Heureux de te revoir parmis nous Matelot !
Maintenant beaucoup moins drôle, je vais me permettre de faire un petit hors sujet au sujet du terrible drame que vive nos amis japonais.
D'ailleurs je suis étonné que personne n'ait remonté le topic de "Spirit of the sun" du même auteur que Zipang. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une oeuvre d'anticipation sur la vie d'un nouveau japon dont l'île principale a été coupé en deux par un tremblement de terre dévastateur.
Je vais néanmoins pas trop m'éloigner de Zipang, d'ailleurs il y a eu un bref épisode lors du tremblement de terre de Kobe, Kadomatsu a rencontré pour la première fois son futur supérieure, le capitaine de vaisseau Saboru Umezu .
Déjà, on est tout d'abord frappé par le sang froid des japonais qui acceptent avec fatalisme ce cataclysme naturel, ils sont conditionnés depuis leur enfance à vivre avec la menace des tremblements de terre et ils savent qu'ils ne peuvent rien face à la force de la nature.
L'homme a beau prendre toute les précautions possibles, la nature reste plus fort que l'homme.
Mais la nature ne sera peut-être pas le plus grand danger dans cette catastrophe, c'est surtout la centrale de Fukishima dont les reacteurs n'arrivent toujours pas à être refroidie.
Les ouvriers de la centrale vivent presque dans une situation de guerre, et je pèse mes mots!
Dans le sens, où ils se démènent depuis 1 semaine à refroidir sans succès leurs réacteur alors qu' une bonne partie des employés ONT PERDU LEUR FAMILLE DANS LE TSUNAMI !
Imaginez vous un peu dans la peau d'un opérateur japonais qui essaie désespéremment de refroidir les réacteurs et qui en plus doit penser sans cesse à sa famille dont ils n'a plus de nouvelles depuis des jours.
C'est exactement la même situation des soldats durant la guerre qui étaient au front alors que les villes japonaises étaient rasé par les bombes incendiaires des B17 américains...
Et lorsqu'ils auront réglé ce problème de réacteur, le courageux ouvrier ne pourra pas se dire:
" Chouette ! J'ai fait mon devoir ! Je peux enfin rentrer chez moi, ou je vais prendre un bon bain et je vais pouvoir enfin revoir ma petite femme et mes gosses".
Le problème est que son "chez moi et ma petite famille" ont été emporté par le Tsunami.
Imaginer la force mentale que doive avoir ces ouvriers du nucléaire, ils étaient loin d'imaginer qu'ils allaient revivre la même trajédie que leur grand pères et comme leur grands pères, certains vont devoir recommencer une nouvelle vie, refonder un nouveau foyer avec une nouvelle femme...
Courage aux japonais.