a écrit:Découvert tout récement par hasard dans un virgin ce mag est vraiment bien foutu! Dieu soit loué un mag gratos sur la bd. Pourvu que sa dure!
LEAUTAUD a écrit:Le dernier numéro ( 22) consacre une courte critique de " King of nekropolis " le dernier Zezelj paru chez Mosquito ( un topic lui est consacré sur Bdgest), et déclare que le trait noir et blanc de Zezelj est sans équivalent dans la bande dessinée d'aujourd'hui .
Je suis en accord avec cette affirmation.
WoodGod2 a écrit:[
Nous aurons (bientôt j'espère) un entretien avec Zezelj. Je suis fasciné par cet auteur que j'ai connu hélas, bien tard. Je suis en discussion avec son éditeur à ce sujet...
.... vous citez "Persépolis" qui à mon humble avis est le prototype de l'autobiographie ratée. Les deux premiers volumes évoque l'Iran à travers les anecdotes d'une jeune fille. Le dessin et la narrations sont agréables et le propos enrichissant (j'aime beaucoup d'ailleurs "Broderies" beaucoup moins médiatisé). Malheureusement dès lors que son récit se rapproche du temps présent, je trouve que l'auteur tombe dans une trivialité parfois pathétique : premier joins, misère sexuelle, etc...
LEAUTAUD a écrit:Bonne chance pour l'entretien avec Zezelj , Michel Jans fera , j'en suis certain , tout ce qu'il pourra pour vous aider.
Quand vous écrivez que Satrapi tombe dans le trivial pathétique ( premier joint , misère sexuelle, etc...) cela n'en fait pas une autobiographie ratée à mes yeux . Pourquoi le serait-elle quand elle aborde ces aspects de son séjour viennois...Le pathétique touchera tel lecteur , ou agacera tel autre , mais en lui-même il est précisemment un sentiment très valorisateur , éloigné qu'il est de tout spectaculaire , revendiquant l'intimisme . De nombreux auteurs ont privilégié le pathétique , qui débouche aussi sur la révolte , la colère...
L’autre fin du monde, de Ibn Al Rabin
ATRABILE, N&B, 1120 P., 42 €
Depuis le décès accidentel de sa fiancée, Milch vit dans le manoir qu’elle lui a légué, et son fantôme lui rend visite chaque soir. Il cherche à communiquer, mais elle reste muette. A moins qu’il ne soit, lui, incapable de l’entendre ? Pour soigner cette surdité présumée, Milch décide de consulter un médecin. A quelques pas de là, un couple fait des recherches en forêt, à la poursuite d'un grand-père disparu corps et bien, un aviateur qui, selon la légende familiale, devait être un grand écrivain : ne l’a-t-on pas vu fignoler un manuscrit mystérieux pendant dix ans ?
L’autre fin du monde est de ces livres qui marquent un lecteur, ne serait-ce que par l’originalité de sa forme, copiant le façonnage d’un dictionnaire dont il reproduit la reliure, le découpage en vingt-six chapitres de A à Z et même la tranche centrale de couleur. L'ouvrage pèse 1120 pages. Autant dire qu’on en prend pour un bon moment de lecture. Et voilà qu’au plaisir presque charnel de l’objet-livre, s’ajoute la densité d’une histoire belle, structurée, qui malgré la fantaisie de son propos, frappe par sa cohérence, par ses thématiques, par la qualité de son humour et de ses réparties et, finalement, par sa poésie. L’ouvrage achevé, il continue une vie fantomatique et obsédante dans l’esprit du lecteur : tout dans l’intrigue semble suggérer qu’il s’agit d’un livre à tiroirs, qu’il y a une sorte de récit caché à découvrir, pour réconcilier la forme avec le fond, et pour justifier le titre. Et puis, il faut sans doute s’attendre à une telle astuce de la part d’un auteur si féru de jeux formels. Alors, qui saura décrypter l’ «Ibn Al Rabin Code» ?
De cape et de crocs, acte IX, Revers de fortune, d’Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou
DELCOURT, 48 P. COULEUR, 12,90€
Une série dont un des running gags consiste à conjuguer le verbe choir à tous les temps, surtout s’ils sont inusités, mérite forcément le détour. En ce pénultième acte (déjà !), nos héros sont déconfits, emprisonnés ou tombés sous les coups des armes inélégantes. Mais c'est compter sans l’intervention du sempiternel Deus ex Machina : Eusèbe, en chair et en oreilles. Si vous n’êtes pas encore à-crocs à cette série qui dé-cape, c’est que vous ne la connaissez pas. Hâtez-vous de la lire, que les bras vous en cheyent d'admiration !
brio a écrit:plein de choses intéressantes mais si on cite tout, ça finira par user les doigts sur la roulette
brio a écrit:En premier lieu, le titre du livre reste incompréhensible. Pourquoi « L’autre fin du monde » ? Quel rapport avec l’histoire qui est racontée ? A priori aucun.
PHILIG a écrit:y' l'air d'y avoir le quota syndical de vignette a nichons
c'est le regretté troll des ardennes qui va etre content
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