Me revoilà !
voici mon petit commentaire de la semaine!
En effet, jusqu’au tome 17, Kawaguchi suivait scrupuleusement le déroulement de la Guerre du Pacifique, avec force détails et un grand respect des faits. Maintenant, le scénario est entré de plain-pied dans une page historique inexistante
Effectivement, nous sommes maintenant rentrés dans une phase totalement inédite de l’histoire.
L’auteur qui s’était basé sur les faits historiques pour construire son récit, devra dorénavant totalement imaginer les péripéties futures et naviguer à vue.
Autant en Europe, l’histoire va suivre son cours avec la capitulation de l’Allemagne, autant ce qu nous attend dans le pacifique sera une réécriture de l’histoire.
Les extraits des tomes à venir laissé à la fin du volume 18, semblent correspondre aux dessins de Kusaka.
. Dans cet univers de feu et de sang, les protagonistes se révèlent, aussi bien les chefs, comme Taki et Kikuchi qui font montre de leurs talents de tacticiens et stratèges, que les soldats, en particulier le radio Tachibana et l’aviateur Akiyama dont les sorts ne laissent pas indifférent
Tout à fait, les personnages se révèlent durant les moments difficiles et Taki a fini par prendre un virage à 180° et adhère désormais aux projets de Kusaka.
Quit à affronter les anglais
, autant les affronter à la régulière et ainsi il protège le Miraï, quit à y sacrifier tout ses meilleurs pilotes
et ses porte avions
.
Taki est devenue le personnage clé de la bataille YZ
et je vois que l’auteur a fait un petit effort pour la couverture
en le mettant en arrière plan de Kusaka qui est quasiment inexistant dans ce volume !
Quand au lieutenant Tachibana, ses derniers instants sont très émouvant. L’auteur ne nous avait pas habitué à une telle émotion dramatique…
Contrairement à l’exécution de Akiyama par Sin qui est d’une brutalité infamante
mais c’était la règle du jeu
, j’y reviendra plus tard.
Enfin, il permet de se régaler en suivant les batailles, que ce soit le duel entre Akiyama à bord de son Zéro et le commandant Sin dans son Spitfire
Justement, j’ai été assez déçu de ce côté
, autant l’auteur nous avait bien illustré le duel précédent entre le Mosquito et le Tenzan
mais là j’ai beau regarder plusieurs fois ce combat, j’arrive vraiment pas à voir les manoeuvres qu’on fait les deux avions.
C’est vrai que si il aurait bien fallu illustrer ce combat, il aurait du utiliser 10 pages supplémentaires ce qu’il n’a pas fait et s’est contenté de nous montrer l’essentielle.
Aux intenses combats aériens entre les Japonais et les Indiens de la Royal Indian Air Force succèdent une lutte aéronavale trépidante
Grosse déception pour la bataille aeronavale !
Aucun dessin n'a illustré de façon détaillé la DCA en action des navires japonais.
Et moi qui attendait ça avec impatience de voir les combats à mort que livrait les pilotes face aux destroyers.
J’avais encore en souvenir les images de cette célèbre série documentaire « Les grandes batailles » qui passaient durant les années 80.
Dans l’épisode de la guerre du pacifique, on y voyait les destroyers américains crachant des milliers de projectiles dans le ciel à une cadence infernale sur les avions nippons qui plongeaient en piquet sur eux.
Et on voyait les avions japonais se faire dégommer en plein vol sans qu’ils aient eu le temps de tirer …
Tout comme je m’attendais à revoir cette séquence au bord d’un chasseur où celui-ci plonge en piquet sur le navire et en profite pour arroser à la mitrailleuse tout ce qu’il y a sur le pont.
On y voyait les rafales partir et s’écrasait sur le pont et le navire répondait lui aussi toute sa mitraille pour l’abattre.
Ca c’était du combat ! Un vrai fight !
Dommage que l’auteur ne se soit pas inspiré des documentaires de Daniel Costelle.
Cela aurait pu donner quelque chose de grandiose en manga.
Hélas l’auteur a préféré privilégier l’intensité dramatique au spéctaculaire…