Bon, le pti intégriste revient
(i) Unicité vs multiple:
On ne maitrisera jamais le nombre cumulés d'illu faites pour des vae, sur une longue période cela peut être significatif et doit poser un problème d'offre (on peut aussi rapprocher cela de "l'open interest" en finance, et cela peut jouer des tours aux participants).
A la différence, une planche d'album est unique tout en étant publié en grand nombre, elle marque ainsi l'imaginaire collectif des lecteurs.
On sait aussi dire grosso modo la quantité produite par un auteur "classique" de BD.
=> J'ai l'impression que les galeriste on réinventés le principe des multiples comme les litho et sérigraphies d'avant, sauf qu'elles sont plus chères.
(ii) Richesse vs sous-groupe:
La BD est un médium vraiment très riche, dès fois complexe, qui a maintenant une histoire et des courants.
Ces dessins font justes partis qui se réduit à des trucs chiadés « tick the box » et ne devraient pas être vendu aux milieu d'originaux.
=> On est vraiment dans du maquillage, habile certes, mais cela reste du canada dry.
Pour résumer, cette offre encourage la fainéantise et tue la recherche de la pépite. On est dans le du coup de foudre programmé année 2016 par le couple auteur /galeriste de 2016. C’est juste basé sur la générosité du portefeuille. On est bien dans l'époque su je veux "tout et tout de suite";
=> je suis en train de tenir le discours lutte des classes d'Arlette.. collectionneurs d'originaux réveillez-vous, le grand capital vous ment, le grand capital vous spolie..
Conclusion toute bête: Plutôt que de se vendre aux marchands du temple, certains auteurs de BD devraient peut-être faire plus de la BD !? Ils vendraient plus d'albums et aussi surement plus chers leurs originaux. Mais c'est beaucoup plus dur de pondre de belles histoires de manière récurrente que de se copier à l'infini. Sauf qu'à la fin le gars se caricature lui-même.