Le "Miraï" n'est pas un classe "Arleigh Burke", mais son petit cousin japonais
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Et un petit nouveau dans la communauté de fan du Mirai
Dites-moi adjudant Roger Couillard, pourquoi ne faites-vous pas aussi les gros sourcils et les yeux noirs aux dames de l'équipage ? :ange:
PS : au fait, un adjudant chef - justement - pour oncle et un paternel général (inter-armes c'est vrai puisqu'il est médecin), prends garde à ta réponse, Roger Couillard !! ^^
-Petits spoilers jusqu'au tome 11-
Et un petit nouveau dans la communauté de fan du Mirai
J'ai decouvert cette oeuvre avec l'anime (les 26 episodes) et bien sur j'ai enchainé sur le manga, je ne suis pas tres manga, j'en achete rarement mais la j'ai pas put resister
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(je viens de finir le tome 11) et c'est tout simplement enorme, ya juste le "petit" passage par le Mandchouko que j'ai trouvé un peu...soporifique.
Bizarrement j'ai trouvé les tomes 10 et 11 aussi passionant à lire que les meilleurs tomes avec le Mirai, c'est peut etre parsque l'action se situe en Europe.
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Y'a t'il un interet à lire les 6 premiers tomes pour quelqu'un qui a suivi l'anime ? En gros fan vous allez me dire que oui bien sur mais je voudrais savoir s'il ya des explications, ou des "scenes" suplementaires ? De toute facon je me les prendrais forcement un jour ,ne serais ce que pour completer ma collection
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J'ai lu qu'au japon ils en sont deja a + de 30 tomes c'est enormes, moi qui pensait que ca allait se finir tres vite, donc je voudrais savoir si c'est toujours aussi excelent meme apres autant de tome sortie.
En effet, une bonne moitié des lecteurs de Zipang ne sont pas des lecteurs de mangas. Comme le dit le bordereau du tome 10 ." Le manga qui fait aimer les mangas à ceux qui n'aiment pas les mangas"
Exactement comme moi...
Pendant longtemps, le seul manga que j'aie lu c'était Zipang... Plus récemment, j'ai entamé une nouvelle série, Spirit of the Sun, qui a l'avantage d'être du même auteur.
Et pourtant, je suis allergique au reste de la production manga.
Pas facile pour eux d’enfreindre le plus grand interdit de l’humanité : tuer spontanément un autre humain sans aucune forme procès.
Il n’y a que la guerre qui « autorise » ce crime.
Oguri a eu une réaction bizarre durant cette intervention.
Il avait envie de dire quelque chose à son capitaine, puis il s’est tu.
Alors il a écrit son ressentie dans son journal de bord et on constate qu’il ait des états d’âmes malgré et pourtant Oguri a déjà franchit la ligne lorsqu’il n’a pas hésité à tuer 3 soldats américains lors de l’opération sagittaire à Guadalcanal.
En l’absence de Kadomatsu, Oguri est devenu en quelque sorte la caution morale du navire. Mais je pense que Kado aurait eu la même réaction que Kikuchi.
En période de guerre, c’est tuer ou être tué et justement Taki l’a très bien expliqué aux deux naïfs du Miraï mais j’y reviendrai plus tard sur ce personnage qui s’est revélé sur ce tome.
Maintenant revenons au personnage principal de ce tome.
Je parle bien-sur du capitaine de frégate Taki. Personellement, je n’appréciais pas ce type. Je le voyais comme un arriviste et opportuniste et surtout un homme qui se la joue grave.
Mais dans ce volume, il m’a agréablement bluffé !
J’ai bien aimé son coup de gueule lors de la réunion de l’état major.
C’est assez surprenant pour cet ambitieux qui jusqu’ici a toujours cherché à plaire à ses supérieures jusqu’à faire des coups tordus.
On a vu qu’il était prêt à tout pour parvenir au sommet de la hiérarchie.
Mais ici, voyant sa flotte amputée de navires importants, il a tout de suite vu rouge.
Il est sortie de sa réserve et n’a pas hésité à rentrer dans le lard de son amiral.
Kusaka est passé par làIl nous montré un côté impétueux et rebelle que je ne soupçonnais pas
Car il en fallait du courage pour l’ouvrir dans cette réunion surtout lorsque l’on connaît un peu la rigidité hiérarchique japonaise.
Son coup de gueule est d’autant plus frappant qu’il contraste avec la discrétion de Kusaka alors que c’est à lui de défende son plan.
Il connaissait cette rigidité et cette inertie dans l’état major et il n’a pas pu s’empêcher de sourire en voyant Taki se démener comme un beau diable face aux vieux bornés de la marine.
Il devait se dire : « Et oui ! Je t’avais prévenue mon coco ! »
Pour terminer, j’ai bien aimé la leçon que Taki a donnée aux deux matelots du Miraï.
C’est là que l’on se rend compte une fois de de plus de la différence d’état d’esprit entre les deux époques.
Lors de la seconde guerre mondiale, les militaires avaient cette conception de guerre totale et sans concession et donc avait cette détermination de tuer tout soldat ennemie sans scrupule et sans états d’âmes alors que les hommes du Miraï ont encore ce réflexe humaniste de ne pas faire trop mal à l’ennemie.
Et surtout, les soldats de cette époque partait à la guerre avec le sentiment qu’ils allaient y rester et qu’ils se considéraient tous comme des condamnés à mort en sursis.
Alors que les hommes du Miraï prenne cette guerre un peu à la légère vus qu’ils sont sur de leur force et il estiment qu’ils ne peuvent rien leur arriver de mal….
Et pourtant, malgré leur avance technologique, ils ont déjà perdu 7 des leurs !
La dernière phrase de Taki est tout aussi révélatrice : « Peut-être à votre époque, il existait des batailles où l’un des deux camps s’en sortait parfaitement indemne ? »
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